Yannick PRIN-ROCHIER

Biographie

Yannick PRIN-ROCHIER écrit une fantasy d’auteur libre, intense, sensorielle et résolument hors-norme.

Sa trilogie Créatures mêle mythes, guerre, passion et vertige hors du temps – dans un univers foisonnant où les civilisations s’effondrent et renaissent, où les héros luttent autant contre l’Histoire que contre eux-mêmes.

Les Deux Princes d’Ombrelumière (2022) ouvre la fresque avec un souffle grandiose.

Cauchemar au Tsalbard (2023), nouvelle dérivée, apporte un éclairage nouveau sur la trilogie.

Avec Calendur (2025), l’auteur monte en puissance : plus de chair, plus de douleur, plus d’ombre.

Une œuvre pour les lecteurs exigeants, sensibles à la langue, à l’ampleur et aux chocs émotionnels.

Créatures n’est pas une simple histoire. C’est une cosmogonie organique.

Yannick PRIN-ROCHIER a noté ces livres

3
Dans Café du matin et Addition, Sylvestre Evrard livre un récit introspectif d’une densité étonnante, où le flux de pensée tourne en boucle autour de thèmes aussi divers que les addictions, l’amour, la paternité, le travail, les voyages, l’art, la maison… L’auteur parvient à saisir avec justesse cette manière typiquement humaine de "ruminer" sa vie, dans une narration fragmentée qui épouse les méandres d’une conscience en perpétuelle reprise. Ce qui marque particulièrement dans ce texte, c’est l’attachement viscéral du protagoniste à sa maison. Après sa première épouse, les suivantes n’ont pas voulu s’y installer, et cette incompréhension semble constituer une faille profonde du personnage. Il n’a pas vu – ou n’a pas voulu voir – que l’on n’épouse jamais une maison seule, mais un projet commun. Or, son enracinement presque obsessionnel, affectif et matériel à ce lieu a sans doute joué un rôle déterminant dans ses échecs amoureux répétés. La maison devient ainsi le reflet fidèle d’un homme qui attendait trop, trop vite, ou trop seul. Globalement, cette nouvelle laisse une impression forte, malgré une certaine noirceur. La lecture est fluide et riche, teintée d’un humour sombre, d’une lucidité crue, mais jamais poseuse. Reste une question lancinante, qui demeure à la fin du texte : s’agit-il d’une autobiographie masquée ? Ou d’un récit de la mémoire arrangée ? Mystère et boule de gomme.
Publié le 26 Mai 2025
3
Dans Les Grandes Bleues, Sylvestre Evrard propose une science-fiction immersive et introspective avec une approche résolument plus sérieuse que les deux nouvelles lues précédemment (Le chaos, en un seul revers & STOKAL ou l'oeuf de SHRODINGER). Ainsi, derrière le vernis de l’exploration spatiale et de la captivité extraterrestre, c’est avant tout une réflexion sur l’identité, la filiation et les limites de l’humain qu’il met en scène. Loin des récits manichéens, l’auteur dessine une situation d’aliénation où chaque personnage, chaque choix, révèle quelque chose de nos contradictions contemporaines : notre rapport au corps, à la parentalité, au progrès, mais aussi à la liberté intérieure. Le cheminement du narrateur – contraint, transformé, puis ému jusqu’à reconsidérer sa place dans l’existence – est traité avec une rare sobriété. Plutôt que de plaquer des thèses alambiquées, Sylvestre Evrard laisse les tensions morales affleurer avec justesse. À la fin de ma lecture, il ressort donc cette impression troublante d’avoir rencontré une altérité radicale… mais aussi d’avoir mieux compris ce qui, chez nous, mérite d’être préservé ou repensé. Une œuvre ambitieuse, portée par une écriture maîtrisée et un regard profondément humain. En bref, j'aime et je recommande ! Petite remarque technique : dans le titre affiché du PDF (fable esopique vide 2), il reste visiblement une ancienne métadonnée. Ce n’est pas gênant en soi, mais ça vaudrait peut-être le coup de l’éditer pour éviter toute confusion.
Publié le 22 Mai 2025
3
Voyage psychédélique entre onirisme et douleur lucide, ce texte m’a profondément marqué. L’écriture est habile, parfois énigmatique, souvent poétique, mais toujours sincère. Je sens que chaque mot cherche la guérison, l’oubli peut-être, ou un sens enfoui derrière la souffrance. Un très bel extrait, porté par une vraie voix intérieure. Pour moi, c’est un grand oui !
Publié le 13 Mai 2025
2.01
Cette nouvelle est facile et agréable à lire. La narration s'enchaîne à un rythme rapide. Seul bémol : la mise en forme m'a demandé quelques efforts de relecture. Pour la précision, je l'ai lu depuis mon ordinateur.
Publié le 27 Juin 2024
3
Je ne sais pas s'il s'agit d'une introduction/prologue d'un roman, mais si c'est le cas c'est très réussi. L'accroche est bonne. Maintenant, j'aurais quand bien même aimé avoir quelques précisions à la fin du récit : y a-t-il une suite et où la lire ? Comment cette histoire s'imbrique-t-elle avec/dans les autres ? (cycle des Résurgentes). Juste histoire de pouvoir utiliser cette accroche à bon escient.
Publié le 11 Avril 2024

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