Michel CANAL

Biographie

Après une carrière militaire ponctuée de mutations ou séjours en France, Outre-mer, Afrique et Balkans, modestement auteur, je suis venu à l'écriture pour relater une histoire sentimentale en deux tomes :
— L'éveil de Claire - Ou l'émancipation d'une jeune femme trop sage (294 pages)
— L'éveil de Claire - Journal intime (331 pages)
suivis beaucoup plus tard du petit troisième :
— L'éveil de Claire - Courrier "très intime" (30 pages)
Et d'autres en fonction des circonstances, comme en témoigne ma page d'auteur.

Michel CANAL a noté ces livres

3
Votre deuxième nouvelle m'a également intéressé à plusieurs titres, @Bigmac. Tout d'abord parce qu'elle est une suite à la première, mais surtout parce que vous y écrivez longuement sur la Réunion, île chère à mon coeur comme vous le savez, à travers le personnage de Rose. Comme pour la première, j'en ferai un double commentaire : celui d'un simple lecteur et celui, plus critique, de l'auteur exigeant et pointilleux apportant un avis à un confrère, lui suggérant des corrections (communiquées en aparté). — Si j'étais un simple lecteur objectif et bienveillant de ces 38 pages, j'en retiendrais que cette nouvelle est une analyse instructive et très bien documentée sur plusieurs sujets : à la fois des évènements qui ont fait l'actualité (le Brexit par exemple, avec pour corolaire les négociations ardues pour la sortie de l'Europe par la Grande Bretagne et l'élection du président aux Etats-Unis), les championnats de natation, les emplois exercés dans divers organismes de la fonction publique d'Etat et territoriale par les protagonistes mis en scène, la progression statutaire par la voie des concours, les relations hommes / femmes, le machisme, le harcèlement, l'influence syndicale, le manque de motivation d'une frange de fonctionnaires assurés de la sécurité de l'emploi, un panorama touristique des nombreux pays visités par Charles durant son périple post-mandats politiques. Le titre "Elle est morte Adèle" peut être contesté pour le peu de place qu'elle occupe. A côté de personnages féminins et masculins secondaires, Rose tient une place prépondérante justifiant un long développement sur l'île de la Réunion (façon guide touristique) : sa géographie, sa sociologie, ses religions, l'esprit de famille, l'afflux vers la Métropole. Mais le personnage principal reste Charles, toujours brillant, exigeant, en manque affectif et sexuel, obsédé par l'aspect vestimentaire de la gent féminine et la chute de reins. On se laisse porter par une écriture fluide, épaté par autant de connaissances, notant ici ou là quelques maladresses sans grandes conséquences, en suivant la conversion professionnelle de Charles et les tribulations de Rose que l'on peut admirer successivement en famille, s'acquittant des charges d'aînée d'une fratrie nombreuse tout en réussissant ses études et des performances de nageuse de haut niveau jusqu'à la sélection aux championnats de France, puis dans son ascension professionnelle, son rôle d'épouse et de mère. Rien que la recherche documentaire et la somme de connaissances évoquées dans tous les domaines traités méritent les cinq étoiles. — L'auteur analysant cette nouvelle sur le plan structurel et sur le fond sera plus critique. Le titre n'est pas justifié : certes Adèle est morte, mais elle est seulement évoquée en référence à ses aptitudes professionnelles. L'ensemble, hormis le revers électoral mettant un terme aux mandats politiques de Charles, suit la ligne directrice de sa reconversion par la création d'un cabinet de conseil offrant ses compétences aux entreprises et administrations impactées par le Brexit de part et d'autre de la Manche pour résoudre les problèmes sans précédent, nombreux et inextricables. Le découpage fait une place trop importante au "catalogue touristique" de son périple en Amérique latine pour découvrir les pays où il n'avait pas eu l'occasion de se rendre, puis à l'île de la Réunion et à Rose, certes très attachante et exemplaire, mais laquelle ne devient ni une relation convoitée, ni la fiancée, ni la maîtresse, ni l'épouse de Charles. Tout juste en dernière page a-t-elle intéressé Lord Sebastian Killian (sans espoir). En marge de Rose, un trop long développement est consacré à sa famille, comme s'il s'agissait du sujet principal. On peut reprocher (les féministes pourraient s'en offusquer), un regard de Charles sur la femme, trop axé sur l'aspect physique, la chute de reins en particulier revenant de façon récurrente, et sur l'aspect vestimentaire (dans le milieu professionnel) avec pour but affiché de séduire les interlocuteurs. On peut reprocher aussi trop de précisions, dont certaines sous la forme de notes de bas de page, lesquelles auraient un intérêt dans une étude sur les différents sujets traités, mais qui sont hors sujet dans cette nouvelle. Enfin, ce qui caractérise une nouvelle est la chute. Là, on s'interroge ! Il aurait fallu que Rose, catholique dans l'âme, fidèle par conviction, séduite par Lord Sebastian Killian, opère un revirement de situation et lui cède, peu importe s'il se serait agi d'une passade ou d'un vrai coup de foudre. Avec toute mon amitié, Marc, et ma solidarité d'auteur. MC
Publié le 07 Janvier 2017
3
Votre nouvelle m'a intéressé à plusieurs titres, @Bigmac, au point de retarder encore plus la lecture de la longue liste des ouvrages entrés dans ma bibliothèque. Tout d'abord parce qu'elle est une "première", mais aussi en raison d'un je-ne-sais-quoi qui fait que votre passage de la rédaction professionnelle (formatée) à un nouveau genre littéraire m'a rappelé ma propre démarche pour écrire et publier L'éveil de Claire. J'en ferai donc un double commentaire : celui d'un simple lecteur et celui, plus détaillé, de l'auteur accompli, exigeant et pointilleux apportant un avis à un confrère, lui suggérant même des corrections (communiquées en aparté). — Le simple lecteur de ces 34 pages vous dira avec objectivité et bienveillance que cette nouvelle, avec en toile de fond la réussite professionnelle du brillant, sérieux et exigeant Charles, évoluant dans le monde de l'assurance-vie d'abord puis dans celui de la politique, son besoin de séduction (car séparé de son épouse depuis deux ans, il est en manque affectif et sexuel) qui le fait flasher sur la belle Adèle, aperçue dans une rame de métro, des couples (le sien avec Laure et celui d'Adèle avec Bernard) qui se déferont, d'autres qui resteront à l'état de projet (Hélène avec Boris, Adèle avec lord Killian) est écrite en bon français, sans aucune vulgarité, et se lit facilement, agrémentée par le regard "concupiscent" de l'homme sur la femme, séduit à la fois par ce qu'il voit et ce qu'il imagine, l'arsenal de cette dernière pour attirer le regard de l'homme qu'elle veut séduire. Cette nouvelle brosse un panel de personnages, de comportements et de situations vraisemblables auxquels on souscrit volontiers car croisés dans la vraie vie. C'était un premier essai, il est perfectible mais mérite les cinq étoiles et l'encouragement à poursuivre. — L'auteur critique et constructif vous dira concernant la forme d'abord, qu'il vaudrait mieux utiliser la police Times new roman et pour faire moins "pavé" convertir le texte en format A5. Concernant le fond, le passé rédactionnel de l'auteur se ressent dans l'écriture. Le style fait dissertation, analyse, manque de dialogues, est trop impersonnel, comme si les situations étaient relatées par un observateur extérieur. S'agissant d'une nouvelle, elle mériterait d'être épurée de certaines longueurs (par exemple sur la procédure pénale et le divorce avec Laure, le passé catholique d'Hélène) pour mieux se focaliser sur l'approche avec Adèle (le coeur du sujet), le jeu de chacun, l'opportunité de vie en commun qui échouera. Mais l'ensemble reste cohérent. Il me reste maintenant à passer sur votre seconde nouvelle. Avec ma sympathie et ma solidarité d'auteur qui a connu les mêmes difficultés. MC
Publié le 04 Janvier 2017
3
Après Philippe Labro (Tomber sept fois, se relever huit) qui relatait ce sujet tabou qu'est la dépression, le courage dont il faut faire preuve durant le long cheminement vers la guérison, comment on sort grandi de cette épreuve, Sébastien Rapillard nous rappelle que ce mal est toujours insidieusement présent dans le monde du travail. Concernant le fond, son histoire personnelle est riche d'enseignements pour le lecteur. Concernant la forme, j'ai bien aimé le découpage en un prologue rappelant que la dépression peut conduire au suicide, huit chapitres relatant les circonstances sur le lieu du travail, sa descente puis sa reconstruction, l'épilogue, les remerciements (pied de nez aux responsables de sa dépression mais aussi vrais soutiens), la citation "Les trois portes de la sagesse" de Charles Brulhart. La présentation est perfectible : justification du texte, des fautes d'orthographe de plus en plus nombreuses au fil des chapitres. Je remercie Sébastien pour ce partage enrichissant, son récit étant un ouvrage de référence sur la dépression et les moyens d'y faire face pour se reconstruire, qu'à ce titre je recommande vivement.
Publié le 31 Octobre 2016
3
Bonsoir Yann. J'ai terminé la lecture de l'extrait de "Au fin fond de la Bretagne", frustré d'arriver à sa fin en restant sur ma faim, sans savoir comment le commissaire divisionnaire Loïc Floch va venir à bout de son enquête. Mais n'est-ce pas l'objectif d'un extrait de diriger le lecteur "harponné" vers la publication commerciale ? Que dire de votre premier roman policier ? De mon point de vue, vous avez réuni tous les ingrédients pour que la mayonnaise prenne : deux crimes suffisamment odieux pour capter l'attention, des descriptions ciselées des lieux et des personnages pour planter le décor, un enquêteur hors pair (du niveau d'un agent secret, je sais de quoi je parle) par chance bon connaisseur de ce milieu breton brestois si particulier, agissant incognito, le tout servi par une écriture fluide, une mise en forme confortable et une bonne articulation des chapitres. Peut-être avez-vous trouvé votre voie dans la poursuite de l'écriture ? Il me reste à vous remercier, Yann, de m'avoir mis sur orbite pour découvrir votre univers. Dès que je le pourrai, je lirai "Berder la magnifique", car j'ai une âme d'historien. Naturellement, ces compliments s'accompagnent d'une pluie d'étoiles. Ravi de vous avoir découvert. MC
Publié le 10 Octobre 2016
3
Bonjour Roxanna, merci pour le plaisir que j'ai eu à savourer votre nouvelle. Un pur délice d'écriture et un talent fou pour raconter et décrire la progression de cette romance entre Sarah et Ryan en toute simplicité, avec juste ce qu'il faut pour la classer dans le genre érotique. J'aimerais tant avoir votre facilité pour écrire. On sent que vous vous faites plaisir et c'est très bien ainsi. Je ne vous dirai qu'une chose : continuez ! Vous ne serez donc pas surprise que je vous attribue la constellation qui figure au-dessus de cette fenêtre. Un texte à la fois bien présenté, aéré et dans un français parfait, je ne résiste pas à la tentation de vous le dire, même si vous le savez déjà. Nos écritures sont différentes, et c'est cette différence qui fait la richesse de notre langue pour relater des histoires dans une variété infinie de styles. Notre point commun, c'est pour cela que je vous ai beaucoup appréciée, est la qualité de l'écriture, traitant l'érotisme sans vulgarité. Avec toute mon amitié d'auteur. MC
Publié le 05 Octobre 2016

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Le tome 6 de "Macron, Napoléon des temps modernes ?" est publié. J'ai le plaisir de le mettre aussi en lecture gratuite sur notre plate-forme monBestSeller. Bonne lecture à celles et ceux qui souhaitent revivre le fil d'actualité de nos dirigeants, de nos institutions et des événements qui ont secoué la France les derniers jours de juin 2023. Peut-être apprécierez-vous, à l'annexe 5 (page 451 du manuscrit), une allocution du Président Emmanuel Macron selon l'application Nova (Chat GPT). Comme le disait un journaliste bien connu : "Nous vivons une drôle d'époque !" Je peux donc commencer l'écriture du tome 7, qui prend le relais dans la chronique du second quinquennat à compter du 14 juillet 2023.

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