La gauche est-elle encore une alternative? Voici un « rapport » sur la gauche et ses erreurs. Direct mais solidement argumenté, le diagnostic, quoique nuancé, est souvent sans appel et contient un certain nombre de vérités dérangeantes.
A force de (se) tromper, la gauche a perdu son sens de l’orientation.
A côté de dérives classiques (bureaucratie, égalitarisme, assistanat, etc.) et des occasions manquées – comme les plus récentes crises des dettes – la gauche additionne les erreurs qui l’amènent à n’être plus que l’ombre d’elle-même.
Les faux pas se multiplient.
Ainsi, la gauche pourrait tout simplement perdre son sens et disparaître.
OUVRAGE EPUISE - Suite, actualisation et mise à jour complète dans "LA GAUCHE EN MARCHE ARRIERE" à paraître aux Editions Amalthée (février 2020)
Ce livre est noté par
"LA GAUCHE EN MARCHE ARRIERE", mise à jour entièrement revue et enrichie, est publiée aux éditions Amalthée.
Pour commander le livre (version imprimée ou e-book) : www.editions-amalthee.com/catalogue-livres-editions-nantes/essai/la-gauche-en-marche-arriere/
Pour plus d'information, des extraits, des commentaires et les idées de l'auteur, visitez la page Facebook www.facebook.com/mikeconomics/
Le lendemain même de la parution de « Gauche : Le jeu des neuf erreurs » Bruxelles fut à son tour frappée par des attentats islamistes. En ce temps-là, nul ne se doutait qu’Emmanuel Macron deviendrait Président de la République française en s’émancipant d’un parti socialiste liquéfié. Beaucoup n’imaginaient pas l’hypothèse du Brexit et l’interminable feuilleton qui s’ensuivit. Personne n’aurait parié sur l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, la montée de l’AfD en Allemagne, la mise sur pied d’un gouvernement national-populiste en Italie, etc.
Bien que paru avant ces événements majeurs, « Gauche : Le jeu des neuf erreurs » mettait en avant une série d’erreurs dans lesquelles la gauche a, à de rares exceptions près, continué de s’enfoncer depuis. Cela eut pour résultat un certain nombre de défaites, voire de déroutes électorales et une perte continue d’influence sur le terrain des idées.
Actualiser le constat, développer certains points et les mettre en perspective avec ces faits nouveaux s’imposait donc.
C'est l'objet de « LA GAUCHE EN MARCHE ARRIERE - Où sont passées les politiques progressistes ? » qui sera publié en février 2020 par les éditions Amalthée et sera disponible dans toutes les bonnes librairies et en ligne.
Plus de 15 000 lectures pour mon livre "Gauche: le jeu des neuf erreurs".
MERCI à tous et toutes.
Merci pour vos commentaires et critiques (publiés ou non).
Mon livre "Gauche: Le jeu des neuf erreurs" est disponible en ligne depuis le 21 mars 2016. Neuf mois et 7500 lectures plus tard -merci aux lectrices et lecteurs !- le diagnostic dressé me paraît, malheureusement, plus juste que jamais. Non seulement en France, où l’état de « déboussolement » de la gauche se manifeste, notamment, par la dispersion des candidats à la primaire… et en-dehors, mais partout en Occident avec, entre autres, l’arrivée au pouvoir de Trump, reflet de la montée des populismes et de l’impuissance « progressiste », le Brexit, le changement climatique en cours, le bricolage politico-bancaire italien, etc, ainsi que l’attitude face au totalitarisme religieux. Rappelons ici que mon livre fut mis en ligne la veille des attentats de Bruxelles. Ces lignes sont écrites au lendemain des nièmes attaques de même origine à Istanbul et à Bagdad.
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Quelques brèves réactions aux commentaires publiés sur le livre sur www.monbestseller.com.
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@B. Tirchi: Vous avez été parmi les premiers à voir dans l’islamisme « modéré » une supercherie, et je n’ai fait que vous suivre. Le régime d’Erdogan atteste ce constat presque chaque jour. Et, malgré tout, une grande partie des dirigeants européens (de gauche ou de droite, soyons justes) continuent à se faire les avocats d’une entrée de la Turquie dans l’UE.
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@escarmelle: Avez-vous retrouvé Jean Jaurès dans votre lecture?
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@PatZak: Gauche et droite sont régies « par un étrange mimétisme », dites-vous. C’est probablement sur l’Europe, la politique économique et l’emploi que ce constat est évident.
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@Max Axel Bounda: L’ouvrage vous a-t-il finalement « tapé dans l’œil » comme son titre ?
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@luc guillaume: Merci pour le qualificatif stendhalien, que l’auteur est, modestement, loin d’atteindre. « L’histoire de la gauche nous échappe, appartient à une caste qui semble n’avoir plus rien à justifier. » Constat terrible en effet, sentant l’Ancien Régime. Au fond de l’hiver, on ne sent pas poindre le soleil…
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@Parcoureur: Heureux que vous n’ayiez pas trouvé dans le livre les « phrases toutes prêtes de la langue de bois de nos politiques ». En effet, la gauche n’a pas pris le contrepied de la droite, sur la sécurité routière, alors qu’elle s’est pris les pieds dans le tapis (?) sur l’insécurité en général.
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@jlkBlackburn: Rien à dire de plus: les élites mainstream -de gauche comme de droite- se sont non seulement enlisées mais ont enlisé « leurs » citoyens devenus des consommateurs passifs (au magasin et ailleurs) et des spectateurs permanents (sur les écrans, Facebook etc.).
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@jégé : Dommage d’avoir supprimé votre commentaire, qui venait nourrir le débat. Je n'ai pas de problème d'être qualifié de "social libéral" (ce qui en France... ou aux USA -pour des raisons inverses- est souvent insultant), quoique je sois parfois plus radical.
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@Evelyne Schol: « Le socialisme existe-t-il encore ? » On se le demande, et Jules Destrée a matière à se retourner dans sa tombe. Lorsqu’on vit « le cul dans le beurre », veut-on se battre pour soi-même et encore moins pour les autres ? Votre insistance sur les abandons de souveraineté (de l’Europe à l’euro) rencontre la mienne, et celle de « souverainistes » (parfois à gauche et souvent peu entendus).
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@A.K Guettaf: Merci pour votre critique. Je pense que je parle du temps d’aujourd’hui (et même parfois de la météo de demain). Il y a 25 ans, Mitterrand poursuivait son second mandat au petit trot (quoique Rocard fut à l’origine d’un rapport sur les retraites… que la gauche semble toujours n’avoir pas lu !). Clinton et Blair n’étaient pas encore au pouvoir (pour une "3ème voie" qui tourna en voie moyenne ou en voie de garage). Tout le monde se laissait bercer par le « grand marché européen », etc.
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PM : Le livre est aussi disponible en version PDF sur http://www.mikeconomics.net/home/gauche/
Citer Jaurès et Elisabeth Lévy dans le même ouvrage relève d'une très grande audace. Vous vous demandez si on doit blâmer celui qui annonce la météo? Monsieur, sauf votre respect, vous annoncez le temps qu'il faisait hier, et les jours d'avant, en dénonçant les affres de la mondialisation, l'échec de l'Europe,ou les méandres de la consommation. Je passerai sur votre chapitre sur l'islam et cette si grande difficulté que vous semblez observer dans l'espace public à le critiquer, et vous invite simplement à écouter les déclarations de campagne de la plupart des candidats aux présidentielles en France, pour vous prouver le contraire. Ce livre aurait été à l'avant-garde il y a 25 ans. Aujourd'hui, cela m'apparaît comme une énumération partielle et partiale, très pertinente par moments, improbable à d'autres, avec, il faut bien le dire, des propositions (surtout pour la taxation du travail vers le capital) qui sont fort intéressantes. Je ne partage pas toute votre analyse, mais plutôt vos conclusions (ça arrive!) et vous félicite néanmoins d'avoir synthétiser une pensée qui s'exprime de façon plus exhaustive par essence, vu les sujets abordés. C'est du boulot!
Le point de vue de Marcel Gauchet vaut toujours la peine. Lire "La gauche ne sait plus penser le progrès" sur http://www.marianne.net/gauche-ne-sait-plus-penser-progres-100244425.html
A propos de points de vue. Pourquoi supprimer ses commentaires (ex: @jégé)? Cela appauvrit le débat.
@jégé: C’est Audiard qui viendrait probablement le mieux à la rescousse pour réagir à votre « critique ». A moins que Voltaire…
Réaction très française (je n’ai pas dit « franchouillarde ») qui consiste à critiquer celui qui dit plutôt que ce qu’il dit.
Réaction typique de notre époque où on blâme celui qui annonce la météo plutôt que le temps lui-même.
Réaction malheureusement répandue à gauche (quoique pas seulement) qui disqualifie le propos parce qu’il ne viendrait pas du « bon côté ».
Merci néanmoins à un des « malheureux représentants » de la gauche (la vraie, la pure, probablement, et je le plains) d’avoir pris la peine d’ouvrir mon livre.
Mes « connaissances pseudo-historiques » sont apparemment trop « sommaires » pour que j’en dise davantage.
Bonjour @Mike Guillaume, le titre de votre ouvrage m'a
frappé dans l'oeil et je suis entrain de le lire! Je reviendrai vers vous pour les commentaires.
Je viens de publier la Perle de l'Ombre et je vous
invite à le lire et à me laisser vos impressions!
@B. Tirchi: Merci pour votre commentaire, qui m’a touché à plus d’un titre. En effet, au milieu d’un obscurantisme tantôt voilé (?) et quotidien, tantôt fanatisé et sanguinaire (deux facettes d’une même réalité, comme vous et nous le disons et comme beaucoup ne veulent pas le voir –ou le dire), il est trop rare d’entendre des voix comme la vôtre.
Cela n’en donne que plus de poids à votre avis… et à votre message de sympathie, que je vous retourne bien volontiers.
Votre courage se fait parfois trop rare sous nos cieux…
J’ai lu le chapitre relatif à l’islamisme : pertinente analyse qui se lit avec délice. J‘ai presque dit la même chose dans l’article publié par le quotidien El Watan du 12/02/2012 (L’islamisme « modéré », une supercherie). Je profite pour exprimer toute ma sympathie à l’auteur et aux Belges victimes, ces jours-ci, de la barbarie intégriste. Nous avons connu cela dans les sombres années 1990, tandis que les sociétés bien pensantes (surtout la gauche) qualifiaient ces criminels abjectes « d’opposition armée » ...