C’est gai, vif, vos personnages sympathiques et attachants, comme le récit d’ailleurs, fin et subtile. Avec un petit british sens de l’humour ! La relation entre ces femmes est vraiment bien construite, avec Rosalyn bien sûr mais aussi la cuisinière et l’intendante, ses amies et avec ces deux vieux lords. J’ai moins aimé les bases de l’évidence de la romance tant ils s’opposent et tant plus on avance plus c’est cliché, ça fait évoluer votre beau roman dans une romance qui je pense le dessert. (dommage qu’il y ait des petites fautes de goût ici et là, aller ’’en’’ courses, offrir ’’le’’ champagne…).

Merci Martin Braase de nous avoir invité dans votre village (et merci monbestseller d’avoir attiré notre regard sur cette sélection). Vous avez une écriture lente, posée, qui effectivement prend son temps. Il se passe peu de choses, au sens que pourraient être des évènements, mais tant sur la transformation tranquille d’Hans Christian. Et sa propre curiosité à la découvrir. Bravo pour votre beau roman, ravie de vous avoir découverte.

C’est dur de dire quelque chose sur rien de précis, dur d’émettre un commentaire sur vos récits. Vous demandez à votre lecteur un exercice difficile (déjà écrire un commentaire n’est pas facile, mais en écrire quatre !...). Car, n’est-ce pas quatre récits bien distincts ? Bien sûr il y a les points communs, assez surréaliste, très bien écrit, avec une foule de petits détails qui donnent de la chair, une intrigue bien maitrisée, une chute presque banale, et plein d’autres points qui rendent leur lecture fluide et très plaisante, mais… je ne les réunirais pas dans le même livre (d’autant plus que votre mise en page est très serrée). Bref, vous avez compris, j’ai aimé, mais abondance de biens…

Pourquoi ne suis-je pas arrivée à rentrer dans le début de votre récit de ma-vie-faussement-modeste-de-baroudeur ? Parce qu’il soliloque trop ? Un peu quand même ! C’est dommage pour moi car il y a ce sujet d’héritage inachevé qui m’attire toujours, les dits et les non dits, ce que l’on imagine, la reconnaissance parentale qu’on continue à chercher après la mort. J'ai insisté, il y a cette romance romanesque de roman (un peu lourd ma formule !), Robert Redford au secours ! Bref, je me suis accroché à lui, ai imaginé sa partenaire très brune (j’ai eu du mal, il me semble qu’elles sont blondes en général) et ai mis mes pas dans les leurs. Belle balade, belle romance, beau voyage (qui à mon avis aurait quand même besoin d’un p’tit coup de simplicité). Mais j’ai aimé, merci pour ce partage.

C’est vrai, il y a un paquet d’émotions variées et vous jouez avec les notres ! Votre écriture fluide rend tout facile. Mais je trouve que justement vous pourriez vous permettre de nous surprendre encore plus, que tout ne soit pas si évident que l’on devine non seulement l’issue, mais aussi les aléas par lesquels elle passe. Sans surtout rompre cette facilité d’écriture que vous avez et qui entraine. Merci de ce partage.