Catarina Viti

Biographie

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Les textes que je soutiens actuellement en tant que membre mCL :

*** "Malouna - Histoire d'un prisonnier" Markus Kline
*** "Gabriel est parti" de Gabriel Monestier
*** "Mortelle cavale" Eros Walker
*** "Une montagne sur tes os" Corentine Dumaine

Catarina Viti a noté ces livres

3
J’ai relevé deux époques d’écriture dans ce texte (est-ce que je me trompe ?). Je préfère la première : symbolique, ramassée, annonçant à merveille une tragédie sans la dire, en évoquant seulement son décor. La seconde écriture (en tout cas, pour moi) n’est plus irriguée par la même veine. On est projeté dans la narration tendance actuelle : on dit tout.. Des fois que le lecteur ne sache comprendre tout seul. Et pire encore, on alterne les points de vue, genre « roman choral » (allez voir ce que je pense de cette forme de paresse littéraire, j’ai fait un article là-dessus). Dommage ! Vous avez un thème, des personnages, un cri, une blessure intérieure qui a besoin de ce hurlement. Mais, pour moi, vous êtes passé à côté de votre livre. Disons (et vous êtes, je pense, assuré de ma profonde sincérité ou en tout cas de ma sincère implication) que ce livre va revenir dans une dizaine d’années (ou avant). Bien entendu, cela n’est que mon avis (et je suis pénible et déplaisante, autant que vous le sachiez. Pas autant qu’Hélène Franck du service manuscrit du Dilettante [mais je m’entraîne]), et je peux me tromper. Aussi, je vous octroie les 3 étoiles de la recommandation de lecture.
Publié le 23 Juin 2025
3
C’est un livre à énigme. C’est peut-être une métaphore. En tout cas, c’est un texte qui nourrit, intrigue, interroge, fourrage. Je pense que chacun peut le lire à sa façon, et opter pour la conclusion qui lui parle à un instant donné. C’est un texte dense, initiatique. Un de ces textes qui naît quand l’écriture s’impose sans rien promettre en échange. L’univers est kafkaïen, le ton orwellien ou "huxleyen", bref, nous sommes dans l’imaginaire, la dystopie, la Caverne, un peu tout ça à la fois, mais avant tout, nous sommes à Zatrivonya : un pénitencier, une maison de redressement de l’esprit dans le but de construire des êtres dignes des vertus projetées par Maman. Des êtres toutefois fascinés par un mystérieux couloir 18. Mais qu’est-ce vraiment que Zatrivonya ? Qui est Maman ? Que représente véritablement le Couloir 18, si toutefois il n’est pas une chimère ? Le roman de Makus Kline éveille des questions, bouscule les certitudes. C’est un texte rare ; une chance de pouvoir le lire. Toute oeuvre littéraire est un labyrinthe.
Publié le 17 Juin 2025
0
Bonjour, chère autrice ou cher auteur (j’hésite). Votre texte est particulièrement réussi. Vous avez trouvé un ton, une posture (RAL), un tempo (équilibre entre punchlines, sensualité et auto-dérision), une distance (assez prêt, assez loin), (surtout ne vous embarquez pas dans la psychologie, vous feriez écrouler l’édifice qui est en équilibre. Si cet aspect vous manque, développez-le ailleurs, dans un texte qui s’y prête, pas dans celui-ci, de grâce !) : c’est cela même : vous avez trouvé la bonne distance où le lecteur peut s’installer, imaginer et ressentir sans être dérangé par des effets de style ou des leçons de moraline tapie dans les recoins de certaines phrases. Vous l’aurez compris, j’apprécie ce texte tel que vous nous l’offrez. J’ai cependant été étonnée de le voir changer de catégorie. Selon moi, il doit impérativement rester en « érotique », car c’est sa dominante, son sel, sa raison d’être. Et pour une fois que nous aurions un vrai beau texte dans la catégorie érotique, ce serait l’occasion de célébrer et votre texte et le genre généralement si mal mené qu’il ôte d’entrée toute envie d’y aller voir. Merci infiniment pour ce partage d'expérience et bravo pour la maîtrise de l'outil !
Publié le 14 Mai 2025
3
J’ai lu une demi-douzaine de vos textes. Partante pour lire la totale ! C’est du brut, et même, allez, je pense qu’on peut qualifier votre écriture d’art brut. Il y a dans vos lignes, une liberté, un vent de folie douce, toute la fragilité de l’humain, une énorme générosité (vous écrivez pourtant sur vous-même, sur votre quotidien, sur la vie à travers votre lorgnette... eh bien, malgré cela, il n’y a pas d’égocentrisme, il y a l’inverse : quelque chose de doux, d’animal, même dans vos moments de sauvagerie, comme si, parfois, vous vous étiez guéri de l’humain). Bref, je cause, je cause... 3 corazones pour encourager les passants à s'arrêter devant vos textes.
Publié le 03 Mai 2025
3
Chère Josiane, et dire que j’ai failli passer à côté de votre livre. Commençons par évacuer les deux écueils qui ont failli, telles des Charybde et Scylla de carton-pâte, me faire manquer l’embouchure vers ce petit joyau. Le titre en premier. Et vous n’y êtes pour rien ! J’ai fort bien (et grand mal m’en a pris) connu quelqu’un qui disait cela, à l’envi, « Le roi n’est pas mon cousin », et dans des situations absurdes. En deux : la catégorie « Témoignages ». Alors, là, un twist fatal a fait dérailler ma pauvre cervelle. Que s’est-il passé ensuite ? Un blanc. Le blanc du satori silencieux, il faut croire. J’ai pris un plaisir indicible à lire vos textes. Votre écriture est d’une maturité rare sur un site comme le nôtre. Sans effet de manche, vous répondez à une ambition littéraire réelle. Votre œuvre interroge le réel non pour s’en plaindre, mais pour l’habiter plus intensément. Le non-dit, le ton d’une parole, un détail du langage prennent sous votre plume des proportions existentielles. Vous nous entraînez dans le ténu, l’ambiguïté ; vous faites parler les interstices, les blancs, les glissements, vous réussissez à rendre le quotidien mystérieux, presque métaphysique. À tout cela vous ajoutez une auto-ironie, un ton libre, charnel, tout en maintenant un engagement affectif et politique discret, mais constant. Je n’ai pas peur de le dire : votre texte est rare. Mille mercis d’avoir investi quelques € dans une mise en avant. J’aurais été tellement déçue de passer à côté d’un si bel ouvrage. Un immense merci. Et bonne chance à votre texte que d’ores et déjà je porterai autant que cela m’est possible. Trois coeurs pour recommander la lecture. PS : chère autrice, il "faut" répondre à vos commentateurs, ne serait-ce que pour leur dire ///(ce que vous voulez)
Publié le 26 Avril 2025

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En ce moment, sort, sur monbestlibraire.com, mon roman « mosaïque » autrefois intitulé « Sweet Memory », retravaillé au niveau de l’écriture et renommé « A nos plus belles blessures ». Un titre qui lui sied, puisqu’il s’agit de 9 portraits de patients, tous blessés dans le corps et l’esprit, dont on découvre l’étrange Beauté. Avec quelques années de distance et de recul, je sais que ce livre est important pour nous tous. Et, dirais-je, peu importe qui en est l’auteur. Ce détail est sans importance. En revanche, l’histoire derrière l’histoire me paraît essentielle et, encore une fois, qu’importe qui l’a vécue. Si vous souhaitez découvrir le « storytelling » — comme on dit de nos jours —, de « A nos plus belles blessures », suivez le lien.

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