TURBIDITÉ & SENSIBILITÉ

Quel texte magnifique! Ne vous laissez pas rebuter par le titre. À votre grande surprise, vous allez être happés par cet extraordinaire récit des puissances démesurées tapies sous les apparences. Le réel derrière le masque du réel. La rage derrière l’apparente inertie des choses. La violence inhérente à l’âme humaine. Certains chapitres sont de purs diamants. Le plongeon (chapitre 6) est une méditation, une communion au sein de la nature, en préparation d’un saut vertigineux dans une calanque ouvrant sur la Méditerranée, au moment même où des forces abyssales s’apprêtent à tout engloutir sous une vague monstrueuse. L’érosion (chapitre 10) raconte l’époustouflant voyage d’une « toute petite particule de matière organique ». À la fois poétique et palpitant! Qui dira après ça que la poésie est ennuyeuse? Elle rebondit ici en une épopée digne de l’Odyssée! Mais le temps s’accélère. La tension monte, consécutive à l’accumulation de l’énergie prête à exploser, à tout détruire, non seulement dans les eaux, sur la terre, à travers les vents, mais aussi et surtout dans les gouffres les plus secrets de l’âme humaine. La fébrilité s’empare de nous, lecteurs rivés à ces mots qui se bousculent sous les yeux, dans les neurones, jusqu’au cœur. Un roman fabuleux, dense, évocateur. Captivant!

Merci, bien ficelé et bien écrit.

@Phillechat 3 @Julien Marsan

Bonjour,

La version papier de mon recueil "Les étoiles de Bethléem" est (enfin !) disponible chez TheBookEdition. (Une belle alternative française à Amazon.)

J'espère que vous apprécierez la plus-value de la version imprimée. Le texte brut reste accessible sur mbs dans son entièreté.

Belle découverte,
Albert H. Laul

https://www.thebookedition.com/fr/les-etoiles-de-bethleem-p-400625.html

Nouvelle version. Définitive ?

@Phillechat 3
Merci de votre commentaire qui m'a beaucoup encouragé en une période où je doute de l'intérêt d'écrire.

Je m'étais régalé avec vos haïkus. Je m'en vais découvrir vos "six nouvelles pour s'endormir".

"dormir, Rien de plus; et par ce sommeil dire : Nous terminons
Les peines du cœur, et dix mille chocs naturels Dont la chair est héritière"
ou
"dormir : Dormir, peut-être rêver!"
Ah ! Sacré William !

Le départ est doux et tranquille comme une suite apaisée de douces vagues, puis survient le flot dévastateur : très bien écrit.

Version définitive avant impression.

Bientôt une version papier ! Après quelques remaniements et une reprise des passages un peu faibles (c'est un premier roman bien imparfait).
Albert H. Laul

Synopsis quelque peu révisé.

@Julien Marsan

Merci beaucoup de votre commentaire constructif. C'est la toute première fois que je publie ce que j'écris. Étant totalement novice en la matière, je suis à la recherche de retours comme le votre.

Il s'agit, de plus, d'un premier roman, largement perfectible. Mais je me dis que la sincérité compensera l'inexpérience. On ne peut jamais renier une première œuvre.

Je m'en vais de ce pas réfléchir à ce synopsis.
Encore merci à vous,
Cordialement,
Albert H. Laul

On se demande longtemps quand la vague va venir. Et ne la voyant pas arriver, si on a bien lu le résumé. Alors, cela rend la lecture bizarre, on lit des mots, des phrases, auxquels on ne s’attend pas. Qui sont par ailleurs assez addictives. Mais ce n’est pas celles qu’on attend. Bref, ne faudrait-il pas que vous modifiiez votre synopsis ? car la manière dont vous avez conçu votre récit est très bien faite et prenante.