Zoé Florent
Présentation

J'ai décidé de quitter définitivement mBS en tant qu'autrice.
Je souhaite une bonne continuation aux quelques autrices et auteurs que j'ai sincèrement appréciés et remercie encore ceux qui m'ont suivie et gentiment conseillée durant ces dix dernières années. Je reste présente en tant que lectrice pour eux, et eux seulement.

Quelques textes courts en lecture libre, chez Atramenta : https://www.atramenta.net/authors/zoe-florent/127124

Mes romans sur Amazon :
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Zoé Florent a noté ces livres

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Je profite de mon passage sur ta page pour décerner une nouvelle guirlande étoilée à "Cambodge - La longue quête". Puisse-t-elle éclairé le chemin vers cette histoire hors du commun qui m'a marquée, et dont je me souviens encore, malgré les presque cinq années écoulées depuis sa mise en ligne... Que le temps passe vite ;-) !
Publié le 10 Mars 2023
3
@Alice Molero Rythmée, alternant les genres, voici une nouvelle qui exploite un sujet original et se boulotte avec facilité. J'ai apprécié les deux premiers tiers ; ai par contre trouvé la fin de l'enquête un peu bâclée... mais votre plume rattrape bien le tout. /// Prose documentée, style maîtrisé m'ont donné l'impression de lire un homme ; la distance émotionnelle itou... Mais peut-être faites-vous simplement partie "de la maison" ;-). /// Merci pour cet agréable partage et bonne journée ! Michèle-Zoé /// PS : le choix du format A5 serait un plus ;-).
Publié le 09 Mars 2023
3
@Pat Vivancos Une belle découverte que « Kintsugi », roman réaliste, particulièrement immersif, que j’ai lu d’une traite. /// Plus de faux-semblants une fois de l’autre côté de la barrière, et j’ai trouvé exprimées avec justesse les difficultés des différentes intervenantes dont la bonne volonté n’arrive pas combler le fossé au-delà duquel ont été catapultées Maïka, Lupe, Tina et Leïla. /// Quatre femmes qui ont quitté une vie de merde dans des circonstances dramatiques, sans être préparées à un univers carcéral qui n’a rien d’un lieu de villégiature pour retraite tranquille. Autre apprentissage douloureux donc : celui sur lequel l’opinion public ferme facilement les yeux dans un « après tout, ils (elles) l’ont bien cherché ». Que cet apprentissage soit l’occasion d’une réconciliation avec elles-mêmes par le biais de l’entraide est une belle leçon de vie. /// Je ne connais pas les différentes prisons évoquées ni aucune autre, en fait. Je suppose juste que les conditions pénitentiaires, leur degré d’humanité, dépendent directement des richesses et des avancées sociales du pays concerné. Cependant, force est de constater qu’elles sont la dernière roue du carrosse social où que ce soit sur notre planète. C’est sûrement pour compenser cette injustice que je me suis surprise à accueillir la fin comme une réalité fort probable, d’ailleurs ;-). /// Pour la forme, portraits réalistes, psychologie des personnages fouillée, plume cash, sans fioritures, et véracité des dialogues, font que l’on vit les scènes en temps réel (au point de zapper complètement les coquilles, c’est dire :-)). /// Merci pour ce partage qui sort du lot. Amicalement, Michèle-Zoé /// PS : augmenter la taille des interlignes ne serait pas du luxe pour faciliter la lecture en ligne ;-).
Publié le 08 Mars 2023
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Ce livre se distingue des autres témoignages que j’ai été appelée à lire, car il tient presque de l’essai. C’est un récit intelligent, distancé, sans pathos. Il dit l’état d’esprit dans lequel on se trouve après quinze années de combat, une rémission et une nouvelle guerre à mener sans idée de sa durée ; juste celle de son terme. /// Exit les crises et réflexions existentielles, exit l’espoir ; exit la répétition des états d’âme (certainement déjà dépeints dans « Oursein ») ; seuls se répètent les protocoles. Restent la peur de souffrir, la souffrance elle-même, la maladie, le cerveau pour autopsier douleur, crabe et corps médical, qui deviennent sujets d'étude, et enfin l’écriture pour les dire ; une écriture qui n’est plus exutoire mais analyse et décrit minutieusement, froidement. /// Éric Chevillard, écrivain cher à l’auteure, a écrit « Le mourant se déçoit ». Élisabeth ne voulait probablement pas lui donner raison en redonnant ses lettres de noblesse à une valeur oubliée : la dignité. /// Merci à l’auteure pour ce témoignage et à son amie pour le partage posthume. Amicalement, Michèle-Zoé
Publié le 04 Mars 2023
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Bonjour @Agathe GARRIDO. Terminé hier soir sur une bonne impression, me voici pour commenter ce long roman choral avec lequel je n'ai accroché qu'au bout d'une quarantaines de pages mais dont je n'ai pas pu décrocher au bout d'une centaine. Un roman narratif qui prend son temps, donc, pour planter situations, personnages, vies, sentiments et mécanismes personnels. Un roman dont le rythme s'accélère lorsque les histoires de Gabrielle, Dominique et Daniel se recoupent et que les chapitres changent de protagonistes plus souvent. Peut-être devriez-vous adopter cette technique dès le début, d’ailleurs, afin de le rendre plus accrocheur... Une idée ;-).... /// Concernant le futur envisagé, votre scénario fait froid dans le dos, tout comme la résignation d'une grande majorité qui facilite la mise en place d'un tri humain sélectif. La psychologie fouillée de vos personnages crée un attachement progressif et amène en douceur le lecteur vers leurs conclusions et réalisations respectives. Vous faites preuve d’une grande finesse dans vos analyses. Elles nous permettent d’accéder à trois choix différents pour soigner le même mal de vivre, bien que ses origines varient ; enfin quatre, si l’on considère Thomas, malgré son second rôle. /// Côté plume, rien à redire. Clarté, précision et équilibre sont au rendez-vous. Quelques rares fautes, mais qui n’en fait pas ;-) ? /// Merci pour ce roman singulier et ses conclusions philosophiques... Un très plaisant moment de lecture… Amicalement, Michèle-Zoé
Publié le 03 Mars 2023

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