Bonjour @Elefthería Style flamboyant pour un sujet ambitieux… Vous êtes doué, Victor, et votre plume me semble des plus prometteuses. /// Un récit très visuel, très esthétique. Projetée dans ces deux tableaux apocalyptiques, j’ai imaginé sans difficulté, en ai pris plein les mirettes, me suis gavée de beauté, d’explosions de couleurs, hypnotisée par la vision de l’homme, ravie par la grâce de son ballet. /// « Son sourire, éclipsé par la fleur, ne sauverait pas l’humanité », écrivez-vous de l’Homme qui ne sait pas encore que la fleur ne sauvera pas le monde... /// « Il avait abandonné la vie, mais rien ne venait la lui prendre », cette phrase donne toute la dimension du désarroi de l’Homme conscient d’une fin massive et inéluctable qui rétrograde sa propre condition face à la mort. /// Lisant la dernière scène, et pour avoir assisté à des incendies dévastateurs en Espagne, j’ai aussi pu juger de votre habileté à décrire l’agonie du monde végétal. Autre belle prouesse plumitive… /// Pour conclure, je conseillerais à vos futurs lecteurs de prendre leur temps pour s’immerger dans votre monde, car une fois le plongeon opéré, une fois glissé dans la peau de l’Homme, tout devient aussi évident qu’accessible, même sans être botaniste ;-). Merci pour ce travail sensible d’orfèvre des mots. Amicalement, Michèle
Publié le 22 Novembre 2024