Ce roman, c’est une douleur lente, une tension qui vous prend dès les premières pages et ne vous lâche pas.
Dès le prologue, on est plongé dans une scène d'une grande violence : une injustice raciste, crue, frontale, sans filtre. Le contremaître, fait régner une terreur glaçante.
Mais le vrai cœur du récit, c’est la famille. Charles, Margot, leurs enfants, leurs combats, leurs espoirs. On sent que l'auteure aime ses personnages. Leur courage, leur foi, leur solidarité sont ce qui nous tient, nous lecteurs, même dans les moments les plus sombres.
Il y a aussi un souffle mystique, une présence du surnaturel Cela donne au roman un aspect un peu "fable".. ça fonctionne, parce que cette île elle-même – dans sa nature, ses croyances, son histoire – a quelque chose de magique.
Ce n’est pas un livre "parfait", attention. Il y a des passages un peu longs,et il ne faut pas caricaturer le bien et le mal, sous peine de ne plus être cru. Mais c'est un livre de coeur.
Publié le 27 Juin 2025