Colette Frère ne nous présente pas des personnages, elle nous presse contre des corps. La peau brule, du fond des mines et des souvenirs. On fonce à travers les pages de peur que la fin nous échappe.
Un soleil brule. On commence à éprouver de l’angoisse. On songe à s’enfuir, mais les personnages nous tiennent. On n’échappera pas à ce miroir tendu vers nos sentiments.
On a du plaisir et de la douleur. On veut s’assoir pour éviter de tomber, foudroyé par un soleil intérieur.
Vraiment fort ce roman, que dis-je, cette partie de nous-même.
Publié le 10 Juillet 2023