Un homme d'âge mur part en voyage, loin. Il erre au soleil dans une ville en plein carnaval. Le récit balance entre ses souvenirs et ce voyage. Avec pour toile de fond le changement climatique, nous allons voir cet homme rangé glisser vers l'anxiété, l'insupportable, et dériver. Son errance le mène à essayer le sexe dépravant et sans joie, à croiser les mauvaises personnes, à sombrer dans l'angoisse, jusqu'à commettre le pire.
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Il y a à la fois un côté assez addictif dans ce long monologue, cette lancinante narration, et son contraire, une certaine lassitude qui arrive plus vite qu’on ne le veut. Addictif, le sujet, la prise de conscience, l’addition des contrastes, et cette manière d’écrire tout haut, comme si vous racontiez à quelqu’un assis à côté de vous. Et son contraire, on aimerait un peu d’accidents, de cassures, quelque chose qui rompt la monotonie, et aussi d’avoir la nécessité plus que tout de suivre son évolution. Peut-être un peu de roman finalement ?