Marie

13 pages de olivier magnier
Marie olivier magnier
Synopsis

Premières lignes:

"Louis, le fiancé de Marie, s’est tué en montagne.
Un homme dont l’expression se grave dans sa mémoire lui raconte : « l’équipe a longtemps marché sur un glacier pentu. Ils progressaient lentement, l’un d’eux jurait dans la bourrasque. Le ciel s’est peu à peu couvert, les nuages se sont amassés autour d’eux et la foudre a fendu la brume… »

Marie peine à voir les flocons, l’éclair. Elle sait ce qu’on lui dit, elle l’a redouté, elle a entendu des oiseaux se cogner à la porte dans le vide de la nuit, elle a imaginé Louis chuter dans des précipices sans fin... "

Publié le 06 Juin 2020

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2 commentaires , 1 notes
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@KellyK Bonjour,
merci de votre lecture et de votre commentaire.
Un point de désaccord cependant: "déprimant, mélancolique, triste, bon à achever ceux qui auraient le moral dans les chaussettes..."
Pas du tout, Kelly! C'est un texte chargé de vie, et surtout serein. Pas de pathos, pas de complainte, pas de gémissement. Vous dites que la mélancolie est belle. Peut-être. Mais j'ai surtout en tête l'avertissement de Flaubert à Maupassant, qui sonne aussi comme une invitation à s'éloigner du pathétique en littérature : "Prenez garde à la tristesse. C'est un vice."
N'y succombons pas...
Très bonne journée à vous!

Publié le 06 Juillet 2020

-Ah ben dis donc on ne peut pas dire que votre nouvelle respire la gaieté, elle est déprimante au possible.Je ne conseille pas cette lecture à ceux et celles qui ont le moral dans leurs chaussettes, cette nouvelle va les achever pour de bon! Après j'avoue que votre écriture est poétique, mélancolique, créative, jolie! Cela fait du bien de lire des phrases aussi bien tournées, aussi bien travaillées car la forme a son importance quand même! Puis le fond est touchant, de toute façon tout ce qui est mélancolique est beau en soi même si cela file le spleen! Nos existences prennent parfois des tournants qu'ils n'auraient pas pris si des événements tragiques n'avaient pas eu lieu. Comme cette jeune femme dans le roman qui perd celui qu'elle aimait dans un accident. Finalement on oublie jamais ceux qu'on a aimés et qui ne sont plus là. Le fantôme des morts qui ont vraiment compté pour nous, rôde toujours quelque part autour de nous. Vous parlez également du poids des années qui peut peser sur les épaules d'un couple, puis de la vieillesse qui est un naufrage comme le disait le général De Gaulle. Merci pour ce partage rempli de tristesse et de beauté.

Publié le 20 Juin 2020
5
Émouvante justesse des mots, entre l'effrayante froideur des glaces et l'éphémère de la vie. Tendre et beau. À lire nécessairement.
Publié le 06 Juin 2020