L’art des nouvelles, c’est la capacité de transporter en peu de mots, quelques phrases, dans un univers que l’on voit, des personnages que l’on perçoit, et la chute. Et vous avez cet art, nul doute. Il y a juste la chute qui pour moi est un peu facile. Mais je suis tout à fait rentré dans ce récit étrange.

Étonnants choix, je serais curieux de savoir ce qui a conduit votre sélection. Il y a – bien sûr – des portraits que j’ai trouvés plus justes. Sans doute plus d’affinités de votre part j’imagine. Cela dit, merci pour cette concision de bios. J'ai été heureux d'en redécouvrir quelques uns, notamment, Vian, Rimbaud, Khalo.

Joli titre. Certaines nouvelles qui n’en sont pas vraiment (la première peut-être, d’ailleurs dans cette position je trouve qu’elle fausse un peu le jeu)), d’autres qui le sont magistralement. Bien sûr, ça ne peut pas être gai. Mais c’est juste.

Vos mots sont simples, vos mots sont beaux, simplement beaux. Et ils laissent des traces profondes, ils sont aussi généreux. C’est une chance de vous avoir lu.

Cynique et noir, pas de doute, dur aussi (et sans doute aussi au mal), et contrairement à ce que vous dites page 65, sans doute pas du tout indifférent à cette indifférence (autrement les descendants de Sigmund seraient au chômage). Chapeau. Déjà de l’avoir écrit. Et de l’avoir écrit comme ça, avec cette forme là, forte. (et comme la forme c’est le fond qui remonte à la surface…, très fort)