Nous avons vécu une expérience bien différente de l’école, à 17 ans. Nos professeurs nous respectaient parce que nous ne les laissions jamais en paix. Chaque jour, nous les mettions au défi, les poussant dans leurs retranchements, les obligeant à nous suivre, car nous avions découvert qu’en bossant, nous pouvions largement dépasser leurs savoirs. Chacun de nous se spécialisait dans une matière... ils n’avaient jamais la paix. Mais d’année en année — je parle du Lycée —, ils redemandaient notre classe. Et quand ils voulaient en savoir plus... ils nous demandaient. Nous n’avions pas l’internet, nous bûchions dans les bouquins qu’il nous fallait voler vu que nous n’avions pas un rond. Peut-être que tout cela avait été possible, car, dès la classe de seconde, nous avions lu Proudhon et Bakounine.
Je vous dis cela parce qu’il ne faut rien attendre, il faut se lever et se battre contre la paresse et la bêtise que sont les conditionnements.
Merci pour votre poésie, elle m’a rappelé ces jours où nous étions encore assez jeunes pour croire que nous allions refaire le monde... avant que le monde finisse par nous étouffer.
Ce livre est noté par
Nous avons vécu une expérience bien différente de l’école, à 17 ans. Nos professeurs nous respectaient parce que nous ne les laissions jamais en paix. Chaque jour, nous les mettions au défi, les poussant dans leurs retranchements, les obligeant à nous suivre, car nous avions découvert qu’en bossant, nous pouvions largement dépasser leurs savoirs. Chacun de nous se spécialisait dans une matière... ils n’avaient jamais la paix. Mais d’année en année — je parle du Lycée —, ils redemandaient notre classe. Et quand ils voulaient en savoir plus... ils nous demandaient. Nous n’avions pas l’internet, nous bûchions dans les bouquins qu’il nous fallait voler vu que nous n’avions pas un rond. Peut-être que tout cela avait été possible, car, dès la classe de seconde, nous avions lu Proudhon et Bakounine.
Je vous dis cela parce qu’il ne faut rien attendre, il faut se lever et se battre contre la paresse et la bêtise que sont les conditionnements.
Merci pour votre poésie, elle m’a rappelé ces jours où nous étions encore assez jeunes pour croire que nous allions refaire le monde... avant que le monde finisse par nous étouffer.
Rêve et révolte ne sont pas de mauvais artistes pour peindre un avenir plus avenant. A vous de jouer!
D-G-M Roualland