Chère Jocelynebeland, étant moi-même enfant unique et le fruit d'une union houleuse entre mes bons parents, j'ai été très sensible à votre témoignage d'enfance. Tous les événements qui se succèdent sont décrit avec une grande justesse, fragilité et une indéniable sincérité. Votre mémoire est encore très vivace et la foule de détails exhumés donne beaucoup de relief à votre récit. En liant un peu ces péripéties, vous ne seriez pas loin du roman qui toucherait, j'en suis certain, bon nombre de personnes. Je ne sais pas si vous comptez poster la suite prochainement mais, si tel était le cas, c'est avec grand plaisir, mais sans voyeurisme, que je suivrai vos infantiles mésaventures qui ont forgé votre destin de femme compassionnelle et dénuée de rancune ! Bien à vous !

Le pape de l'abstraction conceptuelle dans la langue hybride de Pascal et d'Arthur Schopenhauer est né ! Trois pseudos intellos dissertent à bâtons rompus autour d'un guéridon sur l'inverti qui sommeille dans les roustons de chaque mâle, sur Sappho (la poétesse de Lesbos) qui sommeille dans l'utérus des bigotes, sur Jean-Paul Sartre et son impuissance. Débarque alors un loufiat, ex prof de philo, congédié par l'Education National pour attouchement sur un mineur, et recongédié par l'estaminet où il bosse pour accointance verbale avec les trois pseudos intellos sus-nommés. C'est foutraque comme jamais, déluré comme jamais, ça explose de partout comme les fusées d'un feu de 14 juillet lancé par un aveugle. Bref, c'est du Boris Phillips tout craché. Le nouveau plat du jour d'un vrai dingue de l'écriture. Le jour où ce gars parviendra à mettre ses phrases dans le bon ordre, il sera un génie incompris par les uns, déifié par les autres ! Bien à toi ma crapule érotomane et longue vie à ta folie douce !

Chère Mel, quelle magnifique écriture que la vôtre, je me suis cru en vous lisant sur la fleuve Amazone, sans avoir à donner un seul coup de rame pour rejoindre la civilisation. Votre singulière intrigue épistolaire coule comme une nouvelle de Sweig ou de Schnitzler. J'arrête là mes éloges afin que vous puissiez passer très prochainement la porte du succès ! Bien à vous !

Je n'ai pas encore tout lu, mais du peu que j'ai lu j'ai été emballé. Ah, les biches, les biches, les biches ! Un régal ! Vous maniez royalement bien l'absurde doux amer, le loufoque pointilliste, et tout ça avec l'air de ne pas y toucher. Un gars qui prend le métro pour éviter de se payer un taxi(dermiste), il n'y a vraiment que vous qui pouviez y songer. La fin toute simple sur ce banc est très jolie et touchante. On dirait le tableau d'un peintre torero qui n'est pas encore né, voire encorné ! (cette dernière phrase est délirante, je l'avoue, mais c'est votre grain de folie qui me l'a inspirée). Bien à vous !

Belle écrivaine, belle écriture, belle héroïne. Très envie de vous attendre à Florence, au pied du Baptistaire, devant les portes du Paradis de Ghiberti, à 12h15 précises ! Ma femme est d'origine italienne et elle s'appelle Florence. Elle comprendra. Et si elle s'acharne à ne pas comprendre, je divorcerai ! Bien à vous !