La demi mouche

@Lucas Belmont
Merci infiniment pour vos mots. Ils tombent vraiment bien en cette fin d'après midi un peu souffrante. Je comprends tout ce que vous dites et m'en sens flattée, je vous remercie. Je n'avais pas pensé au temps des lecteurs, c'est une pensée très agréable que vous m'offrez.
Du coup je suis contente d'avoir déposé ce petit texte ici aujourd'hui. D'ailleurs je commence à penser à en faire beaucoup sous ce format et à les rassembler.
Très bonne soirée, je suis fière d'avoir des lecteurs comme vous et Bruno. Et quelques autres! Merci
Amicalement,
Caroline

@Caroline Morlat Où l'on retrouve vos déambulations, dérivations dans la matière du réel avec votre appel à en extraire la sève, jusqu'aux mots qui semblent vous demander votre consentement, tant vous leur donnez à chacun une place, une légitimité, jusqu'à cette phrase : "Et je crains que le monde ne s'écroule avant d'avoir tiré une quelconque justesse universellement partagée de sa condition." Sans doute, à moins que celle-ci ne soit insoluble. Que cette impossibilité soit dans sa nature. Qu'importe, cette phrase a tout dit. Vos ailes qui vous manquent sont peut-être une chance "parce qu'il y a une condition terrienne dans laquelle il faudrait descendre afin d'avoir une vision étale de ce sur quoi on pourrait poser des fondations saines". C'est le travail des utopistes. Un travail, dont vous êtes déjà contributrice. C'est un art que l'utopie, car elle extrait du réel ce qui reste à sauver, ce qui sert à construire. Le temps, dites-vous, est à inventer, il est une complétude à trouver. Vous avez déjà inventé le vôtre qui est celui que nous passons à vous lire. Merci pour ce moment.