C'est une fleur de Paris'' est une autofiction qui relate les difficultés à se forger une identité culturelle quand on appartient à deux pays , aux traditions , modes de vie très différents et mode de pensée. C'est le dilemme récurrent des ces personnes, nées en France, mais contraintes de suivre leurs parents de retour au pays, parce qu'elles n'ont pas atteint l'âge légal de déterminer par elles-mêmes leur Sort.
A travers ce roman , nous découvrons deux mondes et une recherche de soi , à travers les espoirs et les désillusions. Le personnage principal: Lina, une adolescente de 17 ans porte son regard aussi sur un problème sociétal. Le poids des coutumes et du patriarcat sous lequel ploie la femme.
Ce livre est noté par
@Dalila Agag@ Djamila Abdelli Labiod,
Bonsoir Madame Dalila,
Je vous remercie de partager vos impressions. Permettez-moi de vous dire que j'ai souri par rapport à votre question. Un sourire amical et bienveillant . J'ai pensé: Dalila doit être une toute jeune fille pour que le sort de Djamel suscite de l' intérêt . L'auteure porte une attention particulière à ses lecteurs et ses interrogations. En ce qui concerne la simplicité et la franchise, il me semble que c'est la meilleure façon de simplifier un récit. Surtout, je tiens à un degré d'authenticité étant une autofiction. Donc l'autobiographie et la fiction s'entremêlent. J'aimerais vous dire que l'auteure a dû faire remonter des souvenirs avec la charge émotionnelle qui correspond à chacun des récits, adolescente ou petite fille. Djamel, ce personnage a existé, et je n'en dirai pas plus. J'ai préféré une fin ouverte pour que le lecteur puisse avoir la possibilité d'imaginer sa propre fin selon son fantasme , son rêve , son désir , pour qu'il puisse nourrir l'espoir ou l'espérance dans le cas où il s'approprierait le récit en rapport aux deux personnages, en l'occurrence Djamel et Lina , qui ont comme seule possibilité pour entretenir leur relation ou idylle de le faire en cachette en raison des interdits et tabous que les archaïsmes de certaines traditions imposent. Cet ouvrage qui avait pour titre : La Réglisse de mon enfance a fait l'objet de 5 Masters en littérature en Algérie dont l'un des thèmes est : Littérature de L'Entre-Deux, Déchirement culturel et Déracinement. Le second roman traitre de la jeunesse algérienne ou plus globalement Maghrébine qui choisit l'émigration clandestine pour rejoindre cet ailleurs de l'autre côté de la Méditerranée, qu'elle considère comme un Eldorado, mais à quel prix? Survivre pour Ibiza a fait l'objet de sept Masters2 en littérature. Un exemplaire se trouve à la bibliothèque de l'université de Cambridge et un autre exemplaire à la grande bibliothèque de Montréal. Etrangement, ils ne sont pas écrit de la même façon. Je me découvre au fur et mesure de mes écrits. J'écris sans calculs , c'est comme explorer une contrée inconnue et je raconte au fur et à mesure ce j'y découvre. Et cette contrée , c'est mon imaginaire, accompagné , de ma raison et de ma folie créatrice.
Bien Cordialement.
J'ai lu avec plaisir votre récit , j'ai apprécié la simplicité et la franchise qui vous caractérise ( en tant qu'auteur ) à travers cet écrit . Cependant j'aurais une question à vous poser : à propos de Djamel , en parlez -vs ds vos autres ouvrages ? SI oui , dans quel roman ?
@Aouadi ahmed, @Djamila Abdelli Labiod
Bonsoir Monsieur,
Ce n'est pas une faveur Monsieur de vous envoyer l'ouvrage , car , quel plaisir de pouvoir faire plaisir à l'un de mes lecteurs qui porte un intérêt à mon ouvrage. Je vous l'enverrai dès que possible. Mais , je vous demanderai d'être patient, car j'ai reçu un courrier d'une ville qui est distante de là où je réside de 300kms. Le courrier a mis presque un mois. A tout hasard, si vous ne recevez rien au bout de 20jrs , je vous prie de me contacter par fb, utiliser mon nom d'auteur ci-dessus. Mes vives salutations.
ASSEGWAS Ameggaz.
@Djamila Abdelli
Bonjour Madame,je vous remercie infiniment d'y repondre a ma suggestion, tout en vous demandant une faveur en ce 12 janvier...si cela est possible de m'envoyer votre recit a l'adresse suivante:
B.P. 07, Taghzout W. d'El-oued Algerie.
ou bien de me renseigner ou puis-je le trouver chez nous?
Je vous serai tres reconnaissant.Bonne annee 2024 a votre famille.Mes sinceres salutations.
@Chahrazed Labiod, @Djamila Abdelli Labiod,
Bonjour chère Madame,
Je vous remercie de tous ces compliments. Je dois dire avec franchise que vous m'aviez fait sourire, à l'évocation du nom qui est un homonyme, et il y en a pas mal, d'où mon choix de rajouter '' Abdelli''. Je suis ravie de cette coïncidence. Vous avez touché à une corde sensible en mettant en exergue le fait que les personnages du récit transmettent de l'émotion. Je pense que c'est important, car ceci a dû rendre mes personnages vivants dans votre mental, plus que dans l'imaginaire . Même si diriez-vous, l'imaginaire fait partie du mental( cette petite nuance est pour marquer qu'on peut donner à une fiction l'aspect de la réalité).
Mes salutations chaleureuses.
@Kaki2023, @ Djamila Abdelli Labiod
Bonsoir Kaki,
Je vous remercie pour avoir tenu promesse et cela me touche particulièrement.
Je vous présente mes meilleurs vœux en cette nouvelle année 2024. J'espère qu'elle sera heureuse pour vous et tous ceux qui vous sont chers.
@Aouadi ahmed,@Djamila Abdelli Labiod
Bonjour cher Monsieur Aouadi ahmed,
J'aimerais d'abord vous remercier pour vos impressions. Mais en parallèle , j'aimerais également remercier monBestSeller qui permet ce partage avec d'autres lecteurs. Vous m'aviez fait une suggestion, traduire cet ouvrage en langue arabe. Et comme je ne tergiverse pas. Le moment pour moi des aveux est arrivé. Ce roman avait pour titre : La Réglisse de mon enfance. Il a fait l'objet de 4 Masters en littérature en Algérie dont l'un des thème est: Littérature de L'Entre-Deux, Déchirement culturel et Déracinement. Il a été dédicacé au salon du Sila depuis 2011 jusqu'en 2022. Puis, n'étant plus liée par un contrat, j'ai pris la décision de le proposer sous un autre titre: C'est une fleur de Paris.
Pourquoi ce choix , pourrait-on me dire. En écrivant cet ouvrage juste pour le plaisir, sans m'attarder sur d'autres détails, j'ai dû, sans le savoir ,voulu évacuer malgré moi une déchirure, ainsi est né: La Réglisse de mon enfance, un lien symbolique qui me rattache à mon pays natal: La France. Puis cette déchirure a dû se refermer et la chenille est devenue papillon d'où le titre : C'est une fleur de Paris.
J'aime profondément mon pays d'origine, c'est viscéral, ce serait comme vouloir expliquer pourquoi on aime ses parents. Mais, j'aime aussi mon pays natal, car on est de son enfance comme d'un pays.
L'idée de le traduire en arabe ne m'a pas échappé. Et un critique littéraire de haute facture francophone en la personne de feu Fateh Bourboune décédé l'année dernière , paix à son âme , m'a fait cette proposition. Ayant craint que la traduction du roman se fasse sans saisir l'esprit du roman, j'ai dû décliner cette intéressante proposition.
J'ai écrit deux emails au ministère de la culture en Algérie en leur faisant cette proposition de traduction. Je n'ai pas eu de réponse. Je désirais plus que tout , que non seulement la nouvelle génération se rende compte des progrès réalisés en Algérie en comparaison avec l'ancienne époque, et également établir, par le biais de la littérature, un pont culturel entre deux pays qui ont une histoire commune, une proximité géographique , une diaspora importante, sans compter les binationaux et cultiver des intérêts communs , dans le respect des uns et des autres.
Mes Salutations chaleureuses.
@Aouadi ahmed, @Djamila Abdelli Labiod
Bonjour cher Monsieur Ahmed,
Je sais à quel point dans un parcours de vie, il est agréable que des choses oubliées qui nous sont chères, reviennent en mémoire par le biais d'un roman ou d'autres choses. J'aimerais cependant souligner que ce roman où s'entremêlent fiction et, autobiographie, point à cent pour cent car tout dépend du témoigne que l'on désire apporter et parfois on se sert du personnage principal, pour lui attribuer la destinée d'une autre personne. Par exemple dans la vraie vie , Lina est interne dans un lycée, mais pas sa copine qui a dû subir un mariage forcé. Après le premier tiers du roman, ''les choses' deviennent plus sérieuses''. Car je relate deux'' univers'' avec chacun ses codes culturels. L' Algérie dans un contexte des années 70 avant la décennie noire et la France d'avant la génération dite'' beur''. Si l'on compare avec le monde d'aujourd'hui, on se rendra compte évidemment des progrès réalisés en Algérie à l'endroit de la femme, les archaïsmes des traditions comme la répudiation est abolie. Les jeunes filles poursuivent leurs études et peuvent aller très loin dans leurs études , selon leurs capacités. Cependant , avec la technologie , les moyens de communication, les chaines satellitaires, les frontières culturelles sont oblitérées. Et on peut se rendre compte que dans les usages culturels algériens des choses ont changé. Avant la décennie noire, par exemple, en matière de mode pour les femmes, elles s'inspiraient des tendances de l'Europe, et désormais, c'est plutôt toutes les tendances que les pays du Moyen- Orient proposent. Cependant, on est en droit de se poser la question, pourquoi ce paradoxe: Suivre ce que propose le Moyen- Orient en matière de mode mais vouloir néanmoins résider en occident? La France qu'a connu Lina , ce n'est pas la France d'aujourd'hui. Donc , je vous laisse découvrir le reste du récit en vous souhaitant une bonne journée. Mes salutations chaleureuses.
@Djamila Abdelli
Bonjour,superbe ,je ne suis qu'au debut ,ca m'a rappele ma jeunesse que j'ai passee a Alger en venant du sud.le beau temps,je pense .je serai de retour apres la fin de la lecture,mes salutations....
@Kaki2023,@Djamila Abdelli Labiod,
Bonsoir cher Monsieur Kaki,
c'est pour moi un magnifique compliment de souligner, l'innocence et la simplicité dans cet ouvrage. Car si ce récit a été relaté par l'adulte que je suis , il m'a été insufflé par l'enfant que je porte toujours en moi.
J'ignore qui vous êtes comme la plupart des personnes qui laissent un commentaire. Croyez-moi , Monsieur Kaki , que c'est très encourageant pour moi de poursuivre cette aventure de l'écriture, à laquelle , je n'étais pas prédestinée me semblait-il. Je dois dire que le hasard bien heureux , y a mis de son grain de sel.
Mes salutations chaleureuses.
@djamila abdelli bonjour madame , juste un clin d'oeil pour la simplicité et l'innocence dans votre ouvrage. Je l'ai dévoré en quelques jours. Une belle leçon de vie dans le cadre d'une double culture
Ne lâchez pas !! Vous avez du talent !! la jeune fille est devenue une auteur très inspirante
Au plaisir !
@Tommy Guilbeaut, @Djamila Abdelli Labiod ,
Bonjour Cher Monsieur Tommy,
C'est un enchantement de vous lire. Si mon écrit est de la musique à vos oreilles, vos propos en tant que lecteur, est une petite lumière au fond de mon être. Je suis native de France: Paris, plus exactement, et on est de son enfance comme d'un pays. Cependant, l'amour que je nourris à l'endroit de l'Algérie, mon pays d'origine est viscéral, ce serait comme vouloir expliquer , pourquoi on aime ses parent? Quant au Canada est le troisième pays au monde que j'aime. Je m'y rends tous les ans pour quelques mois, un pays magnifique, que son peuple rend encore plus fabuleux. J'ai visité de nombreux endroits pour en citer que quelques uns: Montréal où réside ma fille, Ottawa, Toronto, La Gaspésie( le Rocher-Percée) Niagara Falls et ses sublimes chutes, Calgary de l'Alberta avec ses lacs fabuleux, Vancouver, et l'été dernier, Charlebois , Québec en Venise.
Que puis-je vous souhaiter? La santé en premier, de réaliser votre rêve en visitant la ville lumière.
AU PLAISIR
@abdelli djamila magnifique tous court !! De la musique à mes oreilles ! Merci pour ce délicieux moment en la
Compagnie de la petite fille !! Je ne connais pas Paris mais vous me donnez le goût d'y aller. Je suis de Gatineau au Quebec au Canada , et mon amie Sarah qui elle est francaise me l'a recommandé . Je n'ai lu que quelques pages mais je sens que je ne vais pas être déçu. Je vous reviendrai quand j'aurai fini. Je suis à la retraite et la lecture m'occupe
Au plaisir
@Sarah Duroche, @ Djamila Abdelli Labiod
Bonsoir chère Madame Sarah Duroche,
J'aimerais vous dire , combien je suis vraiment ravie de vous avoir donné du plaisir par le biais de ce récit. Pour qu'une création littéraire ait un sens , pour un auteur ou auteure, ce qui est mon cas, car c'est ainsi que je perçois les choses, le lecteur insuffle '' une âme'' à sa création littéraire. Le récit n'est pas contemporain et cela vous a peut-être apporté, ces valeurs d'antan où ni les possessions matérielles ni les distractions éphémères étaient une nécessité pour ressentir un bonheur simple. Attendre par exemple une lettre de la personne dont on s'est entichée, est toute une ''aventure'' dans l'imaginaire , avec un sms , je ne pense pas qu'il y ait du romantisme. Et c'est cela le monde d'aujourd'hui. Beaucoup de choses , vite et souvent sans profondeur. Je crois que le monde d'aujourd'hui ne donne pas à une personne le temps de faire son introspection, '' de contempler le monde'' de comprendre le sens ou le but de notre existence. Je souhaite que la suite de ce roman ne vous déplaise pas. Bonne lecture. Mes salutations chaleureuses.
Madame @abdelli djamila , juste un petit mot pour vous dire que je me suis délectée avec la lecture de votre ouvrage, tellement fluide et simple . Une très belle plume que vous avez !
J'ai défilé les pages sans m'arreter . J'ai tellement étais touchée par votre sensibilité et votre sens du détail. Je retrouvais certaines odeurs de mon enfance également. Merci de m'avoir permis de retourner à ma jeunesse !!
Très douce lecture pour se déconnecter du monde d'aujourd'hui. Je ne l'ai pas fini mais je l'ai télécharger pour le lire tranquillement . Merci de m'avoir fait rêver quelque part
Bonne continuation !
@Isabelle Lestine, @ Djamila Abdelli Labiod
Bonjour Isabelle Lestine, je vous remercie de vos impressions et du temps accordé à la lecture de l'ouvrage. Je serai sincère avec vous , car je n'aime pas le politiquement correct , qui est pour moi, une forme d'éviction pour dire ''les vérités.'' La vérité est cependant subjective, car tout dépend, sous quel angle on se place. Un proverbe algérien dit: ''Ne peut sentir les morsures cuisantes des braises que celui ou celle qui marche dessus''. Ceci pour dire, que de par mon expérience d'ancienne immigrée , native de France, j' ai essayé d'éclairer ou d'apporter des réponses aux interrogations éventuelles du lecteur. Ce roman témoigne d'une époque sans calculs. C'est fortuitement, que j'ai écrit cet ouvrage. C'était une nouvelle que j'avais écrite pour le plaisir. Ma fille me l'a piquée et l'a proposée à 3 sites français qui l'ont publiée. Un internaute m'a lancé un défi , celui d'en faire un roman. Après avoir été mise au parfum par ma fille, j'ai décidé de relever le défi, point par orgueil ou par fierté mais pour la femme au foyer que j'avais choisie d'être, après l'enseignement de la langue française , c'était pour moi un challenge en plus d'être quelque chose de ludique. Par quel bout prendre cette nouvelle pour en faire un roman? Car cette nouvelle est le derniers tiers de l'ouvrage. Je décidai donc de m'appuyer sur une histoire d'amour n'ayant aucune expérience. Je tiens à préciser que cet internaute est Canadien et grâce à son encouragement, je me suis mise à la création …L'écriture, c'est comme explorer une contrée inconnue , et l' on raconte au fur et à mesure nos découvertes. Des souvenirs ou réminiscences ont émergé et mon imaginaire a fait le reste. J'ai proposé cet ouvrage à différentes maisons d'éditions Françaises. Aucune d'entre elles n' a donné un avis favorable. J'ai offert cet ouvrage au salon du livre: le Sila à l'ancien ambassadeur de France en Algérie, en la personne de Monsieur Xavier Driencourt , la France ayant été l' invitée d'honneur. Je désirais plus que tout que cet ouvrage permette de comprendre le mode de pensée de deux peuples liés par l'histoire et la proximité géographique, la Méditerranée qui relie les deux pays pour établir une sorte de pont culturel et cultiver des relations d'amitié entre deux peuples qui s'apprécient en réalité, la majorité des étudiants algériens choisissent les universités françaises. Mais affirmer par le biais de médias que la jeunesse algérienne a été formatée pour haïr la France est une calomnie à l'encontre de cette jeunesse car étant un pur mensonge qui alimente la haine au lieu de cultiver l'amitié entre deux pays qui ont des intérêts communs. Ma question: Pourquoi, les Français de l'immigration d'origine européenne sont ils français? Et les français d'origine Maghrébine , sont -ils affublés de ce vilain sobriquet: Beur ou rebeu? C'est de la discrimination, ils sont comme assis entre deux chaises, ni considérés comme totalement français ni complètement du pays de leurs origines. En France, il y a les banlieues. Qui habitent dans les banlieues en majorité? J'ai grandi dans immeuble avec que des français, et je pensais '' français'' avant de rejoindre la terre de mes origines. Je connais les deux modes de pensée. Ce qui me permet de comprendre ces beurs qui se sentent méprisés, marginalisés, et on se demande pourquoi, il y a des zones de non-droits. ''Liberté, Egalité, Fraternité'', cette belle devise , est elle réellement appliquée à l'endroit de tous ses citoyens? Ce n'est pas à moi de répondre à cette question. Mes salutations chaleureuses.
Je partage votre définition de l’intégration et au-delà de ces souvenirs, de ce témoignage, il y a ce réquisitoire politique, comment a-t-on pu fermer les yeux, à tous les étages des responsables, sur ce qu’allait être la vie de ces enfants de la 2ème et la 3ème génération. Et je comprends bien comment votre ouvrage a pu faire l’objet d’études, cela aurait pu / du même être le cas des deux côtés de la Méditerranée. Merci de ce très beau plaidoyer.
@ Kellyk, @ Djamila Abdelli Labiod,
Bonjour Madame, à vrai dire, c'est nouveau pour moi d'interagir sur un site car c'est ma première fois. Ce récit se situe dans un contexte des années 70, à cette époque, il existait ce qu'on surnomme : les boums. Dans un village les us et coutumes sont différentes. Comment, cette jeune fille qui est née en France, qui s'est construite une personnalité avec des paradigmes sociaux Français, doit-elle se reconstruire? C'est aussi une quête d'identité. Je raconte cette génération de l'immigration Maghrébine avant la génération beur. Je m'explique: Le personnage principal, en l'occurrence, Lina, dit : ''En retournant sur sa terre natale pour y terminer ses vieux jours, mon père ignorait qu'il m'avait arrachée à la mienne, j'emportais avec moi une culture une langue''. Si l'on est un peu plus attentif sur certains détails. Elle fait un réquisitoire imaginaire pour démontrer que le terme '' d'intégration '' à l'endroit de ces immigrés nés en France est une appréciation erronée. Intégration dans le Larousse: action d'intégrer. Intégrer dans le Larousse: Faire rentrer dans un ensemble. Ma question: Comment faire rentrer dans un ensemble quelque chose qui s'y trouve déjà? C'est selon moi , une forme subtile de rejet de l'autre. J'ai fait un parallèle avec la transplantation d'organes… Il y a aussi une transmission mémorielle, une sorte de témoignage sans animosité aucune , juste un récit pour témoigner de faits de l'histoire douloureuse entre deux pays qui sont appelés à établir des relations mutuelles de confiance, de respect et d'amitié. Lina a vécu dans un immeuble où il y avait une mixité sociale. Et elle s'identifiait à ces français dits ''de souche'' de façon naturelle. Cet ouvrage , pour des raisons qui me sont personnelles avait un autre titre et a fait l'objet de 4 Masters en littérature en Algérie dont l'un des thèmes est: Littérature de L' Entre-Deux, Déchirement culturel et déracinement. Mes salutations.