Oui les fantômes du passé peuvent être très présents. La preuve avec Sébastien. Bien sûr la mémoire enjolive, bien sûr on peut être tentée par l’herbe plus verte de l’autre côté. Votre roman m’a fait penser, en plus dramatique, aux pièces de boulevards où l’on connait tous les protagonistes et leurs rôles, mais on ne sait pas comment toutes les pièces de puzzle vont se mettre en place. Une histoire très prenante, merci de ce partage.

Oui, beaucoup de douceur dans ce livre, et une fine observation des situations des personnes. En quelques mots, on saisit la scène. Et on s’attache. Bravo pour ce premier roman.

Je commence pas du tout par l’essentiel, mais par ce qui frappe en premier : votre mise en page est trop serrée, trop page A4 et pas mise en page classique de livre. Et cette forme ne sert pas votre histoire poignante. Car ce type de drames que tant vivent ou ont vécu, vous les racontez de cette voix intérieure, celle qui permet tous les excès, les sommets et les bas fonds les plus noirs. Alors oui, heureusement que la vie qui continue, comme on dit, est l’espoir auquel on s’accroche.

Etonnante histoire, faite de mystères qu’on devine, qu’on redoute, de détails qui ne sont pas posés par hasard, bien sûr, d’allégories dont on se demande pourquoi elles prennent la place du mot attendu, de ce passé qu’on a déjà lu si souvent, dans des livres ou des magazines, de cette référence répétée à Asta, comme s’il fallait l’avoir lu pour comprendre le personnage. Oui, étonnante et étrange histoire qui tisse son lien sur son lecteur, prend le pouvoir. (PS le prologue est perturbant)

Très joli titre, un symbole, le remplacer ? impossible, bien sûr. Alors ? mettre des lunettes de soleil, se cacher, cacher l’innommable, croire que l’on va oublier, passer à autre chose ? C’est votre roman, où les non-dits parlent d’eux-mêmes. C’est ça je trouve qui caractérise votre livre, votre manière de laisser entrevoir, de laisser percevoir, par petites touches addictives. Je trouve cela dit que vous en révélez un peu trop dans le résumé, cela créé une quête dans la lecture de vos premiers chapitres, un peu perturbante. Mais j’ai aimé la délicatesse de votre écriture.