@Annie Pic
J'ai fait un tour dans le futur
Merci de m'avoir invité
J'ai pu partir à l'aventure
Sans bouger de mon canapé.
J'ai rencontré des presqu'humains
Dans un monde hyper connecté
Où les taxis sont aériens
Et où se perd l'humanité...
Bon d'accord j'exagère, l'humanité il en reste un peu comme l'indique le titre de votre livre, titre que vous avez fort bien choisi puisqu'il peut s'interpréter de bien des façons. Me voici donc revenu de l'année 2050, avec un goût étrange et paradoxal dans la bouche. Étrange comme ce que le monde est devenu selon vous, et paradoxal parce que vous décrivez très bien...ce que je ne veux surtout pas vivre. Je dois vous avouer que, spontanément je ne suis pas attiré par les objets connectés, les robots (humanoïdes ou non), les voitures plus intelligentes que leurs conducteurs, etc, etc... Ceci dit, l'expérience était vraiment intéressante, le récit fort bien conduit, et le flic de service très attachant, sans doute parce que lui, de l'humanité, il lui en reste une certaine dose. Je remarque cependant que, comme dans nombre de romans d'anticipation, même si la société "progresse" sur le plan technologique, l'âme humaine reste toujours aussi noire, le progrès moral n'étant plus du tout à l'ordre du jour. Et c'est bien là le problème Annie : tant que l'on sacrifiera l'écologie sur l'autel de la croissance économique, tant que des humains corrompus détiendront le pouvoir, tant que l'on tirera dans le dos d'un homme parce que sa couleur de peau dérange, etc...etc..., le futur de l'humanité s'écrira en lettres de sang ou peut-être ne s'écrira pas du tout. Les générations futures ont vraiment du souci à se faire... Néanmoins pour finir sur une note plus souriante, je vous indique qu'en 2050, si je suis encore vivant, je serai probablement grabataire, alors j'espère que l'infirmière qui poussera mon fauteuil aura le même délicieux physique que vos personnages féminins principaux... J'accompagne ce commentaire de quelques étoiles, ce n'est pas une "notation" de ma part, noter les autres que l'on soit auteur soi-même ou simple lecteur n'a pour moi aucun sens, je ne suis ni juge, ni coach, ni grand évaluateur devant l'Éternel, je suis juste un humain qui parle à un autre humain et lui dit "merci pour ce bon bouquin".
Bien à vous
Paul Arte
Publié le 02 Septembre 2020