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Le 20 jui 2016

TANAGA d'Alice Quinn - Saison 2 - Chap 9 : Chaos

Nouvel épisode de TANAGA, la série d'héroïc fantasy d'Alice Quinn à retrouver et à lire en ligne gratuitement tous les mercredis et samedis sur le site. Saison 2 : TORFED - Chapitre 9 : CHAOS.
Tanaga. Série héroïc fantasy d'Alice Quinn à lire gratuitement et en exclusivité sur monBestSeller.comTanaga. Série héroïc fantasy d'Alice Quinn à lire gratuitement et en exclusivité sur monBestSeller.com

Chapitre 9
Chaos

Disparu. Là. Comme ça. Juste devant son nez. Une minute avant, il parlait, gesticulait, suivait Théo pas à pas et à présent, plus rien. Le vide. Le néant. Il n'était plus là.
– Non ? s'écria Théo, désespérée. Dites-moi que je rêve ? Mais je n'ai même pas eu le temps de lui demander la moitié de ce que je voulais.
– Alors demande-le-moi maintenant, lui suggéra doucement Nalyd.
Elle se tourna vers lui :
– Dis-moi, explique-moi. J'ai soif d'en savoir plus. Qui est cet homme ?
– D'abord, il faut que tu saches que tu n'as pas vu le Clairvoyant exactement. Il n'était pas vraiment là. Sa présence était une illusion.
– Comment ? Tu rigoles ? Tu lui as parlé, toi aussi. Tu l'as même appelé maître ?
– Bien sûr. Les formes doivent être respectées. Et il s'agit de forme justement. Ce que tu as vu là, ce n’est que l’apparence du Clairvoyant.
– Comment ça, son apparence, sa forme ? Arrête de jouer avec les mots. Je lui ai parlé et toi aussi et il nous a répondu. Et c'était très cohérent.
– Oui, mais ce n'était pas vraiment lui. Il n'était pas vraiment avec nous, ici. Cette image de lui est projetée depuis des années, depuis qu'il attend ta venue.
– Tu veux dire que c'est comme un hologramme enregistré ? Comme dans Star Wars et la princesse Leïa ? C’est ridicule !
– Si tu veux. Sauf que l'improvisation y garde toute sa place. Ce qu'il t'a dit n'était pas enregistré à l'avance mais complètement approprié à la situation. Or, lorsqu'il a préparé cette entrevue, il y a des siècles de cela, il ne savait pas encore exactement ce qui se passerait ici, aujourd'hui, maintenant. Comme une projection interactive si tu veux.
Théo, découragée, s'assit à la table principale et se prit la tête dans les mains.
– Bref, me voilà repartie à mon point de départ. Je n'ai pas réussi à entrer en contact avec mes amis. Les Écorcheurs sont entrés dans notre Monde. Je suis une des seules à les voir et je suis impuissante. Je suis un Guerrier sans monture. Je dois filer de cette île avant d'être rattrapée par le directeur, qui, je ne sais même pas pourquoi, en a après moi.
– Ce n'est pas ce que tu crois. Le directeur n'est pas à la solde des Écorcheurs.
– Il est l'un des nôtres ?
– Non. Il est simplement un humain ayant eu accès à l'histoire du Livre de la Prophétie.
– Et alors ? Ça l'a rendu fou ?
– Non, ou alors oui, peut-être, fou de pouvoir. Il a entrevu là un moyen de dominer le Monde Nouveau. Il croyait que ce livre pourrait lui donner puissance et domination. Lui donner accès à des secrets millénaires qui feraient de lui un maître. C'est pourquoi il est déçu et il t'en veut. Il n'est pas très dangereux.
– Je n'y suis pour rien, moi, si ce livre ne contient rien de tout ça.
– Bien sûr, mais il ne le sait pas. Il pense que tu as su déchiffrer certains des secrets du Livre et que tu veux te les approprier.
– Donc j'ai raison : j'ai intérêt à me barrer vite fait d'ici et à prendre le ferry pour Portsmouth en quatrième vitesse.
– Pourquoi pas ? À ton insu, tu es guidée par un instinct sûr qui te mène là où tu dois être. J'ai confiance en toi, quelles que soient tes décisions. Je te suivrai là où tu décideras d'aller.
Théo regarda avec perplexité son magicien personnel, son faiseur, comme avait dit le Clairvoyant, puisqu'il fallait bien admettre qu'elle en avait un désormais. Il se trouve qu’à la nouvelle qu’il allait la suivre, son cœur s’était mis à battre un peu plus vite. Elle ne voulait surtout pas s’attarder sur cette sensation. Mais pour un instant seulement, elle avait tout oublié de ses soucis.
Elle sourit et se demanda ce qu'elle allait faire de son magicien personnel une fois à Paris. Elle murmura :
– Je te remercie de ta loyauté, Nalyd. Tu es bien le seul à me faire confiance. Moi-même je pense que mon parcours n'est qu'une suite d'erreurs et de malchance. Je suis heureuse que tu restes avec moi.
Elle avait rougit en disant ses mots et elle toussa en espérant que Nalyd n’ait pas senti son trouble. Bon, allons-y. Il nous faut quitter l'Angleterre. Mon père doit se faire un sang d'encre. Ça fait une éternité que je ne l'ai pas appelé.
Et après avoir topé dans la paume de la main de Nalyd à la façon des rappeurs, elle se dirigea vers le grand escalier, plongée de nouveau dans ses préoccupations.
J'espère que quand j'en aurai besoin je saurai retrouver ce chemin, pensa-t-elle.
Ils montèrent en silence quelques marches. Au fur et à mesure, ils percevaient des bruits insolites au-dessus de leur tête. Cliquetis d'armes, clameurs, gémissements. Les plaintes exprimaient une douleur si intense qu'elles vous glaçaient les os.
Théo frissonna et s'arrêta, serrant de ses deux mains le manche de son épée.
– Que se passe-t-il là-haut ? C'est bizarre, il n'y a jamais personne dans ces cheminées du Diable. À part un ou deux touristes plus curieux que les autres.
– Ça n'a pas l'air d'être des touristes. Il nous faudra faire attention, en sortant, que personne ne nous voie. Le mécanisme invisible qui protège la Galerie du Plenum est précieux. Personne ne doit soupçonner l'existence d'un lieu souterrain ici.
Ils s'approchèrent le plus possible du plafond frontière qui les séparait du monde réel. Il leur apparaissait à présent comme un voile opaque très épais, recouvrant leur espace d'une paroi infranchissable.
Ils savaient que de l'autre côté on ne pouvait pas du tout entrevoir, ni même deviner, qu'en dessous se trouvait cet escalier menant à des zones clandestines et impénétrables par le commun des mortels. Par contre, Théo et Nalyd, eux, voyaient nettement, même si c'était un peu obscurci par le filtre formé par ce plafond frontière, ce qui se passait de l'autre côté, de la même façon qu'ils entendaient les sons.
– Bizarre. On dirait qu'il n'y a plus de grotte. Plus de cheminée du Diable.
– C'est vrai. Tout semble très vaste, très étendu. On n'a pas abouti au même endroit. On s'est peut-être trompés d'escalier. Il y en avait peut-être plusieurs.
– Et on dirait qu'il y a foule, là-haut.
Théo attendit un moment où le mouvement humain et l'agitation se calmèrent et aussi naturellement que s'il n'y avait rien eu, elle traversa la paroi fictive, Nalyd et Zerda à sa suite.
Immédiatement, ce fut le chaos.
Ils se tenaient au cœur d'une immense architecture faite de ponts et d'arabesques, de tours et d'escaliers abrupts, d'étroites ruelles humides. La cour de Menaour Kazell.
La vraie. Celle qu'elle avait déjà traversée avec Lully, l'Inspirée, lorsqu'elle avait pénétré l'ordinateur.
Mais cette fois, l'ambiance n'était pas à l'endormissement général.
Nalyd et elle se retrouvaient au beau milieu d'une mêlée indescriptible où de braves gens, habillés comme s'ils étaient les figurants vaguement orientaux d'un film sur le Moyen Age, devaient sauver leur peau devant des hordes barbares affublées de tenues sorties tout droit du Jeu des Pèlerins Glorieux, écailles épineuses, gantelets griffus, corselets articulés, casques à piques, queues de dragon.
Au même moment où se formulaient ces pensées, Théo réalisa qu'il s'agissait vraiment des Écorcheurs et qu'elle était tombée en pleine guerre d'Invasion.
Le sol était jonché de cadavres et de blessés qui se traînaient lamentablement pour se mettre à l'abri.
Othan, le chef des Reptiliens, se déchaînait, haranguant ses troupes, fondant sur ses proies avec férocité, crachant des jets de salive fumante.
Le long des murailles, Théo apercevait également les hommes de Yaraki, des Rampants grouillants qui recouvraient tout l'espace pierreux. Yaraki lui-même lui apparut soudain, avec son oeil monstrueux.
Elle vit qu'il l'avait repérée et qu'il déplaçait sa cohorte latéralement, vers elle, avec une expression gourmande.
Certains corps dégageaient des odeurs pestilentielles et Théo ne mit pas longtemps à se rendre compte qu'il s'agissait là des carcasses des Écorcheurs, recouvertes d'un sang fétide, visqueux, verdâtre et irisé, ressemblant à du pétrole.
Voyant une femme à terre, qui hurlait de terreur en se traînant, un enfant dans les bras, Théo courut vers elle pour l'aider à rejoindre une cavité dans le mur où elle pourrait se protéger un peu. La femme laissait une trace sanglante derrière elle.
C'est alors que Théo avisa quelqu'un qui marchait sans but juste à côté d'eux :
– Hé là ? Vous ? Aidez-moi à la porter jusque-là, lança-t-elle à l'homme qui ne lui répondit rien, continuant à déambuler sans raison et sans but au milieu du cataclysme.
Ce comportement agaça Théo, qui hurla :
– Ho, hé ? Tu me vois là ? T'es sourd ou quoi ?
Nalyd la saisit alors par le bras :
– Laisse tomber, Théo. C'est trop tard pour lui.
– Trop tard ? Mais qu'est-ce que tu racontes ? Regarde, il est en pleine forme. Pas une égratignure !
– Détrompe-toi. Il est fini. Il a été dévoré.
– Mais qu'est-ce que tu racontes ?
Théo nota alors le phénomène qui rendait étrange cette scène de bataille. Il y avait bien des ennemis (en l'occurrence, les toujours-fidèles-au-poste-Écorcheurs), il y avait bien des gens qui se battaient, qui mouraient, ensanglantés et d'autres qui n'étaient que blessés. Il y avait bien des guerriers (des genres de Guerriers en armure) et des populations civiles (les fameux figurants moyenâgeux) qui s'agitaient dans tous les sens, certains cherchant à se mettre à l'abri des coups, d'autres tentant de sauver leurs maigres biens et de quitter les lieux, d'autres encore se saisissant de tout ce qu'ils pouvaient, pioches, bâtons, faux, afin de se battre et de faire front.
Mais il y avait aussi autre chose, qu'on ne voit jamais dans une scène de guerre. Il y avait certains individus et il s'agissait autant d'hommes, de femmes que d'enfants, qui erraient, absents à toute la scène, comme s'ils ne comprenaient pas qu'une guerre était en train de se mener, étrangers à l'environnement, le regard vide, la démarche hésitante, le geste lourd, sans but, déambulant dans tous les sens, dépouillés de leur esprit, enveloppes ternes sans étincelle intérieure. Éteintes.
En les voyant, Théo fut prise de nausées et d'un long tremblement intérieur qu'elle ne parvenait pas à maîtriser.
– Voilà ce qu'ils font, murmura Nalyd. Tu ne le savais pas ? Voilà comment ils gagnent. Ce sont les Dévoreurs de Verbe.
– Mais qu'allons-nous faire ? Nous ne sommes pas chez moi. Je veux dire dans le Monde Nouveau ?
– Non. Nous sommes dans le Monde Perdu.
– Mais Lully avait dit... Il ne faut pas que... Les interférences...
– Je sais. Mais nous ne pouvons rien faire d'autre, Théo. Nous y sommes. Et maintenant tu dois te battre.
– Non, je dois rentrer chez moi. Le risque est trop grand de ne pas réintégrer mon univers, là où j’ai ma place !
– Tu es un Pélerin, Théo. Ta place est ici. Ta seule raison d'être est la lutte contre les Écorcheurs. Nous pouvons peut-être, grâce à toi, interrompre le cours du destin. Tu vas peut-être préserver le Monde Perdu de sa ruine. Nous pouvons peut-être sauver la Reine...
– Mais de quelle Reine parles-tu ?
– Tu le sais bien, Théo. De la Reine du Zéphyr. Ta mère. La Reine Hinan.
Un cri qui semblait sortir des entrailles de la terre et qui ébranla les murs du château fusa aux côtés de Théo et en se retournant, son épée à la main, elle eut juste le temps d'esquiver le coup de Yaraki qui plongeait sur elle du haut de la muraille. Dans un réflexe automatique et instantané, elle brandit Luz et lui en asséna un coup derrière la nuque qui le projeta au sol au moment même où il broyait dans les deux mandibules reliées à son casque la tête d'un jeune homme qui avait voulu le repousser.
Dans un cri vengeur, un soldat de sa cohorte, écumant sa rage en jets de salive acide, assaillit Théo qui parvint de justesse à s'écarter de lui.
Il souffla de dépit et de fureur et son haleine nauséabonde et brûlante exhala une traînée visqueuse qui enflamma le tas de cadavres qui pourrissait juste à côté.
Une odeur de roussi enveloppa l'espace et Théo se sentit soudain envahie d'une rage froide qui prit l'ascendant sur sa peur et son désir de fuir. Et même sur son dégoût. Son épée suspendue au-dessus de sa tête, elle plongea dans la mêlée, galvanisée par la soif d'anéantir ces monstres sans pitié.
Nalyd, désarmé, apeuré, se tenait à ses côtés et elle le voyait du coin de l'œil tenter de faire apparaître quelque chose entre ses mains.
Apparemment, les recettes ensorcelées ne fonctionnaient pas, sans doute que ses dents s'entrechoquaient trop pour que les mots soient audibles. Puis dans le feu de la bataille, elle le perdit de vue et se maudit de ne pouvoir mieux le protéger.
Après tout, c'était elle la guerrière. Il n'était qu'un apprenti sorcier et il avait passé la moitié de sa vie le nez dans des livres... Et Zerda ? Où était-il ? Que faisait-il ? Lui aussi, il avait disparu.
Elle réussit à trancher la jugulaire d'un féroce Écorcheur Rampant qui s'acharnait sur elle, sans toutefois parvenir à éviter le jet acide de son sang épais et collant, qui la recouvrit d'une substance émétique.
Elle se tourna vers un groupe de Reptiliens encerclant dans un cliquetis sinistre une femme qui se défendait avec une fourche, quand Nalyd se matérialisa de nouveau à ses côtés. Il tenait entre ses mains un grand bâton noueux, dont le haut formait un demi-cercle tordu.
Il le brandit avec courage en hurlant des propos qui parurent incohérents à Théo, pour le peu qu'elle pouvait en entendre à cause du vacarme de la bataille. Il dessina dans l'air autour de Théo plusieurs cercles d'une vapeur lumineuse qui finirent par l'envelopper.
Théo, exténuée, trempée de sueur et de sang, traînant derrière elle son épée fidèle, se retrouva à la suite de Zerda et de Nalyd, courant dans le couloir de la tour centrale.
Elle ne regardait ni à droite ni à gauche, évitant instinctivement les endroits dangereux, obnubilée par une seule idée : ne pas perdre la trace de Nalyd, qui semblait savoir où il allait.
Ils débouchèrent, après avoir franchi une porte basse taillée dans un bois grossier et consolidée par de gigantesques clous, dans une chaleureuse salle de réception tendue de tapisseries aux couleurs chatoyantes. Au sol, des tapis épais de fourrures protégeaient du froid et sur des tables recouvertes de soie moirée, des registres, des livres et des petits coffres avaient été empilés, comme s'ils attendaient d'être emportés.
La pièce paraissait vide. Théo et son ami restèrent un moment décontenancés.
Le calme et la paix qui régnaient en cet endroit les surprenaient après l'indescriptible capharnaüm qu'ils venaient de traverser. Théo se tourna vers Nalyd :
– C'est étrange, tu ne trouves pas ? On croirait ce lieu protégé de...
Mais au geste que lui fit Nalyd, elle se tut et chercha des yeux ce que lui-même regardait. Et elle la vit.
Elle.
La Reine du Zéphyr.
Celle que Belissama avait nommée la Reine Privée de Lumière.
Elle se tenait debout près d'une fenêtre, auréolée d'une lueur rosée, pâle, qui semblait émaner de sa chair, observant le triste spectacle de son château pillé et détruit. Une de ses mains écartait de l'ouverture le rideau de lin, tandis que l'autre froissait nerveusement le pan d'une écharpe flamboyante qui recouvrait ses épaules.
Elle était vêtue d'une longue robe de fine laine blanche, étincelante de paillettes miroitantes, qui laissait entrevoir la pointe de ses poulaines cousues dans une délicate peau teinte d'un rouge nacré.
Ses longs cheveux noirs, entrelacés en de savantes nattes mêlées de fils dorés, dont certaines retombaient le long de son dos jusqu'au milieu de ses cuisses, encadraient son visage sombre.
Sa peau était plus foncée que celle du Clairvoyant. Couleur de cuivre mordoré.
Sa couronne d'or, dont l'apex était rehaussé de plumes, conférait à son maintien une allure majestueuse. Un torque du même précieux métal que sa couronne enserrait son cou gracile.
Nalyd, bouleversé, se prosterna à ses pieds. Elle tourna vers eux son regard fatigué et esquissa un triste sourire.
– J'attendais mon Grand Mage et c'est toi qui viens. Qu'importe. Pour ce que je veux faire, j'y arriverai seule de toute façon.
Et ses yeux s'attardèrent sur une dague d'acier posée sur la grande table.
Puis son regard se dirigea vers Théo et elle fronça les sourcils :
– Que fais tu là, Arodœht ?
Théo mit un moment à comprendre qu'il s'agissait d'elle. Son nom, ici, était le sien à l'envers. Était-ce dans ce code que résidait la clé de ce qui lui arrivait ? Comme dans Alice au pays des merveilles que son père lui avait lu autrefois, était-elle passée à travers le miroir ? Et tout était-il à l'envers ?
Il faudrait qu'elle prenne un jour le temps de réfléchir à cet aspect des choses afin de pouvoir comprendre. Peut-être que tout rentrerait dans l'ordre, alors ?
Elle se retrouverait chez elle, les Écorcheurs resteraient confinés à un univers de jeux virtuels et peut-être même sa mère reviendrait-elle à la vie ?
Non, là, elle confondait deux théories. Celle de la traversée du miroir et celle de la remontée dans le temps.
Les événements se déroulaient si vite qu'elle n'avait jamais le temps d'y réfléchir vraiment et tout était de plus en plus confus chaque fois qu'elle décidait de mettre de l'ordre dans ses pensées.

C’était Chaos, le chapitre 9 de TANAGA - Saison 2 – Torfed
© Alice Quinn - tous droits réservés – 2016

Rendez-vous samedi pour le chapitre 10 de la Saison 2 de TANAGA !

J’ai voulu retrouver avec ce roman d’héroïc fantasy la joie de l’écriture de feuilletons, qui m’a toujours fascinée. J’espère que vous partagerez cette passion avec moi.
Dans un premier temps, 2 tomes seront donc ainsi déclinés chapitre par chapitre, gratuitement, en ligne, le temps qu’il faudra, à raison de 2 chapitres par semaine, les mercredis et les samedis, à 10 heures.
Si des fautes, des incohérences ou des coquilles se sont glissées à mon insu dans le texte, je vous serais reconnaissante de m’en informer.
Vous pourrez trouver la saison 1, Les écorcheurs, sur Amazon.fr le 27 juillet 2016
Pour la saison 2, Torfed, ce sera le 27 Aout 2016.
Vos remarques et retours me permettront de corriger ces détails avant la sortie.
Merci de votre aide et participation.

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Illustration couverture par Alex Tuis
Graphisme couverture réalisée par Kouvertures.com

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J'ai trouvé ce chapitre nettement mieux que les précédents. Plus vivant, plus dynamique, avec beaucoup moins de lourdeurs et de maladresses. En plus, il y a un réel progrès dans l'intrigue, et ça fait du bien ! A bientôt sur le chapitre 10 :-)

Publié le 02 Décembre 2016