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Le 27 déc 2023

Publier un article sur mBS, une bonne résolution pour 2024

De plus en plus d’auteurs de notre site comprennent que s’ils veulent mettre leur livre sur le devant de la scène, ils ont intérêt à multiplier les façons de le faire connaître. Écrire des articles de blog est une des manières les plus constructives de façonner une relation avec son lectorat. Quelle meilleure occasion de faire connaître son travail et de faire apprécier ses compétences ? Oui, mais où puiser l’inspiration ?

monBestSeller vous propose un large choix de rubriques pour mettre en valeur votre profil d’auteur, votre personnalité et vos livres.

Pas de panique, il y en a pour tous les goûts ! Et si vous les essayiez tous ? Cela vous permettrait d’organiser votre « campagne de communication » pour l’année 2024. Pas mal, non ?

 

Les articles "solo"

Faites découvrir votre sensibilité, vos goûts, vos passions avec « Les Classiques et moi ».
Montrez que vous savez apprécier et éclairer un livre avec « Regard sur un livre ».
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Développez des articles thématiques autour d’un sujet qui vous tient à cœur avec « Tribune libre ».
Montrez votre esprit, donnez un coup de griffe, la « Météo mBS » est faite pour cela.

 

Les articles "duo"

Une communauté, ce sont des auteurs qui avancent ensemble. Je parle pour toi, tu parles pour moi, nous écrivons à deux, nous nous entraidons.

 

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Vous écrivez en français à l’autre bout du monde, votre écriture est nourrie d’une autre culture, témoignez, racontez, partagez ces expériences uniques. Demandez-nous notre canevas interview pour « Double culture ».

 

Pourquoi choisir parmi les rubriques proposées ?

Pour avoir plus de chance d’être lus, car les lecteurs sont familiarisés avec ces rubriques, attirés par des visuels qu’ils reconnaissent immédiatement.

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Et pour finir : plus vous publiez, plus vous êtes lus. CQED.

 

 

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35 CommentairesAjouter un commentaire

Bonjour, @Daniel Clément, je vous remercie pour votre commentaire qui me touche beaucoup. Je n’ai toujours pas oublié votre Anna, je vous l’ai dit, il y a des livres qui comme ça… Je n’ai encore rien décidé, entre quitter le site ou ne pas le quitter en suite logique à certains de mes propos que pour autant je ne regrette pas du tout… Je vais voir, j’ai déjà supprimé – Strapontins. Mais, il se peut bien que par…, je mette en ligne – Cinéma –, actuellement en cours de relectures et de relectures à n’en plus finir, mais du temps va couler encore… Mais, c’est bien noté, si je décide de partir, je vous ferais signe, ou il se peut bien que je vous envoie mon mail (je viens de voir que c’est possible), et ce, peu importe ma décision. Merci de votre gentillesse et meilleurs vœux à vous, Daniel Clément, pour 2024…

Publié le 19 Janvier 2024

@Christian Vial
ne quittez pas le site svp, ou si vous en êtes d'accord donnez-moi un moyen de continuer à correspondre avec vous, j'apprécie beaucoup nos échanges et j'aime bien votre commentaire qui commence par "avant de vous expliquer...". c'est honnête, lucide, franc du collier, je crois que l'honnêteté est la première qualité d'un auteur et il apparaît que vous en êtes heureusement pourvu.
bonne année quand même, prenez soin de vous.

Publié le 19 Janvier 2024
mBS

Et voilà, @Albert H. Laul_1
*
https://www.monbestseller.com/actualites-litteraire/20246-le-corps-de-lecrivain-ultime-rempart-face-a-lintelligence-artificielle

Publié le 16 Janvier 2024

Bonjour,

J'ai envoyé, à l'équipe éditoriale de mbs, voilà de long mois une tribune intitulée:

S’arracher l’âme du corps : Avec ChatGPT, une nouvelle étape est-elle franchie ?

Dont je poste, ici, le premier paragraphe:

"Certains s’effraient à l’idée que l’Intelligence Artificielle pourrait, un jour, surpasser l’Intelligence Humaine. Mais le danger n’est pas là. Il réside, bien plutôt, dans un phénomène d’absorption. L’Intelligence Artificielle pourrait-elle absorber totalement l’Intelligence Humaine, réduisant ainsi la femme et l’homme à l’état de coquille vide, d’enveloppe sans substance, d’écorce sans fruit ?
Rassurons-nous ! Il reste encore un rempart de taille : Le corps !
A suivre..."

Quels sont les délais de réponse, les critères de choix ?
Quoiqu'il en soit, merci de cet espace de visibilité littéraire qu'est mbs.
Bien à vous,
Albert H. Laul

Publié le 08 Janvier 2024

Bonsoir, @Fanny Dumond3. Merci pour ces précisions. Je suis comme vous en la matière : dès qu'on me parle de payer pour être édité ou pour que mon travail soit mis en valeur de telle ou telle façon, je fuis à toutes jambes. Ici, c'est vrai, il n'y a aucune obligation explicite de dépenser tant et tant, mais tout de même pas mal d'incitations tacites... Ah le calvaire des séances de dédicaces où l'on est moins l'auteur que le camelot vantant sa marchandise ! J'ai connu ça, hélas (contraint et forcé par mes éditeurs), et j'en arriverais presque à préférer les ebooks qui nous épargnent cette forme d'humiliation. Et puis je vous confirme que je ne vais pas créer une trentaine de comptes (à raison d'un par livre) ni payer 180 € par an pour regrouper tout ça dans une même vitrine. MBS n'est donc clairement pas fait pour moi, et je suis bien content de n'y avoir offert en lecture qu'un tout petit extrait d'un seul livre. Bon succès à vous en tout cas et bonne fin de semaine. Guy

Publié le 04 Janvier 2024

Bonjour ! Pour terminer notre discussion@Guy Margraff Que je sache, personne ne nous met le couteau sous la gorge pour nous inscrire, dégager ou pour acheter des packs. Chacun est libre de dépenser ses sous comme il l'entend et je n'ai pas à les juger. En bonne Auvergnate que je suis, j'ai des oursins dans les poches et je n'ai jamais dépensé 1 euro pour mon petit dada qui n'amuse que moi, à part acheter un exemplaire de mes bouquins pour les poser dans ma bibliothèque ou pour en offrir quelques-uns. Mon éditeur n'oblige pas à acheter une quantité de livres astronomique, pas même un seul. Cette maison d'édition gagne sa croute grâce aux crédules qui ne savent pas lire un contrat et qui tombent dans le piège de penser qu'ils seront dans toutes les bonnes librairies de France et de Navarre s'ils achètent les diverses options toutes plus onéreuses les unes que les autres. Je n'ai jamais écrit dans l'optique de vendre ou pour être éditée par une vraie ME, à faire la marchande derrière mon étal en attendant le chaland. Pendant ce temps, j'écris encore et 3 autres en cours de relecture à lui soumettre ! Et je suis sûre et certaine que je suis bien davantage lue ici que n'importe où ailleurs ; chaque année, plus de 26 000 tonnes de livres invendus partent au pilon. Pour moi, ce n'est pas très compliqué de gérer 3 comptes et bien sûr que pour ceux qui ont plusieurs livres à proposer ce serait bien ardu. 15 euros par mois, ce n'est pas excessif, à mon avis. Comme je vous le disais, le seul bémol pour moi, ce sont tous ces livres désactivés sur lesquels les potentiels lecteurs se cassent le nez. Cette idée pour inciter à commenter plus n'a pas porté ses fruits, c'est le moins que l'on puisse dire ! Je vous souhaite une bonne journée. Fanny

Publié le 04 Janvier 2024

Ce que je voudrais commander au Père Noël de mBS pour le Noël prochain c’est une équipe de choc : 4 lecteurs mousquetaires impitoyables auxquels on pourrait faire appel (une fois par livre et par an) pour avoir une lecture croisée ultra critique sur un texte. Bien sûr l’auteur qui demande ça s’engage à accueillir courtoisement les critiques (dans le cas contraire il recevra un coup de pied aux fesses). C’est possible, ça ?

Publié le 03 Janvier 2024

@Constantin Malheur', vous mettez le doigt sur le cœur du problème. On peut écrire un bon livre en travaillant et retravaillant beaucoup (ce que peu font, car la plupart sont en effet très vite contents d'eux-mêmes), mais pour pondre un chef d'œuvre impérissable, là c'est tout autre chose.

@Catarina Viti, quelle attaque ? J'ai dit que les prix des packs étaient excessifs et l'offre gratuite trop limitée, et je le pense toujours. Nous ne tomberons pas d'accord au sujet de la politique financière de MBS ni de ses nouvelles exigences annexes, mais ce n'est pas grave. D'autre part, si j'ai écrit tout haut ce que tant de gens pensent tout bas, j'en suis ravi. Cessons de donner de faux espoirs à ceux qui fantasment sur le monde de l'édition : ils peuvent évidemment avoir plus de chance que moi dans ce domaine, mais je pense avec le recul qu'il vaut mieux ne rien publier du tout que de le faire chez de mauvaises personnes dans de mauvaises conditions.

@Fanny Dumond3, si je comprends bien, MBS force ses auteurs à créer plusieurs comptes différents, ou bien à mettre chaque mois la main au portefeuille s’ils veulent faire cette chose pourtant tellement basique et élémentaire qui est de réunir tous leurs livres sur un même compte. Si je dois créer un compte pour chacun de mes livres et puis le gérer, ça va me prendre tellement de temps que n’aurai plus celui d’écrire.
À la base, chaque auteur qui offre le fruit de son travail en lecture gratuite possède sans aucun doute possible cet esprit de partage que vous évoquez. Mais ce site le récompense mal puisque, pour cause de « booktime » (mais quelle invention débile), le voilà qui cadenasse ces offres généreuses, gratuites et désintéressées. C’est à la fois un choc violent pour un auteur, et le meilleur moyen de faire perdre tout son attrait au site. Moi si j’étais un nouveau visiteur et que je tombais sur deux ou trois livres désactivés d’affilée, ce serait ma première et dernière expérience de lecteur ici.

Publié le 03 Janvier 2024

@Guy Margraff je ne vois pas d'obligation à lire les autres. En fait, je trouve rarement le temps de lire sur le site et si par hasard une lecture m'emballe, je la commente dans la foulée avant d'oublier ! Certaines publications sont peut-être dans mes goûts de lectrice " exigeante " (je lis les grands auteurs depuis mon enfance), mais sont tellement mal mises en page pour lire sur écrans que je les zappe illico. Bien que je ne sois pas sur le site à longueur de journée à cause de nombreuses autres occupations, mes batteries se remplissent quand même, car je participe, de temps en temps sur des tribunes, dans l'écriture de deux billets (cet exercice m'a beaucoup plu). Au dépôt d'un livre, nous avons 90 points. Ce n'est donc pas trop sorcier de garder nos livres activés quand on a un minimum l'esprit communautaire, c'est-à-dire de partage. Le seul bémol qui fait tache et agace est de tomber sur des livres désactivés (une bonne moitié à mon avis) d'auteurs désabusés ou autre qui n'ont pas l'idée de supprimer leur compte. Des lecteurs inscrits en tant que tels se plaignent de cette vaste vitrine dans laquelle les bouquins n'ont plus que le titre, le nom de l'auteur et le résumé ! Et voilà, j'ai trouvé un petit moment pour mettre 15 points de plus dans mon compte 3 qui avait pourtant de la marge, parce que je réponds à mes interlocuteurs ! Fanny

Publié le 03 Janvier 2024

Bonjour,
Avant de vous expliquer pourquoi je mets mes romans en ligne, gratuitement, voici ce que je pense de l’aventure d’un roman : il doit bien sûr être bon, mais c’est insuffisant, il y a plus important, il y a sa destinée et sa nécessité qui sont inscrites quelque part et nous dépassent… Et ensuite, ou avant, oui, peut-être avant ? Il faut que ce roman rencontre la ou les bonnes personnes au bon moment et encore s’il mérite de les rencontrer… Bref, tout ça nous dépasse, enfin, devrait tous nous dépasser, nous calmer, ou nous réveiller ? Oui, nous réveiller me semble plus juste…

ALORS : Pourquoi est-ce que je mets mes romans à disposition gratuitement ?

1/ Parce qu’aucun éditeur à compte d’éditeur ne les publierait. Logiques et réalistes, ils investissent sur ce qui est certain de leur rapporter rapidement. Ils investissent sur des – écrivains connus et reconnus – et nous ne sommes que des auteurs, des écrivaillons, des écrivants, des apprentis…

2/ Je n’ai aucune envie de renouer avec RSI, URSSAF et tout le tremblement étatique français… Trente ans, je leur ai donné, c’est bon, stop. Je n’ai donc aucune envie de créer une microentreprise pour m’autoéditer et bouffer la grenouille, la boîte et les clous, etc. Hormis pour une poignée d’auteurs, je pense que l’autoédition est un piège, voire une belle arnaque, un miroir aux alouettes !...

Alors, j’écris en touriste, juste pour le plaisir, gratuitement, parce que j’adore ça. Je vis plusieurs vies, un phénomène curieux et réel que nous connaissons tous, je pense ? J’ai ignoré ça les trois quarts de ma vie. C’est ballot.

Pour conclure : avec ou sans plateformes spécialisées, mes livres seront toujours sur la toile d’une manière ou d’une autre, il y a de quoi faire… Ils ne m’auront rien rapporté, mais rien fait manger, un bon équilibre.
Et si j’écris, c’est quelque part et avant tout dans un seul et unique but : peut-être, survivre au-delà de ma vie. Pas par prétention, non, par VIE. V. I. E. Vivre peut-être encore un peu…
Voilà, moi qui ai horreur, mais véritablement, horreur des longs commentaires, avec celui-ci, je mange mon chapeau. Je ne recommencerai pas. Promis.
Et, malgré ce que l’on puisse penser…, j’ai déjà à plusieurs reprises remercié MBS et je le fais à nouveau.
Je vous souhaite bonne chance à tous, souhaiter une bonne année me semble un peu bizarroïde et contradictoire en regard des dirigeants qui sévissent dans le sens contraire… ;) Oui, je sais... Mais, je ne peux pas m'empêcher :) : ) :)

Publié le 03 Janvier 2024

@Guy Margraff
"Il n'y a rien de bien magique dans le fait de produire un bon livre, et nombre d'auteurs réputés (qu'ils l'avouent ou pas) ne sont arrivés à l'excellent résultat que nous constatons que via un long et harassant travail de réécriture." dites-vous.
Oui, mais je crois que peu d'auteurs sont capables (ou se donnent les moyens) de ce long et harassant travail de réécriture. Un amateur qui se lance dans l'écriture pense dans un premier temps que tout ce qui sort de sa plume, même le premier jet, est génial. Normalement, il évolue ensuite et comprend la nécessité de la réécriture... mais seulement jusqu'à un certain point.
Quant aux auteurs qui en sont capables, il leur faut malheureusement aussi d'autres qualités qui sont très rares : une vision, une intelligence, une sensibilité, un sens de l'observation, une mémoire, une pensée, un souffle, bref un certain génie. Certes, cela ne leur servirait à rien sans le labeur. Mais un labeur sans génie ne fait pas non plus un écrivain.

Publié le 03 Janvier 2024

Bonjour @Guy Margraff. Si je n'ai pas "répondu" à vos commentaires, c'est que je trouvais le ton des premiers injurieux pour le site (et injustement injurieux, car s'il y a bien une attaque ridicule, c'est celle du mercantilisme). Vos propos ont évolué ensuite, et finalement, je pense que nous sommes nombreux à partager vos constats sur l'édition et l'autoédition, dont une des principales perversions est le mensonge : de fausses promesses d'un côté, et des "transformations de la réalité" de l'autre pour ne pas s'avouer, et avouer dans la foulée, qu'on s'est fait arnaquer. Alors, on continue à dire qu'on a été édité ici et là ; on claironne que ses livres sont présents dans toutes les librairies de France, alors qu'ils sont seulement inscrits au FEL.
Cela dit, si vous pensez encore que le site demande la participation et la contribution (non financières) des auteurs pour faire de l'argent... je crois que quelque chose cloche dans le raisonnement.
Cherchez bien : monBestSeller est le seul site dans lequel les auteurs existent réellement (s'ils le souhaitent, bien entendu, autrement, ils peuvent choisir de jeter leur livre à la mer, mais elle est déjà pleine).
Construire et fidéliser un lectorat demande l'implication de l'auteur. Cela est une vérité contre laquelle ni vous, ni moi, ni personne ne pouvons rien. Le lectorat mBS est un premier lectorat à conquérir, une sorte de chambre de test avant le saut dans le Grand Réel.

Publié le 03 Janvier 2024

Rassurez-vous, Chère @Catarina Viti, je connais assez bien ce site et j'y ai trouvé des infos essentielles. Car j'ai beau écrire depuis longtemps, le monde de l'(auto)édition est en plein bouleversement, et il est crucial de s'informer des changements survenus et de garder un œil sur ceux à venir. Je visionne aussi beaucoup de podcasts d'auteurs sur YouTube car j'y trouve d'autres précieux conseils. Ce qui me permet par ailleurs de conseiller de jeunes auteurs débutants et de leur éviter autant que possible de tomber dans les si nombreux pièges tendus sous leurs pas. PS : C'est fort aimable de me citer, mais si ce n'est pas pour commenter ce que j'ai écrit, je ne saisis guère l'intérêt de la chose.

@Cortex3, je vous confirme qu'avec de la chance, on peut encore tomber sur l'un ou l'autre de ces rares éditeurs qui ne déshonorent pas leur profession. Mais convenez que dans l'absolu, quel que soit leur niveau de moralité, ces gens-là sont désormais moins utiles et moins importants qu'autrefois. À une époque désormais révolue, un auteur n'avait pas le choix, il devait impérativement passer par un éditeur, ne serait-ce que pour son rôle d'investisseur financier, car les coûts d'impression pour les petits tirages étaient très élevés. Aujourd'hui, l'impression à la demande à coût modéré change la donne, et un éditeur n'est plus nécessaire - je connais même certains d'entre eux qui ne font rien d'autre que ce que vous pouvez faire vous-même, c'est-à-dire qui ne font imprimer un livre que lorsqu'un acheteur se manifeste, en prenant une copieuse commission au passage. "Parasite" n'est-il pas le premier terme qui vous vient en tête dans ce cas de figure ?... Je sais que certains auteurs rêvent d'être pris en charge par un éditeur car ils ont besoin de cette forme de reconnaissance, du style : "Un professionnel de la profession me donne son aval, donc c'est maintenant officiel, je suis un véritable écrivain." Avec un peu d'expérience dans ce milieu, cette forme d'enthousiasme fait sourire car on se rend compte que la plupart des éditeurs publieraient strictement n'importe quoi si un public massif se montrait disposé à le lire. Je vous rejoins toutefois quand vous évoquez l'intérêt des très grosses maisons d'édition qui disposent d'un réseau permettant à un auteur de sortir du lot en lui offrant une visibilité qu'il ne pourrait pas obtenir d'une autre manière. Les prix littéraires sont aussi bienvenus - ou plutôt le furent-ils à une certaine époque car leur fonctionnement apparaît désormais tellement gangréné par le copinage qu'ils ont perdu de leur superbe.

Œuvrer comme ghostwriter est totalement respectable à mes yeux ; je l'ai fait et le referai certainement. C'est lorsqu'on se lance dans ce "métier" qu'on tient tellement à voir son nom sur une couverture. C'est une forme de reconnaissance sur laquelle tout un chacun fantasme à ses débuts. Par la suite, ça reste agréable mais ça semble plus anecdotique.

Je ne nie pas l'utilité de MBS, sinon je serais parti depuis longtemps. J'interviens juste pour dire ce qui ne me plaît pas dans le nouveau virage pris par le site. Ce qui ne m'empêche pas d'être sensible à vos arguments pour défendre cette plateforme et de les trouver tout à fait valables.

À vrai dire et au risque de vous surprendre, à mes yeux tous les rêves sont permis. Si nous étions réalistes, jamais nous n'écririons. Pour ma part, je suis assez joueur et j'aime bien les défis. Quand on m'a décrété dans mon entourage proche et éloigné que, statistiquement, j'avais à peu près zéro chance d'être publié un jour par un quelconque éditeur et de voir mes livres sur les étagères des librairies, ça m'a plus boosté que découragé. Réaliser une chose réputée impossible à réaliser est tout de même plus gratifiant que de faire ce que tout le monde pourrait faire, non ?

En 2024, les manuscrits qui traînent au fond d'obscurs tiroirs, ça ne peut qu'être par choix délibéré de leur auteur, car nous disposons désormais d'outils numériques, pour la plupart gratuits, nous permettant d'offrir un aperçu de nos écrits, et même de les commercialiser sans frais. Et à ce sujet, même si KDP n'est pas la panacée, pourquoi ne pas ouvrir cette porte-là en tant qu'auteurs ? Puisque 1) ça ne nous coûte rien ; 2) nous conservons tous nos droits sur nos écrits et pouvons en faire tout ce que nous voulons à côté, et même les faire publier dans le circuit classique de l'édition par la suite (si vos ouvrages se vendent vraiment très bien, croyez-moi, les éditeurs vous contacteront très vite) ; 3) nous recevons 70 % de droits d'auteur au lieu de 5 % concédés par la grande masse des éditeurs (moi c'était même encore un peu moins que ça : 4,7 % réels - avec beaucoup de courriers de rappel pour arriver enfin à les recevoir).
MBS apporte un peu de visibilité aux kdpiens, dites-vous. C'est vrai et c'est une bonne chose. Mais c'est une visibilité trop limitée. Lorsqu'on a des dizaines de livres à présenter, c'est loin d'être gratuit. Et en ce qui me concerne, j'ai toujours été réticent à payer quoi que ce soit au départ - d'où mon rejet catégorique de l'édition à compte d'auteur. Je serais par contre favorable à l'idée (à creuser) d'une rétrocession d'une part des profits supplémentaires générés via telle ou telle offre de visibilité. Mais commencer par payer en tant qu'auteur me hérisse, car je pars du principe assez simple qu'écrire est un travail et que, comme tout travail, il ne doit pas coûter mais au contraire rapporter.

Je ne reproche rien à @Clarisse Balsamo, je m'étonne juste de son choix de genre littéraire et suis authentiquement curieux de connaître ses motivations. Elle m'a répondu, j'en sais un peu plus et mourrai donc un peu moins bête. Et comme vous, j'ai aussi écrit des nouvelles, et même des poèmes et des pièces de théâtre, genres qui a priori n'enrichissent pas leur homme, mais je l'ai fait tout en sortant des livres ultra commerciaux, spécifiquement formatés pour toucher le très grand public - car rien n'interdit à quiconque de s'exprimer dans un style qui l'épanouit à différents niveaux tout en cherchant parallèlement à vivre - au moins un peu - de sa plume. Ceux qui adorent coller des étiquettes sont toujours frustrés par cette façon d'agir, mais tant pis pour eux.
Quant aux aléas de la géographie et aux modes locales, j'en suis bien conscient et je tente de les contourner à ma manière, notamment en traduisant mes ouvrages en anglais.

Merci donc à vous, @Clarisse Balsamo, d'avoir éclairé ma lanterne sur vos choix d'écriture. Nous ne sommes finalement pas si différents puisque c'est aussi la nécessité intérieure qui me pousse vers l'écriture, bien avant son éventuelle rentabilité, et je ne me cantonne pas non plus à tel ou tel genre.
Là où je ne vous suis pas du tout en revanche, c'est quand vous sacralisez et sanctifiez l'acte d'écrire - comme le font beaucoup de gens, je le remarque. C'est un point de vue que je ne partage pas. Une haute exigence de qualité est évidemment requise, mais affirmer que le statut d'écrivain ne mérite d'être accordé qu'à de très rares individus est une façon de concevoir la littérature qui me laisse perplexe. Il n'y a rien de bien magique dans le fait de produire un bon livre, et nombre d'auteurs réputés (qu'ils l'avouent ou pas) ne sont arrivés à l'excellent résultat que nous constatons que via un long et harassant travail de réécriture.

Et puis merci à @FANNY DUMOND : votre retour d'expérience sur d'autres plateformes est instructif. D'autre part, lire les autres est en effet vital, et je ne comprendrai jamais les gens qui écrivent et qui ne lisent pas. Mais ce qui est très gênant, c'est l'obligation de lire les autres instaurée par MBS, obligation assortie d'une menace de punition : "Attention, si vous ne lisez pas et ne commentez pas suffisamment les autres, vos propres écrits seront rendus inaccessibles à la lecture !" (Je simplifie volontairement mais c'est l'esprit.) Ceci me semble être la façon de procéder la plus infantilisante, la plus dictatoriale et la plus contreproductive que l'on puisse imaginer. De mon côté en tout cas, ça m'a aussitôt convaincu d'arrêter de lire qui que ce soit sur ce site.

Publié le 03 Janvier 2024

Bonjour ! Je suis inscrite sur mBS depuis fin 2014 - 5300 points dans mes 3 batteries et n'ai jamais souscrit à des packs pour être lue et je ne comprends toujours pas pourquoi certains se font de tels nœuds au cerveau sur l'acte d'écrire et de lire les autres ? Je rejoins@Clarisse Balsamo et @Cortex1 dans leurs réflexions et je n'y reviens pas. Avant 2014, j'ai tenté l'expérience sur d'autres plateformes, très vite abandonnées du fait qu'elles étaient mal conçues (soit pour publier, soit fouillis, etc). J'ajouterais que sur ce site, je fais des rencontres qui perdurent dans le temps avec des personnes qui partagent mon goût pour la littérature. Si j'avais laissé mes zécritures dans mes fichiers, ce ne serait jamais arrivé et je pense que je serais passée à autre chose. On écrit d'abord pour soi, mais c'est humain, pour être lus ensuite. J'ai vite compris que mon entourage familial et amical n'en avait pas grand-chose à faire et que je l'ennuyais plus qu'autre chose de parler de mon petit hobby. Un peu comme ceux qui causent rugby, pêche... et qui nous gonflent si on ne partage pas leurs dadas ;-). Bonne écriture, belles lectures, ici ou ailleurs, et bonne année à la communauté. Fanny

Publié le 02 Janvier 2024

@Guy Margraff
Quoi qu'il en soit, écrire en "amateur" n'est, le plus souvent, ni publiable ni rentable. Alors ? J'écris parce que cela m'amuse et que cela m'intéresse de repousser mes limites, que la nécessité intérieure est là. Si ma production peut intéresser d'autres personnes, pourquoi ne pas les partager ? Je ne me suis jamais pris pour une écrivaine, mais une "écrivante". La nuance est de taille. Les écrivains ou écrivaines, il y en a une poignée tous les siècles... qu'on soit publié commercialement ou non. Faut-il que toute activité humaine soit régie dans une optique capitaliste ? Je ne le crois pas...

Comme le dit si bien @Cortex3 , chacun, chacune écrit dans le style qui lui est propre, qui l'amuse, lui permet parfois de se dépasser, de s'améliorer. Et, dans l'immense océan des auto-publiés, qui sort réellement son épingle du jeu ? mBS est comme AO3 (pour la fanfiction), une plateforme permettant de trouver plus facilement des lecteurs (ou pas), car il y en a pour toutes les attentes et les goûts. Quant à la réussite financière grâce à l'écriture, laissez-moi rire ! (Peu m'en chaut !) Il se publie des millions d'"ouvrages" plus ou moins aboutis sur KDP. La plupart se vendent à 15 exemplaires... C'est cette masse qui génère des profits pour Amazon, pas le nombre de ventes (sinon pour quelques titres appartenant à des genres littéraires très encadrés).

Par ailleurs, je n'écris pas *que* de la fanfiction, laquelle reste une manière épatante de "faire des gammes" ; j'ai également écrit deux ouvrages, auto-publiés (un choix raisonné : conserver la mainmise sur mon texte, choisir titre, couverture, lancement, etc.), lesquels ont eu une carrière très satisfaisante et d'excellents retours critiques de la part de professionnels... Comme quoi, les cases sont faites pour qu'on les pulvérise.

Publié le 02 Janvier 2024

@Guy Margraff
Je suis un peu d'accord avec vous sur certains points, notamment la question délicate des droits. Votre expérience parle beaucoup mais, comme vous le précisez, elle n'a pas force de loi. Il y a tout de même des éditeurs qui aiment leur travail. Il m'est arrivé d'en rencontrer (trop jeune, malheureusement, mes écrits n'étaient pas assez mûrs... je pense aux éditions de Minuit ou à Grasset), parfois de signer avec d'autres (comme ghostwriter), il y a de tout dans ce milieu mais il y a aussi des gens passionnés et qui prennent de gros risques financiers. Aujourd'hui surtout, avec la révolution des écrans et des supports, avec cette offre qui fait reculer l'effort /le plaisir de lecture.
Pour mBS, je parlais d'une vitrine inespérée de nos travaux d'écriture quand vous n'êtes pas édité, ou n'avez pas les moyens de l'être, ou le réseau pour le devenir, ou quoi encore ? quand tout ce qu'il vous reste est l'obscurité de vos tiroirs ou la compassion /l'amitié de votre propre cercle. En cela je suis reconnaissant à cette plateforme qui me permet tout simplement d'être lu, parfois commenté, en tout cas d'être "existant" dans une activité pour laquelle vous consacrez tout de même une grande partie de votre existence. Pas plus, pas moins. Ni de rêves sur la comète (ce n'est pas vraiment le but, n'est-ce pas?) ni l'espoir de trouver un éditeur (ont-ils le temps de farfouiller dans cette immense banque de textes, avec tous ceux qui déjà les attendent dans leurs armoires ou ont atterri, comme un miracle organisé, sur leurs bureaux)... non, croyez-moi, on ne vient pas chercher la célébrité ici, mais le réconfort d'une reconnaissance de nos écrits, une petite validation de leur existence et du temps que nous leur avons consacré... ni plus, ni moins...
Quant à KDP et autres plateformes d'édition, c'est une belle invention en effet, mais votre texte est noyé dans un océan. Le public jugera, dites-vous ? comment peut-il juger d'une oeuvre qui repose au fond d'une fosse des Mariannes... d'où mBS qui vous sort le nez de l'eau, sans trompette ni tambour, apportant un peu de visibilité, notamment aux kdpiens, mettant à votre disposition un réseau assez étendu, et parfois offrant des récompenses (les fameux prix concours) qui sont des petites satisfactions non négligeables. Ce n'est pas rien pour un site gratuit, où c'est vous qui décidez si vous payez. Et pour peu que vous le décidiez, on vous offre la chambre avec vue sur l'océan :), vous savez, ces terrasses sur le site qui bordent à gauche les petites chambres d'appoint...

P.S : Pourquoi reprocher à @Clarisse Balsamo le choix de son genre littéraire ?
Moi, vous savez, j'écris surtout des nouvelles. Eh bien les nouvelles, ça ne nourrit pas son homme en France :) (à l'inverse des États-Unis où le genre, comme vous le savez, est populaire et respecté). Quant à mes romans, ils sont tellement tordus que je me demande si ce sont des romans. Un genre qui ne me rapporte rien non plus. Comme la fanfiction j'imagine. Il n'y a pas de paradoxe à cela. Cette autrice n'est pas une entreprise me semble-t-il, elle ne cherche pas à tirer profit mais à écrire dans un genre qui lui convient. C'est ce qui nous réunit ici, les joies - ou les affres - de l'écriture :)

Publié le 02 Janvier 2024

Cher @Guy Margraff, j'apprécie l'évolution de vos commentaires. Je ne souhaite pas vous faire publiquement une longue réponse, mais seulement vous dire ceci : il est bien dommage que vous ne connaissiez pas (du tout) le site, car je suis persuadée que vous y trouveriez des éléments pour vous accompagner dans cette longue marche en solitaire des écrivants. Et même gratuitement.
PS : "Restons sérieux, SVP. Quel auteur de MBS est devenu une star internationale par son biais ?"

Publié le 02 Janvier 2024

Je pense que la plupart des problèmes de ce site découlent de la nature même de son projet qui consiste à créer une communauté d'écrivains. Car ces gens-là, c'est bien connu, se détestent et se jalousent mutuellement plus que quiconque. Ce rassemblement contrenature d'individualistes forcenés s'avère assez drôle au final, dans le sens où il donne lieu à des "échanges" qui n'en ont que la forme sans le fond puisque c'est toujours "moi-je contre moi-je". Un simulacre d'interactions qui fera les délices d'un historien du futur - et pour cette seule raison, j'espère vraiment que les archives du site connaîtront une exceptionnelle pérennité.

@Clarisse Balsamo Écrire de la fanfiction, mais à quoi ça sert ? Vous invoquez avec un bon sens des plus matures les impératifs financiers de toute entreprise pour défendre la récente politique de MBS. Soit. Mais d'un autre côté vous choisissez de consacrer votre temps et votre énergie à un genre impubliable et non rentable. Surprenant paradoxe.

@Cortex1 Restons sérieux, SVP. Quel auteur de MBS est devenu une star internationale par son biais ? "Y mettre le prix" ne sert à rien car le talent ne s'achète pas et il est vain de se ruiner en publicité tapageuse pour promouvoir des courants d'air. Quant aux éditeurs - de taille moyenne et d'excellente réputation -, j'ai signé six contrats d'édition chez quatre d'entre eux (à compte d'éditeur, cela va sans dire) et je le regrette amèrement. Croyez-moi, la plupart des éditeurs ne sont intéressés ni par la qualité de votre écriture ni par le bon déroulement de votre carrière, mais uniquement par la quantité d'argent qu'ils peuvent se faire sur votre dos - et je vous garantis qu'ils s'en sont fait beaucoup sur le mien, et qu'ils ont systématiquement attendu de se faire tirer l'oreille pour me rétrocéder ma très maigre part des gros profits générés par mon travail, prétextant tout et n'importe quoi pour retarder autant que possible le moment de me verser mon dû. Je suis sidéré de lire sur ce site que trouver un éditeur est le graal de tout auteur, car dans la réalité c'est plutôt son pire cauchemar. D'après mon expérience - qui n'a pas de valeur universelle mais qui s'étale tout de même sur une trentaine d'années -, les éditeurs sont majoritairement des parasites du monde littéraire ; si vous pouvez vous en passer, surtout faites-le. Vous pensez que vos écrits ont une réelle valeur marchande ? Alors mettez-les simplement en vente dans le monde entier via Amazon KDP (pour 0 € si vous maîtrisez un tant soit peu le processus qui n'a rien de sorcier) et puis voyez si le public accroche ou pas. Beaucoup de gens écrivent, c'est un fait avéré, mais beaucoup de gens écrivent des choses inintéressantes dans un style illisible. Le bouche-à-oreille est la forme de marketing la plus efficace, et tout le buzz promotionnel que l'on peut faire autour d'un livre - bon ou mauvais - n'est que creux blabla : c'est un soufflé qui retombe très vite. Laissez juste le public juger sur le moyen et le long terme. (Dans le pire des cas, si ça ne marche pas du tout, vous aurez au moins essayé, et puis vous aurez conservé l'entièreté de vos droits sur vos œuvres et vous n'aurez été abusé par personne.)

Publié le 01 Janvier 2024

Il suffirait que mBS ferme ses portes pendant x semaines, et les plus rétifs à son système se retrouveraient tout nus dans une jungle touffue et étouffante où rien ne sort ni ne dépasse, à moins d'y mettre le prix ou d'être enfin édité par une grande maison (les petites maisons ne pouvant que sortir le nez de leurs auteurs pour un peu de respiration avant de les enfoncer d'une façon pérenne dans les profondeurs de l'oubli)... Non, vous ne croyez pas ?

Publié le 31 Décembre 2023

Que voilà un débat édifiant entre les "martyres" et les "cocus battus et contents" !

Publié le 31 Décembre 2023

Revenons un peu sur l’objet de cet article.
Remarque liminaire : je n’ai *aucune* affiliation professionnelle à mBS ; je ne suis qu’une usagère non payante.

Pour mettre en ligne son texte sur mBS, il faut utiliser ses serveurs ; l’espace serveur coûte cher. Cela ne me paraît ainsi pas aberrant que les propriétaires du site cherchent à financer ses coûts avec des "packs" ou à limiter le temps de présence des textes sur le site, pour les auteurs ou autrices qui ne participeraient pas à la vie de mBS : c’est une question d’équilibre des échanges (commerciaux ou intellectuels), du donnant-donnant. Comme pour tout dans l'existence.

Ceci posé, je vais faire un petit retour d’expérience. J’ai publié une nouvelle sur le site. Ce texte était une "fanfiction" et Catarina Viti (laquelle a consacré son année 2023 à aider les auteurs et autrices, comme elle l’a expliqué sur son blog personnel) m’a proposée de développer ce qu’était la fanfiction. Ce mode d'écriture l'a intéressée, elle a pensé que cela pouvait aussi intéresser d’autres personnes. Ce qui fut fait.

J’ai noté, après la publication de ces deux tribunes, une très forte poussée de clics ou de lectures sur ma nouvelle. Pourquoi ? Parce que cette mise en avant de la fanfiction à la Une du site suscitait la curiosité. Parce que certaines personnes, qui n’avaient pas vu passer mon "livre" lors de sa mise en ligne (normal, étant donné le nombre de parutions journalières de nouveaux textes), se sont rendues compte de son existence. Donc, oui, un article permet de remettre son auteur ou l’autrice en avant dans l’"écosystème" du site. Et, oui ! je suis allée lire des livres déposés ici grâce à certaines tribunes qui ont aiguisé ma curiosité.

Par ailleurs, j’ai noté que le site mBS est extrêmement bien référencé sur Google (qui reste LE moteur de recherche le plus utilisé en France et dans le monde). Une recherche sur votre nom (civil ou nom de plume) fait remonter ces articles très hauts dans les résultats de recherche Google… Ce qui peut être intéressant pour une notoriété numérique ou une communauté d’auteur, si l’on n’a pas initié un blog ou une page réseau sociaux (parce que ça, c’est un vrai boulot quotidien, et plus ardu que pondre une tribune de ci de là.)

Ce sont donc des opportunités offertes par mBS. À chacun, chacune, de les saisir (ou pas : personnellement, j’ai peu de temps à y consacrer actuellement.)

Ou alors, il est possible de créer son propre blog ou site (en assumant les coûts éventuels), de le référencer, de faire sa communication pour trouver des lecteurs et lectrices, que ce soit sur un site de vente ou pour une offre gratuite. Et, l’expérience aidant, je peux vous dire que c’est bien plus difficile : des amateurs (dans tous les sens du terme) qui écrivent, il y en a littéralement des palanquées, des millions même. Se distinguer au milieu de cette masse n'est pas une sinécure.

Publié le 30 Décembre 2023

@Michel CANAL Et si vous lisiez mon commentaire avant de le commenter ? Pour le reste, je vous réponds en privé.

Publié le 30 Décembre 2023

@monBestSeller "Montrez que vous n’êtes pas uniquement quelqu’un qui écrit, mais quelqu’un qui... et qui... et qui..." Voilà l'exemple type de ce que personne ne veut lire ici - ni nulle part ailleurs. C'est le discours subi au quotidien par tous ceux qui écrivent, du style : "Et à part ça ('ça' signifiant naturellement 'vos petites distractions d'écriture'), vous faites quoi dans la vie ?" Pour ma part, "rien" ou "rien qui mérite la plus petite forme d'intérêt ou d'attention" sont mes réponses récurrentes... Mais si vous tenez vraiment à ce que je rédige des articles pour vous, rassurez-vous, je peux caser ça dans mon agenda d'artiste bohème oisif et dilettante : ça vous fera 1,44 € par ligne de 60 signes (selon les tarifs officiels de l'AJP, l'Association des journalistes professionnels). Une bonne année à vous en tout cas, et surtout un gros regain de bon sens, c'est ce que je peux vous souhaiter de mieux pour les douze mois à venir.

Publié le 30 Décembre 2023

Bon, là, on se calme, @Michel CANAL, je ne suis pas un habitué de vos joutes qui durent depuis des mois, voire des années... Je n’ai donc pas de leçon à recevoir pour un commentaire que j’ai laissé afin de simplement dire ce que je pense.

Publié le 29 Décembre 2023

Stop ! Tout part en vrille ! C'est au départ une tribune bien conçue (le tout bien expliqué dans le chapeau), utile aux auteurs, laquelle rappelle tout ce qui peut leur permettre au travers des rubriques développées dans le corps, de se faire connaître, d'être lus... ce qui constitue l'objectif essentiel.
Et voilà qu'à travers vos commentaires, @Guy Margraff, @Mike W., @Christian Vial, @Catarina viti, vous vous éloignez du sujet, déviez sur des querelles et des règlements de comptes (bien réelles et réels cependant, tant il est vrai que dans notre communauté de quelque 3.000 auteurs il y a un troll au moins et une poignée d'aigris, des ambitions personnelles, qui génèrent des jalousies, des inimitiés, des rancoeurs jusqu'à la haine coriace... mais c'est un autre sujet).
Vous me permettrez de donner mon humble avis, qui va à l'encontre de vos critiques du système.
Quasiment tous auteurs ne faisant pas partie de l'élite publiée et reconnue par les grandes maisons d'édition, dont le succès se chiffre en millions d'exemplaires vendus, qu'y a-t-il de plus naturel de mettre un commentaire d'auteur à un autre auteur dans notre petite sphère d'amateurs seulement animés du plaisir d'écrire ?
Pourquoi être commenté par des pairs ne serait-il pas recevable, serait-il faussé, détourné, si le commentaire est assorti d'étoiles qui ne sont qu'un moyen d'évaluation ?
Pourquoi des auteurs ne pourraient-ils s'apprécier et se commenter réciproquement sans être soupçonnés de "balancer 5 étoiles pour ne pas se casser la nénette" , de "balancer 5 étoiles pour en recevoir 5", de balancer 5 étoiles en détournant le système de notation" ?
Pourquoi un système de notation, parce qu'il s'inscrit dans une grille d'évaluation, serait-il foireux ?
Pourquoi, tout simplement, ne devrait-il pas exister ? On a vu ce que l'Education nationale a produit suite aux critiques relatives à la notation, puis à l'évaluation.
Pourquoi ne pas voir dans l'existence de monBestSeller une plate-forme bienvenue, même si elle est perfectible ?
Heureusement, j'ai aussi lu un commentaire utile et sensé, celui de @Constantin Malheur'.
Si je devais faire un reproche à la plate-forme, ce serait plutôt sa faiblesse, ou sa lâcheté en matière de modération, surtout lorsqu'il y a une demande exprimée aux gestionnaires pour harcèlement, insultes, moqueries, méchanceté gratuite, attaques ad hominem, diffamation... (faits du troll et des quelques aigris qui se reconnaîtront...).
Merci pour la mise en ligne de cette tribune... et merci monBestSeller, de ce que vous faites pour les auteurs en matière de conseils et de services.
MC (ici publié en lecture gratuite depuis 2015, jalousé pour la fidélité de ses amitiés d'auteurs et de lecteurs, attaqué régulièrement, mais fier de ses écrits diversifiés, pérennes, et de sa participation à la vie de la communauté au travers de la plupart des rubriques de cette tribune).

Publié le 29 Décembre 2023

@Christian Vial : j'ai certainement manqué quelque chose, monsieur Vial (à propos de Strapontin, peut-être), prenez contact avec moi, s'il-vous-plaît. Je vous le demande. Je vous le demande comme un service. Merci.

Publié le 29 Décembre 2023

@Catarina Viti. Lu, sans aucun intérêt. En ce qui me concerne, la discussion est close. Je viens de supprimer Strapontins de MBS. J'attends les répliques inévitables et lorsque j'aurai répondu à tous, je supprimerai mon compte. L'âge du bac à sable, j'ai hélas passé l'âge. Bon vent à tous.

Publié le 29 Décembre 2023

@Christian Vial : Je découvre que vous aussi êtes atteint de cette étrange maladie qui consiste à faire semblant de me confondre avec d'autres personnes fréquentant le site. Une véritable épidémie !

Publié le 29 Décembre 2023

"La lecture et l'écriture sont aussi indissociables que l'inspiration et l'expiration, la réalité et le rêve, la poule et l'oeuf."
Constantin Malheur

Publié le 29 Décembre 2023

Stephen King : « Si vous voulez devenir écrivain, il y a avant tout deux choses que vous devez faire impérativement : lire beaucoup et beaucoup écrire ». Stephen King confesse lire 70 à 80 livres par an et surtout des romans.

Publié le 29 Décembre 2023

Madame, @Catarina Viti, de ce que vous pensez, je n’en ai strictement rien à faire. Et comme je ne tourne pas autour du pot, n’emploie jamais de sous-entendu, je vous dis très clairement que vous m’êtes antipathique autant que je le suis pour vous. Vous ne faites qu’une chose ici, poser des commentaires confiture, ça agace beaucoup de monde, la différence, moi je vous le dis très clairement. Maintenant, sachez une chose, je ne suis pas un obsédé de la lecture, j’ai d’autres centres d’intérêt, beaucoup d’autres… Écrire, n’oblige pas à une dose de lecture chaque jour.

Et, je réitère ma question posée ailleurs : Quelle poule et quel assassin, @Catarina Viti ?

Publié le 29 Décembre 2023

Eh bien, @Christian Vial, je ne suis pas du tout d’accord avec vous (ce qui ne veut pas dire, vu que vous êtes d'accord avec @Mike W, que je ne suis pas d’accord avec lui. Si A n'est pas égal à B et B est égal à C A peut-être égal à C).
« Un écrivain ne lit pas ses confrères, il les surveille. » Peut-être. Je n’en sais rien. Je ne suis pas écrivain, et il n’y en a aucun ici. Et vu les enjeux, je ne vois pas ce qu’on aurait à « surveiller ».
Ensuite : « que des auteurs notent d’autres auteurs, c’est foireux à la base ».
C’est noter qui est foireux. On ne peut noter qu’à partir de critères. Ce qui vous donne trois sortes de « notateurs » : ceux qui balancent 5 étoiles pour ne pas se casser la nénette (moi), ceux qui balancent 5 étoiles pour en recevoir 5, et ceux qui balancent 5 étoiles, car ils ont détourné le système de notation de son truc initial qui était de donner envie aux auteurs de progresser.
C’est là que je rejoins Mike-le-Lecteur : remplaçons ce f... g système.
Quant à Bébel, au sommet de sa gloire et même avant, il avait un public, lui, et force est constater que nous, nous n’avons que celui que nous réussissons à ameuter : trois pelés et deux tondus, et de temps en temps un vrai chauve.
« Seuls de véritables et 100 % lecteurs devraient pouvoir noter les auteurs ». Ben, mon neveu, où allez-vous chercher un truc pareil ? Savez-vous que 12 millions de Français se targuent d’écrire... Exit ces 12 millions de lecteurs potentiels... restera pas grand monde.
Moi (moimoimoi) je trouve, au contraire, très instructif de lire et commenter les autres auteurs (à condition, nous sommes d’accord, de ne pas jouer du fifre). Instructif et excellent pour la progression personnelle, et cela en deux points.
Premièrement : plus vous lisez dans l’intention de sortir un truc qui tienne la route à l’auteur, plus vous aiguisez votre sens de la lecture, plus vous avez de chance de progresser dans votre écriture.
Deuxièmement : plus votre commentaire se rapproche de ce que vous pensez vraiment (je ne parle pas de la distribution de friandises qui vous exaspère et qui n’apporte rien à l’auteur), plus vous êtes informé sur votre degré de liberté. Tant pis si l’auteur outragé vous met ensuite une mauvaise note, vous vous en battez les ailerons, parce que vous assumez vos faiblesses, et que vous ne vous sentez plus blessé.
Voilà, voilà, m’sieur Vial.

Publié le 29 Décembre 2023

Je suis assez d'accord avec vous, @Mike W.
Et comme l'a justement dit, Maurice Chapelan :
« Un écrivain ne lit pas ses confrères, il les surveille. »

Je reviens, @Mike W. Je vois que vous êtes, un lecteur, ce qui est très bien, et même très très très bien, car que des auteurs notent d'autres auteurs, c'est déjà foireux à la base. Et que l'on ne vienne pas m'objecter qu'un auteur est aussi un lecteur, cet argument est tout aussi foireux. Seuls de véritables et 100% lecteurs devraient pouvoir noter les auteurs.

Dans le cinéma, c'est je crois Bébel, alors au sommet de sa gloire qui disait à juste titre se foutre du jugement du métier, que son meilleur juge, c'était le public. Voilà voilà.

Publié le 28 Décembre 2023

@Guy Margraff abloz

Publié le 27 Décembre 2023

Je vous suggère une excellente résolution que vous n'allez pas suivre (car le bon sens et vous, c'est un peu comme l'eau et le feu) : changez votre appellation mensongère de "MonBestSeller" en "MonBestGiver". En effet, personne ne vend rien ici. Il n'y a que des gens désintéressés - parmi lesquels, je l'admets volontiers, beaucoup m'ont bluffé par leur authentique talent que je suis loin d'égaler. Ceux-ci, pris au piège d'un monde littéraire fait de petits intérêts particuliers et de connivences inavouées, voudraient juste être lus sans exiger de contrepartie, bref simplement exister en tant qu'auteurs... et c'est là qu'ils tombent dans vos griffes. Vous avez intégré tous les défauts du compte d'auteur (ce système grotesque où "plus l'auteur paye, plus il est talentueux") dans une formule originellement géniale basée sur la gratuité. Vous avez réussi à pervertir une idée fabuleuse pour en faire ce qu'est devenu votre site aujourd'hui. Dans la théorie, vous n'êtes pas mauvais car vous dispensez aux auteurs une série de conseils avisés, mais pour le reste vous vous êtes copieusement fourvoyés. Dans la "vraie vie", 1 auteur sur 1000 est publié, ce qui ne signifie évidemment pas que 999 auteurs sur 1000 sont mauvais, mais simplement que l'équilibre entre l'offre et la demande est rompu : beaucoup trop d'auteurs pour beaucoup trop peu de lecteurs ; c'est assez simple à comprendre. Moi je rêvais d'une plateforme en marge du commerce littéraire où chacun s’exprimerait en toute liberté, sans aucune idée sous-jacente, et je suis au regret de vous informer que vous n’incarnez plus du tout ce rêve. En outre, forcer les auteurs à écrire des articles pour votre site alors que ses visiteurs n'ont déjà pas le temps de lire tous les ouvrages qu'ils voudraient lire, voilà qui est tellement illogique que j'en reste sans voix, la plume sèche, la tête entre les mains, les yeux rivés au plafond, poussant un long, un très long soupir de lassitude.

Publié le 27 Décembre 2023