Charlotte Dubreuil
Présentation

Lectrice passionnée, ancienne étudiante de lettres modernes ayant basculé vers les langues et l'interprétariat, je dévore les livres qui me tombe sous la main et me régale des nouveaux talents que je traque sur ces pages. Peut-être un jour oserai-je y faire lire mes poèmes...

Charlotte Dubreuil a noté ces livres

5
Bonjour Daniel, Allez, une fois n'est pas coutume, je donne cinq étoiles car votre extrait (trop court à mon goût !) me met de bonne humeur en début de week-end. Ne voudriez-vous pas nous en donner un peu plus pour nous décider à acheter la version complète ;-) Je plaisante et je marchande du même coup mais j'ai retrouvé avec plaisir votre plume vive, élégante et précise et vos traits d'humour m'ont charmé. Évidemment, je suis une cible facile car j'aime les chiens, comme vous je le devine... En tout cas chapeau bas pour cette plongée (trop brève je le répète) dans la psyché de Pilou, le beauceron bavard ! Au plaisir de vous lire de nouveau...
Publié le 19 Janvier 2024
1
Après le joli livre de Philippe Lévy et la pépite de Daniel Mauleine, légère et délicate, la grosse cavalerie ! L'érotisme troupier dans un langage grossier et indélicat, pour un ouvrage sans intérêt stylistique ou narratif... Je suis accablée et j'abandonne après un peu plus de trente pages. Même dans les pires pages de Gérard de Villiers, je ne suis pas sûre de pouvoir trouver des citations aussi dignes de prix de mauvais goût que ces quelques lignes glanées au hasard au milieu d'un torrent équivalent d'érotisme de gare : « Il se leva d’un bond mais il était trop tard, la vision de petits seins ronds et haut perchés et de la motte de son sexe nubile vierge de tout poil s’était imprimée sur sa rétine » ou encore « […] pourquoi l’avoir invitée à se servir à boire, puis avoir fumé une cigarette avec elle sur le perron alors qu’ elle venait d’écarter les cuisses sur sa table de cuisine suffisamment pour lui faire admirer sa chatte presque frétillante[…] ». Mais tout cela précède de quelques lignes le moment inoubliable de sensualité ou le personnage se décide enfin à « lui introduire son médius dans la chatte ».... Comment peut-on écrire des pages aussi médiocres et de surcroît ne pas avoir l'idée de classer le roman dans la catégorie érotique ?
Publié le 08 Octobre 2023
3
Merci pour ce partage pour commencer... Je fais donc un pas de plus dans les œuvres mises en avant par le site dans les actualités en vue du "prix-concours". Je livre sans détour, comme à l'ordinaire ce que m'a inspiré la lecture. Il s'agit d'une histoire terrible sans aucun doute et d'un témoignage parfois poignant bien plus que d'un roman et l'ensemble est écrit dans un style à mon goût trop peu travaillé et minimaliste. Mais surtout, c'est encore une histoire de femme cabossée comme tant des autres œuvres de la sélection... Après le Homard adulte d'Isabelle Blondeau, Le Rock in Riyad de Magali Carillo, L'Homme qui n'existait pas de Cerise Guy (j'ai parcourus les deux derniers sans encore les noter) , voilà encore un ouvrage qui laisse croire que la littérature féminine se résume aux mêmes thématiques passionnantes surement mais à la mode sans aucun doute...
Publié le 08 Octobre 2023
4
Bonjour Daniel, Je voudrais commencer par signaler que, comme pour ma lecture précédente, j'ai bien hésité sur la note... Je vous aurais volontiers accordé des dixièmes pour tendre vers 5 - 4,9 :) -mais cette possibilité ne m'étant pas offerte, je garderai mon 5 pour mon panthéon personnel où trônent des œuvres comme les Mémoires d'Hadrien que vous citez volontiers. A ma modeste mesure, je voudrais vous dire Bravo. J'ai beaucoup aimé votre roman juste, fin, émouvant,, profond et délicatement écrit. Sans la page "Actualité" qui me guide souvent dans mes choix je ne me serais peut-être pas lancée dans les aventures d'un prof, mais quelle découverte ! Une fois happée par le roman, je n'en ai pas lâché la lecture. j'y ai en outre retrouvé, délicatement glissées, des références à des œuvres et des penseurs que je connais et apprécie. D'ailleurs le passage sur la photographie n'est-il pas nourri de Roland Barthes ? Alors pourquoi pas 5 ? Peut-être parce que je vous en ai un peu voulu de me conduire à m'attacher de la sorte à un personnage de prime abord un peu Houellebecquien et qui au début de son itinéraire m'agaçait. Peut-être aussi pour me venger d'avoir été émue aux larmes par la fin du roman... Encore une fois je suis très admirative et j'ai l'impression d'avoir découvert un auteur et un vrai roman qui vibre de vie et qui je l'espère figurera un jour ou l'autre sur la table "Coups de cœur" de ma librairie. Bien cordialement, Charlotte
Publié le 03 Octobre 2023
3
Merci Philippe pour ce joli partage. Je ne vais pas jusqu'à 4 étoiles mais peu s'en faut ! il manque décidément des échelons dans cette évaluation sur 5... J'ai aimé le travail très concerté sur la langue et certaines scènes à l'ambiance bien campée. L'ensemble se tient et semble se détacher d’un peloton d'œuvres écrites par de plus ou moins talentueux amateurs, bien plus d'ailleurs que mes précédentes lectures romanesques sur le site. Mes réserves viennent du côté peut-être un peu daté qui émane de l'ensemble du roman. Vos critiques monbestseller évoquent Giono... Certes mais il n'y a qu'un Giono, inégalable, inimitable... Loin de moi l'idée que vous cherchiez à vous inspirer de lui, sans doute n'y avait vous pas songé. Mais j'ai eu un peu l'impression de lire un vieux roman déniché au hasard dans la bibliothèque de mes parents... J'espère, cher Philippe, que ma franchise ne vous déplaît pas car je reste admirative de votre travail qui compte néanmoins parmi mes meilleures lectures sur le site que j'avais délaissé ces dernières semaines. Bien cordialement.
Publié le 03 Octobre 2023

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