Les hommes qui savent mourir

175 pages de ASSILKSEL
Les hommes qui savent mourir ASSILKSEL
Synopsis

Si en général le don se manifeste par des signes annonciateurs chez la personne depuis l'enfance et la manifestation de la prédisposition à embrasser une vocation est évidente, je pense que celui de l'inspiration littéraire et de la maitrise de la plume fait exception à cette logique.Tel un affront à la carrière et au parcours; la passion d'écrire finit inévitablement par se manifester .
Guettaf Mohamed Abdenacer dans son livre "LES HOMMES QUI SAVENT MOURIR" avec une finesse littéraire et un sens aiguisé dans l'emploi des termes, met le lecteur dans un état d'esprit en mesure de dissocier les valeurs sans se perdre dans la dualité.Réaliste sans déconsidération du mystique,reporte l'histoire tout en argumentant la légende sans céder à la ferveur démesurée.
AGGOUN MUSTAPHA

Publié le 14 Octobre 2022

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1 commentaires , 1 notes
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3
Ce qui m’a frappée, dès l’entrée dans votre roman, est la finesse du regard que vous portez sur les événements de l’Histoire, et pour la servir, une autre finesse dans la recherche de la langue, le choix des mots. Tout dans ce livre m’a semblé pesé, pensé, ordonné jusqu’à atteindre un haut degré d’harmonie. Pour quelqu’un comme moi, qui ne connaît rien de votre culture, j’ai aussi aimé la musique des mots de votre langue. J’ai été ensuite sensible à la dimension historique de votre récit, à la richesse de votre documentation, tout ceci contrebalancé par une dimension supplémentaire qui vient se superposer au récit, et que je qualifierais de symbolique et mystique. J’ai vécu cette lecture comme un voyage de fresque en fresque, à travers lesquelles vous m’invitez à passer sans m’attarder, sans m’appesantir. J’ai ressenti parfois un peu de frustration quand vous me proposez des scènes dans lesquelles j’aurais aimé me plonger, ou des personnages avec lesquels j’aurais aimé faire plus ample connaissance. Le titre m’a attirée : les « hommes » qui savent mourir ne sont-ils pas en priorité ceux qui ont su vivre ? La mort n’est-elle pas la logique continuation de la vie ? son apothéose. Pasolini expliquait la mort comme le montage de la vie, ce n’est qu’après la mort du corps, disait-il, en substance, que l’on voit apparaître soudainement le sens d’une existence, un peu comme le montage (le final cut) est au cinéma l’acte décisif qui donne le sens du film. Au-delà de cette lecture, se trouve pour moi un monde étranger (parce que je ne partage pas votre culture, et je pense que la mienne vous semble aussi étrange et incompréhensible), mais je trouve que vous savez poser cette « étrangeté », vous savez la présenter (dans le sens de « présentation ») la mettre à disposition de façon à ce que l’étranger puisse en découvrir une partie, ou au moins sentir naître en lui le désir de s’en approcher. Merci infiniment pour cette lecture.
Publié le 23 Octobre 2022

Hou là ! quel hasard... J'ai découvert votre activité littéraire il y a deux jours seulement, alors que j'étais à la recherche d'un certain Guettaf qui a publié en 2016. Je me suis alors fait la promesse de vous lire, et vous voilà ici même, aujourd'hui. C'est fort, non ? Alors, à bientôt pour un retour de lecture.

Publié le 14 Octobre 2022