Interview
Le 23 jui 2015

Florentine Hennon, des lecteurs de monBestSeller à l’auto édition

Rencontrer ses premiers lecteurs sur monBestSeller.comGrâce au soutien des lecteurs de monBestSeller, le roman de Florentine Hennon a été élu Prix Concours des auteurs indépendants du mois de mai 2015

Florentine Hennon a testé son roman Mardi 7 août sur le site, puis l’a auto édité en format ebook. Alors 3ème au top 100 d’Amazon, elle déclarait que son «aventure avec monBestSeller [lui] avait donné le courage de se lancer» et remerciait ce premier comité de lecteurs qu’elle y avait rencontré. Entre bonheur d’écrire et épreuve de la promotion, euphorie des premiers succès et recul sur ses aspirations profondes, elle partage son expérience et se questionne sur l'avenir…

 

Question: 

De l’écriture à la promotion, comment vivez-vous cette aventure de l’autoédition ?

Réponse: 

Ne pas croire que l’autoédition est un compte de fée… Écrire est pour moi une délivrance. Promouvoir mon roman est une épreuve. Comment mettre en avant mes réalisations sans me vendre moi-même? Comment solliciter mes amis, puis des lecteurs qui ne me connaissent pas ? Comment donner envie, accepter les critiques, supporter l’attente, ne pas trop scruter les classements de lecture ? Quelle démarche marketing ? Quelle couverture ? Quel synopsis ?
Je savais, en partageant ce manuscrit avec un public, que le chemin serait semé d’embûches, que je ne serais sûrement pas la future Agnès Martin-Lugand, que je sortais de mon cocon d’écrivain pour me frotter au regard des autres et que le succès ne m’attendait pas au coin de la rue. J’avais pourtant cette petite flamme au fond de moi qui me poussait à aller toujours plus loin dans l’aventure de l’autoédition.

Question: 

Que cherchiez-vous en publiant gratuitement sur le site et que vous a apporté la rencontre avec vos premiers lecteurs ?

Réponse: 

D’abord, timidement, tester le roman sur monBestseller.com. Attendre fébrilement les premiers lecteurs, les premières critiques. Frissonner d’émotion en découvrant les commentaires positifs, de connaissances d’abord, puis d’inconnus, toujours plus nombreux… Vaciller en réalisant que Mardi 7 août était lu, plaisait et certainement aussi déplaisait… Encaisser les réflexions plus mitigées, les accepter et les utiliser pour améliorer le roman. Vibrer à l’idée que d’autres que moi s’étaient appropriés les personnages, avaient ressenti les mêmes peines, les mêmes doutes, les mêmes joies. Tressaillir d’exaltation en entrant dans la sélection du Prix Concours de l’auteur indépendant monBestSeller. Me sentir légitime comme auteur, à ma place, enfin…

Question: 

Vous sentir « légitime comme auteur » vous a poussée plus loin. D’abord vers l’édition numérique…

Réponse: 

Ragaillardie, décider d’aller plus loin en m’offrant pour mon anniversaire le Pack Tremplin, un partenariat monBestSeller/Librinova qui m’a permis de mettre en vente le roman en format e-book.
Sauter de joie quand on m’annonce que Mardi 7 août sera mis en avant toute une journée comme Offre Éclair sur Amazon.fr. Prendre mon courage à deux mains, faire la pub de ce grand moment ! Toucher le plafond quand je vois qu’il est entré au Top 100 des ventes Kindle, puis 50, puis 10, puis 3ème !!!! Me sentir euphorique ! Cet instant est futile, je le sais, mais c’est ma petite victoire, mon mini instant de gloire ! Je prends en photo la page. C’est mon cadeau à moi. Mon petit bonheur tout chaud. Ensuite, regarder, un peu déprimée, le roman redescendre doucement dans le classement… pour sortir du top 100 au bout d’une grosse semaine.
Se sentir mélancolique… Un peu, beaucoup… C’était trop rapide. C’est passé trop vite…

Question: 

La promotion de ce premier roman ne s’arrête pas là. Comment rebondissez-vous ?

Réponse: 

Prendre du recul, me ressaisir. Réfléchir. Me poser les bonnes questions : Qu’est-ce qui me rend vraiment heureuse ? Qu’est-ce qui m’irrite ? Qu’est-ce qu’un succès pour moi ? Quel était mon objectif en sortant Mardi 7 août de son tiroir ? Aujourd’hui, où en suis-je ? Qu’est-ce que je ressors de cette aventure ? Qu’est-ce qu’elle m’inspire ?

Premier constat. Même si voir monter mon « bébé » dans un classement aussi regardé qu’Amazon.fr m’a mise en transe, ce qui, finalement, me donne un profond plaisir, ce n’est pas tant le nombre d’exemplaires vendus, mais aussi et surtout les commentaires reçus. Savoir que mon histoire fait émerger des émotions chez mes lecteurs, qu’ils soient 100 ou 10, me rend sainement heureuse. Je cherche à toucher les autres. Je ne cherche pas à être au top des ventes, aussi agréable que soit cette satisfaction.

Deuxième constat. Ce que j’aime, c’est écrire. Alors, je continue à écrire, romans, contes et nouvelles. J’aime tellement rédiger des nouvelles. C’est en participant, par jeu, aux concours de nouvelles organisés par monBestSeller que je m’en suis rendue compte. Je veux rester dans le plaisir, la création, l’enthousiasme, l’imagination. Je ne veux pas être dans la compétition, ni le stress. Je suis un auteur. Je raconte des histoires, c’est cela mon bonheur, et d’autant plus si elles émeuvent un public, qu’il soit grand ou petit.

Troisième constat. Mardi 7 août est né. Il est entre les mains de qui veut s’y plonger. Là est ma réussite. Un autre roman suivra. Puis un autre et encore un autre. L’imagination est intarissable et grâce à des sites comme monBestSeller.com et Librinova.com, l’autoédition a de beaux jours devant elle et mes romans trouveront leur lectorat.

Question: 

Du livre numérique au livre papier, pourquoi et comment avez-vous décidé de sauter le pas ?

Réponse: 

Me sentir, tout de même encore un peu frustrée. Avoir l’impression que le rêve n’est pas encore tout à fait accompli. Respirer. Me poser encore une fois la vraie question : « Que voulais-tu sincèrement faire de Mardi 7 août quand tu l’écrivais ? »
UN LIVRE. Un livre en papier. Un bel objet qu’on feuillette, qu’on se prête, qu’on laisse traîner près de son lit, qu’on oublie dans un train, qu’on éclabousse à la piscine, qu’on lit à la lueur d’un feu de bois, qu’on corne, qu’on range dans sa bibliothèque, qu’on ressort quelques années plus tard. Qu’on a envie de relire, de conseiller, de partager. Voilà mon rêve, mon envie, mon ambition suprême ! Et je crois que je ne suis pas la seule.
Depuis je commercialise mon roman en format papier. Je me suis commandé mon premier livre. Je l’attends avec impatience…

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Félicitations Florentine :-) J'ai eu le plaisir de lire quelques-uns de vos écrits via les recueils de nouvelles. Belle progression dans les étapes. Ce n'est pas facile de faire sa propre promotion, et apparemment vous parvenez à allier le côté marketing et l'écriture. Bonne continuation et bonnes lectures !
Publié le 29 Juillet 2015
Bravo Florentine et bonne continuation. CC
Publié le 26 Juillet 2015
Félicitations Florentine. Belle histoire. Un conseil pour Amazon, essaie de trouver une sous-catégorie pour ton livre plus ciblée que "littérature générale" qui est très compétitive. Cela te permettra de t'imposer dans une sous-catégorie et d'avoir une meilleure visibilité dans les classements.
Publié le 25 Juillet 2015
Merci, merci et heu... Merci, amis auteurs pour vos encouragements ! La vie est une belle aventure ! Écrire aussi et partager avec vous tous encore plus !!! Nous sommes tous dans le même bateau et le voyage est beau !
Publié le 24 Juillet 2015
Bravo et bravo et...heu bravo, Florentine ! Savoure chaque instant ! Je me souviens avoir pris des copies écrans du classement Amazon de mon roman (alors 60 ème) car je n'en croyais pas mes yeux. Intégrer le top 100 est très belle performance !
Publié le 24 Juillet 2015
De l'énergie et des idées géniales, vous en avez toutes les 2, Myriam et toi. Et vous pouvez croire en vous! Je sais que Florentine s'éclate en écrivant et nous, lecteurs, profitons de son plaisir. Quoi de mieux ? Alors, on continue, on continue! Bisous
Publié le 23 Juillet 2015