Drame sombre sur la solitude et la détresse affective.
Brigitte est une jeune femme célibataire, sensible et sensuelle, qui vit très mal son extrême laideur. Elle rencontre un travailleur clandestin, Sofiane, qui devient son amant.
À l’occasion d’une brève visite auprès de ses parents, elle se remémore sa jeunesse solitaire et triste. À son retour, son amant a disparu sans laisser la moindre trace. Elle se jette alors à corps perdu à sa recherche, et rencontre des personnes peu recommandables, les petites frappes du Café des Sports de Monsieur Robert, qui l’entraînent dans une descente aux enfers sordide et fatale. Nota : ce roman est la version expurgée d'un autre roman bien plus réaliste, lui aussi sur amazon "15 de chute" que j'ai publié sous le pseudo Bernard Scortator.
Ce livre est noté par
@Capucine Fleur. Merci pour les commentaires très inspirés. Je me pose en effet comme simple spectateur. Et cette jeune femme, qui m'a inspiré ce roman et que je n'ai vue que quelques secondes dans le hall d'une tour d'habitations, lorsqu'elle croise ce groupe de jeunes adultes immobiles, m'avait ému par son extrême laideur, et davantage, des années plus tard, quand j'ai appris son destin tragique.
@Daniel. Merci pour votre note et vos commentaires très argumentés. Cela me touche d'autant plus que mon héroïne Brigitte, que je n'ai vue que très brièvement au bas d'une tour d'habitation au moment où elle croise Sofiane et ses deux amis pour la troisième fois, est bien davantage qu'un personnage de roman. Il s'agit en fait d'une sorte d'ouvrage d'hommage posthume très largement inspiré de personnes, de lieux et de situations réelles.
@Florina Salerno. Remarque pertinente. Peut-être ai-je cherché inconsciemment à mieux montrer la détresse de mon héroïne. Un petit défaut sans doute dont je n'ai pas donc pas toujours conscience. Cela me fait penser aux "vieilles vieilleries" du poème de Rimbaud : le buffet. Bref : mea culpa. Mais pas à 100 %.
Votre synopsis donne envie de découvrir votre ouvrage, dont l’originalité transparaît déjà. Cependant, la première phrase se révèle un peu ardue : « pratiquement, lentement, pesamment, progressivement » — pas moins de quatre adverbes. Est-il nécessaire de les conserver tous ? Leur accumulation alourdit le rythme et de dilue l’intensité de ce que vous souhaitez exprimer. Moi, je proposerais bien : « Brigitte attendit que la salle soit presque vide avant de se lever, la tête lourde, comme un boxeur sonné qui reprend ses esprits et mesure peu à peu l’étendue de sa détresse et de sa solitude. »
Cela dit, la suite du texte semble trouver un meilleur équilibre, et l’élan narratif s’en ressent (je n’ai pour l’instant parcouru que les premières pages).