Pour qui aime la Bretagne, on est servi, et bien ! Pour qui ne la connaît pas, ou la connait mal, ça s’apparente un peu à un cours de géo à l’échelle 1/250000 ! tant votre envie de partager vos amours se niche dans les moindres détails. Cela mis à part, un beau roman, sensible, assez juste dans la manière de raconter ces vies qu’on a souvent oubliées depuis. Avec beaucoup d’émotions.

J’ai lu avec le même plaisir (et les mêmes petites restrictions) ce deuxième tome qui m’a également embarquée. Vous avez l’imagination vive, l’histoire et ses rebonds, les personnages et leurs contrastes, si la pâte est bonne, la tarte est bonne, cqfd !

C’est une belle histoire, pleine de rêves de petites filles. Je pense qu’il faut encore être une petite fille pour y croire totalement :) On ressent tout ce qu’une passion peut engendrer, tant se dépasser au-delà des limites, que s’effondrer dans le plus profond découragement. Sans doute pourriez-vous alléger votre histoire un peu, j’ai vu des longueurs qui ne me paraissaient pas forcément utiles, par exemple au début, ces pages sur son trajet pour arriver seule à l’Opéra, et en revanche à peine quelques lignes pour décrire son exaltation à la recherche des résultats. L’inverse m’aurait semblé plus logique. Cela mis à part, je retiens les rêves et les étoiles que créent une passion, c’est joliment dit.

J’aime la façon dont vous vous présentez, avec simplicité. En revanche, votre imagination est rocambolesque. Et on vous lit en se demandant comment vous imaginez ces rebondissements ! et puis il y a ce contraste entre cette histoire très cinéma, et votre écriture très travaillée, où l’on sent votre besoin de nous faire percevoir où nous sommes, où vous nous emmenez. J’ai beaucoup aimé.

On peut dire que vous avez le talent pour entretenir le suspense. A tous les étages ! Difficile de ne pas avoir envie de savoir le fin mot de cette abracadabrante histoire. Car s’il y a beaucoup de savoir faire pour raconter et tenir en haleine, il y aussi beaucoup d’énormités, si peu crédibles. Mais ce n’est pas grave, car c’est un roman, et vous m’avez embarquée dans cette double raison d’espoir.