C’est assez intrigant votre récit. Mystérieux et un peu frustrant. Avec un très bel équilibre entre l’un et l’autre. On aimerait bien sûr s’arrêter un peu plus sur les protagonistes. Et en même temps, les effleurer à peine les rend encore plus attirant.

Votre poésie réveille des pensées anciennes, tendres au souvenir. Jolie madeleine qui m’a rappelé cette chanson de Nino Ferrer « la maison près de la fontaine ».

Un roman de fille. Pour les filles. J’aime ! Elle est très attachante votre anti-héroïne. Sa passion, sa candeur, son enthousiasme, sa curiosité. Oui, vraiment, vous l’avez bien dessinée. Et votre amour de ces îles rend la lecture de votre roman un moment de vacances. Une parenthèse, où on la suit pas à pas dans ses pérégrinations. Jusqu’au suspense final en points de suspension…

C’est exactement ça, c’est assez magique. Très subtile. Philosophe. Trouvez-vous que le texte garde sa force originale dans votre excellente traduction ? Merci de m’avoir fait découvrir ce poète qui m’était inconnu jusqu’alors.

J’ai vécu presqu’en Ecosse pendant 300 pages. Je ne savais plus à quel siècle tant vous m’avez mise hors du temps. Entre le passé et le présent. Avec à chaque fois un petit effort de concentration pour se replonger dans la vie d’avant du parrain. Si beau dans sa dignité sans regret. Si parfait dans son amour éternel. Si tendre et bon en pédagogue. Bravo pour ce roman plein… de noir et d’espoir. (clin d’oeil aussi de citer Gerry Rafferty !! qui le connaît encore ? !! j’ai toujours l’air dans ma tête…)