Muriel Nonette

Muriel Nonette a noté ces livres

2.01
C’est une vraie galerie de portraits tels qu’on les lit dans nos magazines préférés. Bourrés de clichés, comme on aime, et comme on est, c’est un peu nous toutes, c’est bien vu. Ça vaudrait le coup de leur donner un peu plus de consistance, car même si on est dans les carricatures, ça ne nous empêche pas d’avoir quelques idées hors nomenclatures. Enfin je crois !
Publié le 02 Juillet 2024
2.01
Nadine est incroyable, arrivant contre tous les vents à dépasser ses douleurs et les agressions. C’est une histoire forte et je trouve que vous devriez rendre plus réalistes les situations et dialogues, notamment quand elle est mineure. C’est très écrit, parfois un peu vite, chez le berger par exemple, ou sa fuite, et les dialogues sont d’une étonnante maturité pour un enfant, l’échange au téléphone avec Zoé par exemple. Mais cela mis à part, c’est une histoire prenante qui m’a bien accrochée.
Publié le 21 Mai 2024
2.01
Bien sûr qu’il y a une forte part de vies hors du commun dans un roman pour que lui-même sorte du commun. Et quelle que soit l’histoire, il y a l’alchimie qui parfois emporte le lecteur. Je l’ai été… presque. Même si votre roman a toutes les qualités de personnages, de véracité, de représentation des scènes, j’ai trouvé que l’émotion était plus dite que vécue. Nous lecteurs, on se projette, on met nos propres histoires dans ce que l’on lit, et parfois nos propres chemins rendent l’émotion plus difficile à venir. Mais bravo pour votre roman, c’est une très belle histoire.
Publié le 09 Mai 2024
2.4
Prof de français, évidemment ça oblige ! Et le mot est juste, précis, précieux. On comprend vite les personnages, on voit les scènes. Et on se laisse prendre sans résister à cette histoire qui commence et qui promet de nous faire voyager. Peut-être vos mots pourraient-ils laisser un peu plus de mystères, mais je sais que je chipote, j’ai aimé l’histoire et la manière dont vous la conduisez.
Publié le 30 Mars 2024
2.4
C’est un journal, vous le dites dans votre titre. C’est aussi un essai sur la condition des migrants. Et le roman d’un migrant. Ce n’est donc pas tout à fait hasardeux je pense que vous oscillez entre ces trois genres. Comme si vous n’osiez pas tout à fait rester dans la fiction du roman. Puisque ce n’est pas une fiction, mais bien une réalité barbare. Il me semble que ce mélange de styles entretient une distance avec votre lecteur, ce qui ne permet pas, en tout cas ne m’a pas permis, toute l’empathie qu’une telle histoire doit créer. C’est un témoignage très poignant.
Publié le 26 Février 2024

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