
Vivre en Algérie dans un des 30 villages socialistes agricoles de la révolution agraire algérienne, entre lycée, pénuries et rires internationaux: une chronique informée, réfléchie, & un point de vue. Cette expérience partagée pourrait-elle contribuer à une meilleure compréhension entre peuples par l'ajout de savoirs nés du vécu, bien utiles, mais pas absolus.
On y vit la coexistence de nationalités méditerranéennes est & ouest, Machrek, Europe du sud, avec l'URSS d'alors et le Maghreb algérien, en ce lieu clos d'un portail et de barbelés, surveillé par un gardien, ex-combattant 1954-62. Ce sont les débuts d'un lycée tout neuf avec les élèves, et les néo-profs (dont moi). Parmi eux, certains, égyptiens, écrivent au tableau la profession de foi... mais en temps heureux avant 1990 etc.
Ce livre est noté par
Une chronique. Un moment inouï de l'Histoire algérienne, une paix joyeuse et temporaire, hélas, mais alors on ne le sait pas, entre citoyens de pays circum-méditerranéens ; une pause de joies et de grâce avant la décennie sanglante des années 90 et des tueries du GIA. Sur ce point, on peut lire, de Boualem Sansal, un très grand et fort discret : "Le village de l'Allemand"., ou quand un fils, vivotant en banlieue parisienne découvre qui était vraiment son père, massacré par le GIA en 1994. Ce pays, l'Algérie est décidément incroyable !
Mon livre en dit quelques instants de grâce t de partage en la pleine mémoire de l'Histoire, un temps mise à distance; Encore un instant, monsieur le bourreau !