Ah… les routes qui divergent. C’est très amusant à lire votre opus, amusant n’est pas le mot, c’est un petit saut ailleurs, pas seulement à cause des haïkus (dont on croit à l’intro que l’on va lire un livre composé essentiellement, voire exclusivement d’haïkus), non, la bévue passée, on se prend à ce rythme de ces chemins décroisés. Il y a de jolies phrases, des belles images. Si l’on comprenait tout de suite, sans hésiter, qui parle, ou de qui on parle, s’il n’y avait pas de doutes, quasiment à chaque dialogue, à cause d’un prénom qui manque, d’un tiret en trop ou en pas assez, ce serait une balade un peu triste finalement, mais quand même joyeuse, puisqu’empreinte d’une légèreté à la Jules et Jim. C’est-à-dire, faussement légère. C’est cette ambiguité qui mène la danse et mon intérêt pour votre récit. Merci.
Publié le 02 Octobre 2025