L’intrigue mélange romance et polar. C'est habile et ça ne tombe pas dans les clichésdans les clichés du genre. Le vrai suspense s'installe un peu tard..

L’auteur explore les zones grises de l’amour. Dépendance affective, peur de l’abandon, la nostalgie du passé. Rien n’est simplifié. Cette honnêteté émotionnelle donne au roman une profondeur psychologique troublante. Mise en page à revoir.

Narration à deux voix qui donne un rythme. L’alternance entre les points de vue de Soraï et Môdi rendent le récit dynamique C'est un roman sur la violence domestique, la vengeance et la folie. Le héros parvient à montrer comment la souffrance peut détruire la morale et la raison. Le Style est direct et viscéral, l'’écriture brute, sans fioritures, souvent crue. Elle restitue la douleur, la colère et la détresse psychologique. Twist final réussi

Plonger au cœur du Troisième Reich triomphant pour une obsession : façonner l’homme parfait. Une uchronie ultime pour imaginer ce qu'aurait pu être notre vie. Glaçant.

Gilles et Françoise incarnent la tendresse, la lassitude et la curiosité qui traversent tous les couples. En cela le roman m’interesse. Ce n’est plus la passion, ce n’est pas la detestation.. L’ atmosphère est douce-amère : le roman mêle émotion, nostalgie et tension subtile, La bascule, à la reception d’une étrange carte postale qui les mènent à l’exploration d’un passé enfoui fait évidemment penser à la carte postale de Anne Berest, mais si celle ci (dans le roman de Berest) relie à son histoire d’Auschwitz. ; l’autre évoque un message d’amour et de survie venant d’un inconnu lié à l’Est. L’intrigue est prenante. Elle est ancrée dans la vie ordinaire, chaque détail du quotidien devient porteur de sens et elle éclaire la filiation et la part d’inconnu que chacun porte en soi. Un roman accompli.