J’ai eu un peu de mal à me retrouver au sein de ces divers mondes bien particuliers et différents. Faire la liaison entre eux, n’a pas été chose aisée. J’ai bien aimé la philosophie de la fin disant que « la vie est une balance qu’on doit sans cesse équilibrer pour ne pas qu’elle sombre ». « Il y-a forcément une vie pour une mort, un courage pour une peur, un bonheur pour un malheur… » . Au fond tout cela est vrai et bien vu et relève du bon sens. Au début du récit, le mot "espoir" est assimilé à de la faiblesse, de la défaite anticipée alors que pour moi, ce mot est essentiel. Nous les humains qui nous posons parfois la question de notre devenir après notre passage sur la terre, cela serait intéressant et déroutant d’imaginer qu’on passe d’un monde à un autre. En tout cas je crois au destin et pense que nous sommes un peu prédestinés même si nous conservons une part de liberté.

Extrait intéressant, on se croirait dans l’armée, dans une école ou au sein d’une grande famille où on formerait les futurs dirigeants de grands pays.Une famille savante, idyllique, multiculturelle. Les personnages ont des grades (lieutenant, caporal) et sont le gardien de l’équilibre, à la fois très physiques mais aussi très intelligents car possédant un véritable savoir. Ils ont des dons magiques ! L’écriture est à la fois soignée, simple et accessible.

Histoire à la fois, sympathique, banale et bien amenée. Vous réussissez à rendre le personnage de Marco mystérieux, attirant et forcément le lecteur que je suis, veut en savoir plus sur celui-ci. Le personnage de Valérie est attachant et un peu extravagant. Elle est sous le charme de Marco ce qui la conduit à réaliser des actions irrationnelles. A la fin de l’extrait, on reste sur notre faim mais je pense que c’est volontaire de votre part. Je n’ai pas vu de fautes d’orthographe et le style littéraire est correct.

Extrait très instructif et plaisant à lire, on est un peu dans le roman historique et j’ai trouvé intéressant d’étudier la seconde guerre mondiale même si celle-ci renvoit à des heures très sombres de histoire Française. En dépit du contexte historique dans lequel se déroule l’action, l’endroit et les personnages sont gais, vivants et vifs. Il est toujours incroyable de se dire que le maréchal Pétain est à la fois le héros de Verdun et celui qui a collaboré avec l’Allemagne d’Hitler et a instauré des lois antisémites. L’idée de tromper l’ennemi en faisant mine d’être de son côté tout en agissant pour le camp adverse est à la fois un choix périlleux, couillu et malin. Cette histoire m’a fait penser aussi au film, la liste de Schindler. Le café bleu est d’une certaine manière un lieu incontournable où les grandes affaires de ce monde se jouent. D’autre part l’écriture est fluide.

Je suis en partie d’accord avec les autres commentaires sur votre page principale, vous avez indéniablement un certain talent dans l’écriture avec un style qui vous est propre, un vocabulaire riche et sophistiqué, j’avoue avoir été un peu admiratif de votre style littéraire ; cela rend la lecture de votre livre plus qu’agréable, j’ai eu l’impression de me distraire en vous lisant tout en m’élevant. Sur le fond, il est vrai que l’histoire part un peu dans tous les sens, il faut suivre mais j’ai bien aimé la dimension psychologique se cachant derrière vos personnages multiples. Le récit de cet homme est complexe, on retrouve un peu le complexe d’Oedipe avec des situations extravagantes voir presque malsaines. On se demande comment l’homme peut s’y retrouver en ayant autant de personnalités à gérer. Il est vrai que l’imaginaire peut permettre à une personne de s’évader et de réaliser des fantasmes ou des actions qu’il ne parvient pas à mettre en œuvre dans la réalité. Je vous mets un 5 pour la qualité de votre écriture et pour l’histoire en elle-même que j’ai trouvé très intéressante, ce qui est logique, vu que j’adore tout ce qui a attrait à la psychogie.