La fin de votre biographie m'indique que ce n'est apparemment pas la modestie qui vous étouffe....Je me moque de vous sans méchanceté mais avouez que vous donnez le bâton pour vous faire battre tout de même. Je reconnais que j'ai apprécié votre roman même si j'ai eu parfois du mal à vous suivre par exemple lors de la scène avec le personnage principal qui se retrouve piéger dans un puit. Il est vrai que l'instinct de survie donne à l'homme avec un grand H des ressources qu'il pourrait ignorer. Les personnages de votre roman sont à la fois simples et attachants, l'ambiance villageoise chaleureuse que vous décrivez avec tout le monde qui se connaît m'a aussi plu. Les actions se situent dans des endroits perdus au milieu de rien à la campagne, avec des animaux dont il faut s'occuper donc je me suis un peu évadé grâce à votre bouquin. D'autre part, je reconnais que votre écriture est à la fois sophistiquée et talentueuse, vous réussissez à faire des phrases longues, joliment tournées avec un vocabulaire et des expressions riches. Je m'arrête là car sinon je sens que vos chevilles vont bien enfler.

Ces bonnes femmes, pardonnez moi l’expression mais elles sont terribles! Heureusement que toutes les femmes ne sont pas des manipulatrices! Je n’ai pas lu l’intégralité de votre récit mais vous montrez bien au travers de celui-ci que la manipulation est un long processus qui se met en place petit à petit et insidieusement par des détails qui en disent longs sur la suite des événements. La personne se désintéresse petit à petit de vous et puis en vient à enclencher un mode opératoire qui a pour but de vous détruire mentalement. On peut le voir au travers de l’histoire d’amour entre Vesna et le narrateur. Ce mode opératoire destructif vous le mettez bien en avant dans une belle langue Française donc je vous félicite! Vous illustrez bien non sans un certain talent et non sans une certaine finesse psychologique comment Vesna s'éloigne de son mari, puis se montre indifférente à lui avant d'exploiter sa faiblesse mentale.

Le narrateur en question, je ne voudrais pas dire mais la vie est belle pour lui, c’est un sacré veinard. Il est infidèle avec ses femmes, se paient le luxe d’avoir plusieurs maîtresses et celles-ci sont si cruches qu’elles ne lui en veulent pas de les faire souffrir. Elles sont à son service, trouvent cela normal et acceptent en retour de se faire tromper du matin jusqu’au soir. Après tout cela on dira qu’il aime les belles femmes intelligentes. Je dirais qu’il a une drôle manière de les aimer ou plutôt qu’ils les aiment comme cela l’arrange.... Il possède un empire financier, tu m’étonnes pour attirer certaines femmes, cet argument n’est pas négligeable… Sinon pour la forme, j’ai bien aimé vos photos sur certains endroits à Paris, cela a de la gueule mais j’ai trouvé que l’histoire mettait un peu de temps à débuter. Toutefois dans votre récit, votre narrateur a une manière de décrire les femmes qui reste respectueuse, sensuelle et non-vulgaire. Je ne peux qu'approuver cela moi qui suis une féministe convaincue.

Elle est bizarre cette histoire, moi j'avoue que j'ai été surprise par celle-ci et pas insensible .... On va de révélations en révélations au cours de ce roman et j'avoue que c'est bien car du coup, j'ai pas eu vraiment le temps de m'ennuyer. Cette histoire de voix qui poursuit et qui harcèle la narratrice, franchement cela doit être horrible à vivre! Ce genre de chose sincèrement,cela peut détruire une vie professionnelle et personnelle. La pauvre elle se retrouve dans des situations difficiles franchement j'ai été dégoûtée pour elle. Heureusement franchement qu'elle a des proches sur lesquelles elle peut compter.

J’ai plutôt bien kiffé votre récit car j’ai adoré m'imaginer vivre à différentes époques surtout au côté de grands hommes avec un H qui ont fait l'histoire. J’aurais adoré vivre les aventures de Christophe Colomb ou vivre certains moments de la Révolution Française même si on peut dire qu’il y a eu du sang durant cette période.... Nous aurions tous et toutes pu naître à diverses époques ou endroits. Pendant la seconde guerre mondiale si je l’avais vécue, je me suis souvent demandée si j’aurais eu le courage d’être Résistant... Si j'avais vécu l'époque de Jésus, j'aurais été peut être un de ses apôtres, t'imagines la responsabilité. Sauf que je suis une moeuf, et merde ...Grâce à vous, on revisite l'histoire pas seulement l'histoire de France et on s'imagine la vivre en tant qu'acteur et c'est plus que kiffant car on arrête d'être seulement un spectateur. En tout cas j'ose espérer que j'aurais mis mes pas dans ceux de grands hommes tels que Napoléon , Clovis... Putain je parle comme mes darons, il va falloir que je fasse gaffe. c'est peut-être un peu prétentieux de ma part de dire que j'aurais suivi leur exemple mais en tout cas j'aurais aimé combattre au côté de ses grands hommes quoiqu'on en pense.