Le banc des évidences

Ici de la poésie libre, exploratoire, l'autrice se cherche, s'ausculte, s'écoute et avec elle on plonge ou se perd dans des méandres où parfois le sensible frôle l'onirisme.

@D-G-M Roualland @Ange-François @Gaby Chantrie @Zoé Florent
J'ai rajouté 5 poèmes au manuscrit. Le dernier donne une idée de ce qui suivra, je vais le faire grandir au moins jusqu'à la fin de l'année. Moins abstrait je l'espère, je ne me rends pas compte. Vous aviez plutôt aimé du coup je vous tiens au courant.
Bonne journée,
Caroline

@Ange-François
Bonjour,
Votre message me touche. Je suis très heureuse que vous y ayez vu quelque chose de beau.
Oui je continue!
Bonne journée,
Caroline

@galodarsac
Je vous réponds tardivement, j'avais reçu la notification d'un message de votre part et je craignais de ne pas avoir les épaules pour un nouvel accablement. Mauvais procès d'intention à votre égard je m'en excuse. J'entends votre affirmation, elle est solide. Je ne crois pas qu'il y ait de vérité ici. Ou alors vous avez raison. En fait je n'y mets aucune importance. Si je me trompe en pensant écrire de la poésie, ce n'est pas grave. J'aime ce que j'écris parce que même si je n'ai aucun recul de lectrice, j'aime le moment de l'écriture et que mon expression est sincère. Et mes textes me permettent de lire ce que je ressens. Alors je n'écris peut-être que des émotions en mots et pas de la poésie, mais ça me plaît.
Très bonne journée, merci pour cette discussion

Chère @Caroline Morlat Mialaret,
Par "Le cheminement des roses au milieu des rochers", vous créez l'espoir et partout vous créez la poésie.
Continuez, c'est très beau.

@Caroline Morlat Mialaret Repassant sur votre page je m'aperçois de votre réponse, qui ne m'avait pas été notifiée.
En ce qui concerne votre nom, mon intention n'était évidemment pas de vous offenser, j'avais émis cette remarque au cas où vous auriez pris un pseudonyme, comme nombre d'auteurs ici (à commencer par votre serviteur). N'ayant pas l'honneur de vous connaître je ne pouvais pas deviner qu'il s'agissait de votre patronyme. J'ôte donc le passage en question de mon précédent commentaire.
Pour le reste, je maintiens mes critiques sur la forme, sans préjudice, je le répète, de la charge émotionnelle de l'ouvrage. Je ne vous explique pas comment écrire, je dis simplement que la poésie est régie par des règles, et qu'elles ne sont pas respectées ici. Des règles édictées principalement par Malherbe et Boileau, et respectées par pratiquement tous les poètes jusqu'au 19ème siècle. Traiter d'illettrés et d'idiots (fût-ce au sens émotionnel) ceux qui suivent ces règles est pour le moins assez simpliste. Et si "vous pouvez tout entendre et tout acter", souffrez qu'on n'ait pas la même conception de la poésie que vous.
Quant à la poésie classique, elle serait, je vous cite, "ce qui a été validé par le temps et le consensus général. Celui auquel la plupart de ceux qui y adhèrent aujourd'hui ici n'auraient pas participé quand c'était le moment." Pas du tout, ses règles ont été édictées à une époque où la langue française évoluait à tel point que les règles médiévales devenaient inutilisables (même si Rutebeuf et Villon n'ont rien perdu de leur charme). Cela a pris du temps en effet, mais c'est précisément cette rigueur qui a donné des monuments comme Corneille ou Racine, Hugo, Baudelaire, Musset, et tant d'autres. Parce que c'est dans l'effort de la composition rigoureuse que naissent les merveilles comme les fleurs du mal ou la légende des siècles. Pour 10 chefs-d’œuvre classiques, on a du mal à citer un seul monument de poésie "libre." De nos jours certes la langue a continué d'évoluer, mais pas de manière aussi radicale, et ne justifie pas l'abandon des règles classiques, car il est toujours possible de composer en les suivant. Évidemment, ça demande un peu d'effort...

@D-G-M Roualland
Merci beaucoup vous me faites super plaisir.

Non rien ne doit disparaître. J'ai aimé la plongée dans l'écorce du fruit inconnu qui invente "l'essence des caresses absolues". Merci à vous!
D-G-M Roualland

@Pierre d'Arlet
Bonjour,
Je comprends votre réaction et je suis consciente que je me suis pas mal emballée dans ma réponse précédente. Simplement, le fait qu'on me reproche jusqu'à mon nom m'a semblé tout à fait agressif. Et j'ai bêtement réagi à cette agressivité et cette condescendance en l'étant moi même.
Mais pourtant je ne le regrette pas.
Mon rapport à la critique est partagé. Je peux vraiment tout entendre et tout acter. Sans pour autant que ça change ma manière d'écrire. Ce qui m'a gênée, c'est le côté paternaliste et la nature des critiques avancées. Que signifie "classique"? Rien sinon ce qui a été "validé" par le temps et le consensus général. Celui auquel la plupart de ceux qui y adhèrent aujourd'hui ici n'auraient pas participé quand c'était le moment. Quelle légitimité littéraire motive certains à m'expliquer ce que je dois faire, et comment? Surtout quand les arguments, oui, me semblent très loin de la littérature.
Et non, je ne publie pas pour être critiquée. J'écris et c'est le moment de ma joie. Je publie ensuite pour donner à lire, pour exister en quelque sorte. D'où mon rapport difficile à certaines critiques que j'interprète peut être à tort comme des attaques contre ma personne profonde. Ce qui est très désagréable.
En bref, j'aime tous les auteurs, tous ceux qui tendent leur poitrine. Et je m'inscris contre ceux qui broient leur sensibilité, tout simplement, la mienne y compris.
Mon rapport à l'idiotie n'est pas lié à l'intelligence mais à la sensibilité et au respect.
Et en ce qui concerne ces éléments, le commentaire de certains les a heurtés violemment.
Oui je ne cherche pas à plaire, mais ça ne veut pas dire que je me fiche de me faire insulter.
Et j'aime tous les auteurs mais j'aime aussi infiniment tous les lecteurs qui ont du respect pour la démarche de ceux qui écrivent. Et je les remercie sincèrement de m'avoir lue, vous y compris, aussi hermétique que je puisse paraître.

@Caroline Morlat Mialaret

Chère Madame,
Je fais partie de ceux, comme vous le dites vous-même, qui n'arrivent pas à entrer dans vos poèmes.
Je les ai lus, mais comme ce que "vous donnez n'est pas vraiment de l'ordre du compréhensible" (sic), si je perçois bien votre désir d'exprimer vos sentiments profonds, je ne parviens pas (ou peu) à les partager. Tout cela est bien normal : un livre ne peut plaire à tout le monde.
Ce qui est plus grave, c'est que vous ne supportiez pas la critique. Allez-vous me classer aussi dans les idiots qui revendiquent la définition de la poésie parce que je n'ai pas adhéré à votre façon d'écrire? Si vous publiez, c'est pour être critiquée, non? en bien, ou en moins bien quelquefois, et traiter d'idiots et d'illettrés des lecteurs qui ont pris le temps de vous lire et de vous commenter me semble très inélégant, d'autant que "vous ne cherchez pas à plaire" dites-vous !

@Gaby Chantrie
Merci beaucoup, je me sentais un peu assaillie ici ces derniers temps. Je n'ai pas vraiment de recul sur l'évolution entre mes précédents recueils et celui-là. Mais je suis certaine que mon écriture évolue. Elle est aujourd'hui au plus près de moi. Je ne sais pas ce qu'elle donnera plus tard. Je me situe du côté de l'expression et je ne cherche pas à plaire même si je suis infiniment heureuse quand c'est le cas. C'est évident que j'aimerais que mes mots parlent plus. Je fais ce que j'arrive à faire pour l'instant. Merci encore pour votre soutien, il me touche beaucoup.

J'ai le sentiment que plusieurs d'entre vous me reprochent d'être, d'écrire comme j'écris, comme je respire. Quand on met à disposition ses textes, c'est une fenêtre sur ses sentiments les plus profonds et on accepte de se mettre en position de vulnérabilité. Vous détractez tout ce que je suis jusqu'à' mon nom, j'ai l'impression de me retrouver en classe de sixième. Je comprends qu'on n'aime pas un auteur. De là à lui expliquer comment il doit écrire, il y a peut-être un surplus d'égo. Personnellement je ne suis pas à l'aise avec la condescendance. Quelque part ça m'est égal, les illettrés ont de tout temps fustigé l'authenticité. Je ne m'excuserai jamais d'être qui je suis. Et si votre rapport à la littérature est si pauvre, ce n'est pas de ma faute. C'est quand même assez pénible de lire des idiots revendiquer la définition de la poésie. Celle là même qui de toute évidence leur est tout à fait étrangère.

@Caroline Morlat Mialaret
Donnez-nous-en davantage pour entrer dans votre univers. Votre écriture y invite. Un titre, un thème, une ligne directrice, pour mieux comprendre votre message.

Même si parfois, ce n'est pas nécessaire, comme ici, quand vous écrivez très joliment:
"Comme j'aime me dissoudre dans ton apparition."

Cordialement
Albert H. Laul

@Caroline Morlat Mialaret Je rejoins l'avis de JP Laurier, ne concevant moi-même la poésie que de manière classique. Certes ce que vous écrivez est touchant, mais je suis toujours perplexe en voyant ces écritures classées sous "poésie". Il est vrai toutefois que mBS n'offre pas pléthore de choix en la matière
Sans préjudice évidemment de la valeur émotive de vos écrits !
Bien à vous
-LGA

@LAURIER JEAN-PIERRE
Bonjour Jean-Pierre, merci beaucoup de m'avoir partagé votre sentiment. Je sais que beaucoup de personnes n'arrivent pas à entrer dans mes poèmes. Je crois que ça tient à la manière dont je les écris, je ne passe qu'à peine par ma tête. Du coup ce que je donne n'est pas vraiment de l'ordre du compréhensible mais plutôt du sentiment je crois.
En tous cas, merci de m'avoir lue, et oui chaque poésie qu'on aime est une grande chance:).
Caroline

J'avoue, moi qui aime avant tout la poésie classique, ne pas tout comprendre...mais je suis technicien/cartésien, alors mon esprit est peut-être construit différemment...
Vos mots sont très beaux mais la façon dont ils sont distribués m'empêche de les relier, à quelques passages près... je m'abstiens donc de noter votre recueil...
A chacun sa poésie !
Bien humblement,
Jean-Pierre

@Zoé Florent Bonjour Michèle, merci infiniment pour votre mot. Amicalement, Caroline