Pohèmes mastoïdiens

109 pages de émilie brack
Pohèmes mastoïdiens émilie brack
Synopsis

C'est à la demande de M. Panosse, homme d'entretien à l'Institut de France où siège l'Académie française, que je republie ici l'anthologie que j'avais consacrée naguère aux pohèmes de Jocelyne Bigarreau, cette pohéteuse pétéradante qui ne fut pas pour rien dans l'illustration, la promotion et la défense du gigot d'agneau de pré-salé. "Kand donc allai-vous nou zen remaitre une couche avec cé sublimineu pohaimes qui tant bersèrent ma faule jeunesse ?" nous a écrit ce M. Panosse, dans une langue que ne renierait pas mon perroquet Balthazar. Eh bien voilà, cher M. Panosse ; que ne ferions-nous pas pour un si fringant adorateur de la Muse ? Mais, surtout, ne dites rien à M. Galodarsac, lequel s'est persuadé par auto-hypnose qu'en dehors de l'alexandrin il n'y a pour la pohésie nul salut.

Publié le 23 Août 2023

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4 commentaires , 2 notes
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3
Après la dégustation de cette poilade fichtrement réjouissante – bien qu’un chouia trop roborative si on tente de l’ingérer sans ménager un trou normand –, on reste, non sur sa faim, mais sur une interrogation lancinante : Jocelyne Bigarreau est-elle la nièce illégitime d’Adoré Floupette et de Georges Fourest ? PS : Votre virtuosité "ponctuative" me donne le tournis (bien que cela ne soit pas la raison de la délicate couleur verte recouvrant désormais mes pommettes. La jalousie, sans doute. Je replonge derechef dans mon exemplaire du Drillon. C'est qu'il va falloir potasser pour arriver à ce degré de maîtrise du schmillblique.)
Publié le 08 Septembre 2023
3
Bien, génial ....
Publié le 04 Septembre 2023

@Hugues Cayzac
Je reviens vers vous, car j'ai oublié de vous dire que j'ai beaucoup apprécié votre "petit nazillon frustré qui a défaut d'aller tirer dans les écoles s'assagit dans l'anonymat". Certes, vous vous trompez en ce qui concerne le genre (vous devriez vérifier vos sources, car on vous a mal renseigné), mais je trouve que ce membre de phrase révèle chez vous une véritable âme de poète et je pense sincèrement que vous devriez poursuivre dans cette voie où vous montrez un talent singulier. Maintenant, en ce qui concerne le respect et son apprentissage, vous avez bien fait de me signaler la chose, et je m'en vais de ce pas porter plainte contre l'Ecole paramilitaire de Bienséance de Buenos Aires, auprès de laquelle je me suis pratiquement ruinée pour recevoir de ses professeurs diplômés des leçons de déférence, de courtoisie, de révérence et de civilité. Si je vous en crois, je me suis fait rouler dans la farine, et il ne sera pas dit que je serai restée sans réagir. Merci donc, cher Monsieur, et laissez-moi vous dire que le Guatemala ne peut que s'honorer de vous avoir sur son territoire.

Publié le 28 Août 2023

@alban paulh
Un peu épuisant à la longue : je veux bien vous croire. J'ai peut-être pour excuse qu'à l'origine, les pohèmes ont été postés séparément, au fur et à mesure, sur le site. Sans doute étaient-ils ainsi plus digestes. Enfin, c'est la vie...
Merci toutefois pour votre passage et pour vous être fendu d'un commentaire.

Publié le 27 Août 2023

@Hugues Cayzac
Je suis certaine que les mots dépassent votre pensée. C'est pourquoi je ne vous en veux pas.

Publié le 27 Août 2023

Outre à M. Panosse, je dédie cette republication à M. Monbestseller, qui tant de fois me censura sans autres formes de procès, marquant par là son attachement viscéral à la liberté d'expression - à la condition expresse et néanmoins sine qua non (comme disaient ces grands cons de Romains) qu'elle ne porte pas atteinte aux intérêts du CAC 40 ou à ceux de la papauté. Encore merci.

Publié le 23 Août 2023