Zoé Florent

Biographie

"Si tu éprouves le désir d'écrire, et nul autre que l'Esprit n'en détient le secret, tu dois maîtriser connaissance, art et magie :
la connaissance des mots et leur mélodie,
l'art d'être sans fard,
et la magie d'aimer ceux qui te liront."
(Khalil Gibran)

Élève des Beaux-arts, puis infirmière psychiatrique, Michèle, alias Zoé Florent (ex-pseudo d'auteur Lamish) a ensuite travaillé dans des secteurs très variés.
Après dix années passées en Espagne, elle s’est installée en Haute-Savoie.
Dans un genre réaliste, le plus souvent intimiste, elle a écrit de nombreuses nouvelles, des novellas, des romans...

Zoé Florent a noté ces livres

3
@Monique Louicellier Un début de roman très accrocheur de par la singularité du ton. Il y a ce côté fluide d'une conversation de tous les jours, d'une narration en continu qui suit la pensée de l'instant, en contraste avec des phases poétiques qui brossent lieux et ambiances avec élégance. Les variations du rythme ballottent le lecteur au gré de vos envies, avec ces petites cassures particulières, lorsque vous passez de vos réflexions à celles que vous attribuez à Chantal... En bref, un écrit trompeur dans lequel on croit pouvoir s'installer, pensant se laisser porter par une douce ambiance en regardant défiler le paysage par la fenêtre, ce qui n'est pas du tout le cas, car il suit les fluctuations d'un esprit fouineur, fantasque, observateur. Seule persiste une petite faiblesse à mon goût : vous êtes un peu trop dans la retenue pour décrire les scènes charnelles qui manquent d'un petit chouilla de sensualité. Pour conclure, il est inutile de vous préciser qu'à ce stade de ma lecture, j'aurais apprécié une suite ;-)... /// Il me reste à vous attribuer 5 chaleureuses étoiles et vous souhaiter une bonne soirée. Amicalement, Michèle
Publié le 21 Décembre 2022
3
@Monique Louicellier Quelle belle nouvelle et quelle plume à la fois concise, douce, élégante, poétique ! Je n’en ai fait qu’une bouchée goulue ;-). J’ai aimé l’originalité du sujet ; la délicatesse et la bienveillance avec laquelle vous l’avez exploité. /// Dommage que vous ayez délaissé cet atelier par crainte de réactions inamicales. C’est un peu reculer pour mieux sauter, car toute personne qui écrit et désire se faire lire doit vite apprendre à se blinder, les tacles étant fréquents, entre auto-édités. Merci pour ce joli partage et bienvenue chez MBS. Bonne fin de journée ! Michèle-Zoé
Publié le 18 Décembre 2022
3
Bonjour @Gilles Bindi. Ah c'est sûr que ça envoie du lourd, que ça déménage ;-) ! Tout aussi sûr que le style et le fond sont actuels, aguicheurs, provocateurs. /// Le petit côté déferlante m'a contrainte à vous lâcher à quelques reprises pour éviter de saturer, ce que je ne regrette pas, car ces pauses m’ont permis de dissocier personnages et situations pour mieux appréhender les cinquante dernières pages. /// Il me semble que ce roman gagnerait à moins d’uniformité. Je veux dire par là qu’à défaut de fil conducteur, d’histoire, de fouille en profondeur, peut-être serait-il judicieux de privilégier un ou deux personnages, car ils finissent par se confondre. Je ne les ai situés que lors des rappels de leur orientation sexuelle, de leur profession ou de leur maladie, une bonne partie du roman durant. Et puisque j’évoque le sexe, je trouve dommage aussi l’uniformité de manifestations issues d’une culture pornographique assez clichée, dans l’ensemble. /// Mais vous avez un style personnel qui interpelle, que j’ai apprécié. Bonne soirée et bon week-end, Michèle-Zoé
Publié le 17 Décembre 2022
3
@Damian Jade Il va falloir s'accrocher... Dire autant en si peu de mots, pas facile, et toi, tu attaques fort ! En tout cas, tu as réussi à me faire éclater de rire :-). Pour cela, en plus de ta contribution, un grand merci ! Bises et bonne soirée, Michèle
Publié le 15 Décembre 2022
3
@Michel Canal Si petite conclusion humoristique j'étais tentée de faire, ce serait : mieux vaut opter pour la promotion canapé que pour l'armée, si l'on désire échapper à la censure ;-) ! Mais trêve de plaisanterie car ces deux auteurs suscitent autant l'admiration que le respect. /// Le parcours du jeune Raymond Radiguet est tout simplement bluffant ; son talent évident et son charme probablement certain. /// Quant à Victor Margueritte, j'ai lu quelque part qu'il avait été très affecté par la perte de sa Légion d'honneur ; que les ventes de son roman "La garçonne" lui avaient permis de s'acheter une belle demeure à Sainte-Maxime. Par contre, je n'ai rien lu de son état d'esprit, face au peu d'appuis de ses pairs, mais je suppose que ce fut pour lui une autre grosse déception. /// J'ajouterais, à ce commentaire déjà posté sur ta tribune, qu'à l'époque, le Vatican faisait encore une peu la pluie et le beau temps de la censure ; que de nos jours, cette Cité-État, pressée de reconnaître ses propres dérapages et la raréfaction de ses ouailles, a beaucoup moins d'influence. /// Merci pour cette tribune passionnante qui, par le choix de deux écrivains aux parcours si différents, apporte un autre éclairage sur les fluctuations des motifs de censure. Bises et bonne soirée, Michèle
Publié le 09 Décembre 2022

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