JÉSUS, l'Acteur du Premier Scénario de l'Histoire

236 pages
Extrait
de Jean DALLIERE
JÉSUS, l'Acteur du Premier Scénario de l'Histoire Jean DALLIERE
Synopsis

Où il est montré - et démontré ! (première mondiale) - par cet écrit présenté tel un "roman", que toute la véritable histoire de Jésus n'a encore jamais été perçue par personne, encore moins par le Christianisme qui s'est fondé sur une vision totalement erronée de cet homme. Les conséquences de cette méconnaissance du personnage - comme celle de toute la Bible passée au peigne fin de la Psychanalyse "revue et corrigée'" - conduisent cette Religion dans une logique Impasse, et donc Déclin, de toute la Société (d'où ce mal-Être social grandissant) qui peut être enrayé et contré par la prise de connaissance de cet écrit qui rend caduques tous ceux parus à ce jour sur Jésus. Un écrit salutaire par excellence.

Publié le 30 Avril 2023

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@Jean DALLIERE
Bonjour Jean,
Je ressens à vous lire, à travers vos mots, que vous êtes animé avant toute chose par le même désir que moi, c’est-à-dire de contribuer à apporter à l’humanité une connaissance qu’elle n’a pas, en vue de l’aider à discerner la racine du mal dont elle souffre, afin de l’extirper de son cœur afin qu'elle cesse de s’autodétruire. Bien que nous ayons une vision de l’origine de ce mal totalement différente, en fait, opposée, puisque pour vous l'origine de ce mal est la croyance en un dieu transcendant, monothéiste tandis que, pour moi, il est dans la pratique le fait de la prêtrise religieuse et de ses enseignements tortueux parmi lesquels celui d'un dieu immanent (je ne dirais pas polythéiste mais) polymorphe, c’est à dire un Etant fusion de tous les contraires de toute nature et de toute sorte.
Je discerne de vos mots toute la passion qui vous anime et le respecte profondément. Mais je reste convaincu, Jean, que le réel problème qui fait errer l’humanité n'est pas le monothéisme mais bien plutôt la désinformation.
En effet, de manière très simple, pour ne pas se tromper sur une question donnée, il est nécessaire de réunir d’abord toutes les informations exactes, en en éliminant aussi la charge émotionnelle, en éliminant les « fakes », et d'ensuite réfléchir sur elles de manière posée en se laissant guider, d’une part, par la logique, la raison pure et d’autre part, par une conscience bien aiguisée.
Notre opposition de vue, Jean, n’est pas nouvelle puisqu’elle est, comme toute ma série de livres le démontrera, LA divergence de vision ou de religion originelle, les deux branches entre lesquelles le cœur de l’humanité balance depuis sa genèse. Il est donc absolument essentiel de maîtriser ces deux visions du monde si différentes car ce sont elles qui ont donné naissance à toutes les religions et croyances de l’humanité.
Je ne peux m’arrêter sur tout ce que vous avez dit mais je pointerai simplement du doigt deux choses.
La première est que j’avoue déjà ne pas voir la factualité du lien que vous établissez entre le monothéisme d’une part et la maladie mentale de l’autre. Pourquoi serait-ce le marqueur du seul monothéisme, de la croyance en la transcendance ? et pas du polymorphisme et de la croyance en l’immanence ? Il serait utile que vous nous procuriez vos livres et votre argumentaire à ce sujet pour en juger sans préjuger(és).
Je ne vous cache pas que, de mon point de vue, je préfère avoir affaire, dans mon rapport à Dieu comme d’ailleurs dans mes rapports à mes semblables, à des personnes qui ont une personnalité stable, équilibrée, plutôt qu’à des schizophrènes. Or, si vous analysez la nature même de l’immanence, et des dieux mythologiques qu’elle a produits, ce sont souvent des divinités au visage double, capable du meilleur comme de toutes les horreurs. Il est donc tout à fait logique qu’en ayant une telle conception de la divinité, leurs adorateurs se soient comportés de la même manière. Cette question que vous soulevez nécessite donc un approfondissement pour ne pas se tromper ni de diagnostic ni de coupable.
Le deuxième point est que, justement, j’ai vraiment le sentiment que, comme beaucoup, vous vous trompiez de coupable, et ce, même si vous êtes visiblement animé par la bonne volonté de vouloir traiter le mal. Comme un écho au proverbe « l’enfer est pavé de bonnes intentions » (expression à manipuler avec précaution, de troisième degré)
D’ailleurs, pour illustrer cette erreur courante que beaucoup font, prenons simplement l’exemple de ce fameux « enfer » :
Cette doctrine de l’enfer n’a en effet rien de biblique. L’enfer désigne dans la Bible la mort sans espoir possible de résurrection ; c'est un symbole de la mort (et pas de souffrances !) éternelle pour des personnes dont la méchanceté sans bornes a été établie et qui ne manifestent plus aucun désir ni possibilité de changement. L’enfer n’y est pas un lieu de souffrances éternelles à la Dante (pour ne pas dire une gigantesque rôtissoire pour une nourriture "al dente" ;)) dirigé par un diable quasi-acolyte d’un Dieu se délectant de la souffrance éternelle des êtres qui s’y trouve.
Et pourtant, vous constaterez que cette doctrine a innervé toutes les grandes religions polythéistes… comme les grandes religions monothéistes…
À qui la faute ?
Au dieu biblique dont le message était pourtant clair ?
Ou à la prêtrise que l’humanité a suivie, qui a créé de toutes pièces et décliné dans toutes les civilisations ce même concept très utile pour effrayer les masses, jouer de la peur, s’autoriser de leur vivant, « au soi-disant nom de Dieu », à toutes les horreurs, les tortures, au prétexte qu’ils ne faisaient qu’anticiper ce qui leur adviendrait après sous la férule d’un dieu double face tout à la fois « Amour et Bourreau ».
Vous voyez que ce n’est pas la croyance en un dieu monothéiste qui est un cancer, mais c’est bien plutôt sa mauvaise définition, sa mauvaise compréhension, la déformation totale de son enseignement et le détournement de son aura spirituelle pour légitimer sur Terre la prise de pouvoir sur des masses maintenues dans l’ignorance et la désinformation.
Le réel cancer de l’humanité, Jean, c’est donc bien la désinformation.

Publié le 08 Mai 2023

@Yvar BREGEANT
Bonjour à vous, Yvar
J'ai tardé à répondre à votre long commentaire car il m'a posé "problème". Je ne peux douter que vous ayez lu mon écrit "de" (et non "sur") Jésus, mais, votre première phrase me fait penser que vous ne l'avez pas compris.
Cette phrase est : " D’entrée, je partage votre point de vue sur les religions en général qui ont trahi Dieu, son message,...etc..".
Je propose ici une réponse plus globale, "planétaire" !
Le monde dans lequel nous vivons actuellement avec les menaces nucléaires (on y croit ou on n'y croit pas... l'Avenir le dira)... j'ai passé plus de 40 années d'études bibliques pour découvrir (et pouvoir "plus que scientifiquement" démontrer) qu'elles ont pour ORIGINE (ces menaces nucléaires) la Religion monothéiste, soit l"accès de la Pensée humaine au concept pathologique de "Dieu".
En d'autres termes, par mon écrit, j'ai montré que Jésus ne croyait pas du tout en Dieu, en aucune façon ne pouvait en être le "Fils", plus encore, que le Mal du monde (humain), provient de cette maladie mentale : le Monothéisme.
Je suis un "docteur" de l'humanité qui désigne son "Cancer", je suis un "Jésus" des temps modernes. Jésus fut celui-là en son temps. Je ne suis pas Jésus, mais un "gnostique" comme lui (la GNOSE, c'est le terme occidental pour désigner le TAO chinois; Elle a TOUJOURS existé, et on "découvre" Dieu en sortant de la Gnose).
C'est à ce sujet que nous devrions tous œuvrer dans nos rapports humains. Il faut dépasser (transcender) ce concept de Dieu, ce qu'a fait André Chouraqui (je l'ai connu) par sa traduction exemplaire - la seule - de la Bible ; toutes les autres traductions sont à mettre au feu.. par l'emploi qu'elles font d'un concept mensonger, pathologique, qui n'existait pas à cette époque-là.
YHWH c'est ÊTRE, Elohim, c'est AVOIR. La fusion des deux, voilà le Verbe Lumière que l'humanité doit retrouver. Tout le reste n'est que MENSONGE.
La "Terre promise" pour le peuple Juif fut désignée par YHWH, c"était une Terre SPIRITUELLE - "ÊTRE' et non matérielle à prendre à d'Autres, dont les Palestiniens. Dans ce cas, c'eut été Elohim (AVOIR) qui se serait adressé à ce peuple.
C'est sur ces sujets-là que les humains devraient communiquer; la remise en question de leurs dogmes spirituels qui sont la Cause-première du Mal-Être de tous les peuples de la Terre, de milliards d'humains.
Dépasser le "Dieu" des Trois monothéismes est la seule Issue de Secours de l'humanité.
Paroles de psychanalyste de l'Humanité..

Publié le 08 Mai 2023

@Kellyk Merci à vous pour votre commentaire.
Oui, les religions ont fait, et continuent de faire, des guerres dans tout le monde car, comme je le révèle, les entités ÊTRE et AVOIR entretiennent entre Elles, et depuis toujours, un lien de causalité, c'est-à-dire que AVOIR découle de ÊTRE., soit respectivement, la Politique (AVOIR) découle de la Religion (ÊTRE).
C'est bien pourquoi il peut être affirmé que tout conflit guerrier a toujours une religion pour origine (en Psy, on parlera de pathologie; les religions sont les pathologies de l'humanité), même si la chose ne parait pas évidente ! C'est pourquoi il est souvent dit que les apparences sont parfois bien trompeuses !
Merci encore pour votre contact. Bien cordialement / Jean

Publié le 07 Mai 2023

Ecoutez honnêtement je suis loin d'avoir tout capté à vos écrits mais on sent que vous avez fait des recherches fouillées et que vous avez bien étudié votre sujet. D'autre part je suis bien d'accord avec certaines de vos remarques. Ce dont nous nous souvenons ne correspond pas toujours à la réalité. Il est vrai que le terme être vivant est un pléonasme, je ne m'étais pas fait la réflexion jusqu'à présent, peut-être parce que je suis blonde mais franchement c'est bien vu! Vous rappelez non sans raison que les religions ont fait des guerres, des invasions, des sauvages massacres depuis 2000 ans mais je dirais que c'est avant tout la faute des hommes avec un grand H car ils ont fait n'importe quoi avec la religion! Celle-ci peut apporter des choses très positives dans la vie. "Les athées ont une religion qui les oblige à croire négativement", franchement vous voyez trop bien les choses!

Publié le 07 Mai 2023

Bonjour à mes Lecteurs !
Je serais vraiment ravi de recevoir des commentaires au sujet de mon écrit sur Jésus, c'est-à-dire sur mon hypothèse, (jamais développée par personne), d'un Scénario où tous les actes de Jésus furent "programmés" comme ceux d'une pièce de théâtre, jusqu'à ses prétendus "miracles" qui ne sont jamais que des "jeux de mots" de Langage dont le sens, sur 2000 ans, nous a totalement échappé (exemple type : quand Jésus marche sur l'eau, la multiplication des pains, etc.).
J'ai ainsi décodé tous ces "miracles" depuis sa naissance par une "Vierge" (dont le sens échappe aujourd'hui à tous; il n'est pas physique), jusqu'à la comédie de sa crucifixion qui fut une mise en scène à nulle autre pareille.et qui ne fut pas du tout la cause de sa mort.
C'est là un ouvrage devant permettre d'Ouvrir les Yeux sur ce Christianisme faux qui s'est fondé sur la méconnaissance de Jésus, cet adepte de la Gnose (synonyme de Tao où la fusion de Être et Avoir constitue ce Verbe Lumière oublié des théologiens) que l'Occident devrait retrouver au plus vite pour sa Survie psychique et mentale..

Publié le 06 Mai 2023
4
4 étoiles pour partager ici le fruit de vos recherches J'en retire une juste pour le fait de n'avoir qu'une vision des choses de présentée. Je sais aussi que c'est difficile quand on a une idée claire dans son esprit de la restituer en termes simples (je suis sûrement pas le meilleur exemple) mais essayez de transmettre votre vision des choses avec peut-être des termes plus accessibles dans les parties ou vous faites des démonstrations.
Publié le 30 Avril 2023

@Jean DALLIERE

Monsieur DALLIERE,

Bonjour,

D’entrée, je partage votre point de vue sur les religions en général qui ont trahi Dieu, son message, et ses envoyés, au premier rang duquel Christ bien sûr et qui ont, pour reprendre votre approche et formulation, abandonné l’Être pour l’Avoir.
Je n'ai, comme vous, aucun problème à être qualifié de membre d'une minorité, d'une "secte", par des institutions qui ont causé, par leur fourvoiement, des millions de morts. Je prends même cela de leur part comme un compliment.
Comme vous, je ne (re)jette pas Dieu, la croyance en Dieu, (même si vous n'en avez pas la même définition que moi), avec l'eau du bain, sale, très sale, putride, des religions qui prétendent le représenter. Je fais la part entre la beauté de son être et la méchanceté de prêtrises sans vergogne prêtes à Le trahir et à utiliser son nom à seul fin de légitimer leur désir de pouvoir et de puissance sur leurs semblables.
Là où nos chemins se séparent, c'est que, sur le fond de votre livre, je m’étonne qu’un auteur qui prétend connaître la Bible puisse attribuer à la Gnose, en l’occurrence les esséniens, l’inspiration de la vie de Jésus.
En tant que chercheur assidu, il ne peut pas vous avoir échappé que la venue de Christ, sa mort et sa résurrection firent l’objet de 72 prophéties extrêmement précises et datant de plusieurs centaines d’années avant sa venue (vous citez Esaïe, mais il y en a beaucoup d’autres ; cf. la prophétie des 70 semaines d’années de Daniel…), époques où les esséniens n’existaient pas. Prophéties qui permirent d’ailleurs aux juifs de savoir avec une grande exactitude l’année, le lieu et les particularismes de sa venue.
À cela, il faut contre-ajouter le fait suivant : Comme je le démontrerai dans mes écrits, fondamentalement, la pensée gnostique dont vous portez haut le flambeau, et qui consiste à dire que chaque personne est son propre Christ et peut parvenir seul à la voie de l’illumination, au Tout-Un ou grand Tout (que vous nommez juste différemment, l’Etre-Avoir…) existe, en fait, depuis la Genèse des temps.
Ce n’est assurément pas une grande nouveauté !
Cette vision ne date ni du IIe siècle apr. J.-C. ni du IIe d’av. J.-C..
Je suis convaincu que les principes fondamentaux de la gnose que vous prêchez (comme l’immanence de Dieu, le cycle de l’être visant à ne refaire qu’un avec le grand Tout…) sont des dogmes primordiaux de la (fausse) religion universelle la plus archaïque, que ces enseignements existent depuis l’origine même des évènements de la Genèse Biblique, qu’ils ont ensuite innervé toute la mystique de la Préhistoire et ont été véhiculés dans la période historique à travers, entre autres, en effet, comme vous le dites à un moment donné la mystique égyptienne (Mais pas que… loin de là, bref…)
Ceci-dit, je vous imagine tout de suite maintenant en déduire que cette croyance plurimillénaire aurait donc aussi donné naissance, non seulement à Jésus, mais aussi, pourquoi pas, puisque l’on y est, à la Bible en son entier ?
Ce sont là des raisonnements à l’emporte-pièce qui vont très vite en besogne, sans doute pour s’éviter la peine, la douleur, du contradictoire.
Evidemment que non, car, pour peu que l’on examine avec une réelle objectivité, d’une part, l’extraordinaire préservation de la Bible en ses textes originaux et d'autre part, la divergence totale du message de la « gnose » originelle et de la Bible, on ne peut que constater que ce sont là deux messages, deux visions du monde qui s’opposent frontalement, et ce, depuis l’origine.
Il est tout à la fois faux et enfantin d’asséner que puisqu’il y contradiction entre les deux, c’est parce que l’une a été édulcorée et l’autre pas, faisant ainsi d’un revers de main en sorte que votre vision des choses soit la seule visible sur l’estrade.
Pourquoi ne pas plutôt écouter ce que chacune des deux versions a à dire puisque leur préservation et influence de toutes deux à travers les millénaires est factuelle ?
Si nous nous limitons justement à l'exemple de Jésus, cette opposition est très évidente :
Suivant la Bible, Jésus est un être céleste, le fils angélique premier-né de Dieu envoyé sur Terre afin d'offrir sa vie en rançon pour racheter le péché adamique. Il est la voie, le chemin en ce sens que la rédemption des péchés n’est possible qu’en exerçant la foi dans son sacrifice. Bibliquement parlant, personne ne peut y parvenir seul, par lui-même, quoiqu’il fasse. Il a besoin de la rançon de Christ.
Vous y croyez ou pas, mais la rançon est un principe biblique absolument fondamental. C’est à l’origine même de la fête de la Pâque d’ailleurs que célèbre tout le monde chrétien.
Après, je conçois que vous puissiez penser différemment et vous êtes parfaitement libre de le faire.
Vous pouvez donc croire que, comme vous le dites, chacun est son propre Christ, son propre Bouddha, que chacun peut parvenir seul à l’illumination, à refusionner avec le Grand Tout. C’est là en effet le message fondamental de ce que vous appelez la gnose depuis, donc, des temps immémoriaux.
Mais comprenez bien qu’en disant cela, vous niez juste, purement et simplement, la valeur rédemptrice de sa mort. Vous niez la raison même de sa venue.
D’ailleurs, de votre point de vue, il n’est même pas mort, puisque cela a été un subterfuge, un tour de passe-passe (p.150-156).
D'ailleurs, cet enseignement gnostique de sa non-mort est lui aussi ancien. Il fut à l’origine de la croyance musulmane, à la confluence des influences juives (pseudo-)chrétiennes, philosophiques et gnostiques qui, suivant la Tafsîr Al Jalalayn (une exégèse coranique) enseigna que JC n’est pas réellement mort, mais qu’« il leur a semblé (aux juifs) qu’il (Jésus) était mort ».
Franchement, rien de très nouveau sous le soleil !
Il est alors, je trouve, très paradoxal, que d'un côté vous louiez les vertus de cet homme que vous placez sur le même rang qu’un bouddha, surfant ainsi sur sa renommée, que vous alliez jusqu’ à croire que c’est votre mouvement de pensée ( !) qui en a inspiré le personnage… (notez que, ce faisant, vous vous attribuez à bon compte la portée historique de tous les bons côtés du personnage) … mais, par contre, étrangement, lorsqu’il s’agit de mentionner ce qu’il a réellement dit et enseigné au sujet de la raison de sa venue et de sa mort, ou, visiblement plus dur encore, au moment de devoir se conformer à son enseignement dont la rançon était l’épine dorsale, là, visiblement, cela coince totalement.
Cela me laisse le sentiment que vous n’utilisez sa figure que lorsque cela vous arrange, uniquement pour soutenir ce qui est Votre doctrine du salut individuel.
Je pense que cela est, sinon la preuve d’un manque d’honnêteté intellectuelle, ce à quoi je ne veux pas croire, en tous les cas une erreur de méthode dans votre démonstration, car proposer aux autres, aux lecteurs, un choix éclairé et conscient ne saurait consister à ne mettre en évidence qu’un son de cloche, en l’occurrence, le vôtre.
Il faut indiquer au lectorat les deux chemins pour qu’ils puissent choisir : le réel enseignement biblique d’un côté et le réel enseignement « gnostique » de l’autre, et ce, aussi, en utilisant un langage simple et compréhensible de toutes et de tous.
C’est pourquoi je me suis engagé vis-à-vis de mes lecteurs à leur détailler, d’une part, l’enseignement profond de ce que vous appelez la gnose (ou, dans ma terminologie, « la fausse religion universelle originelle », avec la mythologie pour première émanation) et, d’autre part, en parallèle, celui du récit biblique, ce, afin qu’il n’y ait aucune confusion possible entre les deux, car il faut absolument mettre en évidence que ce sont deux visions des choses profondément antagonistes si vous voulez permettre qu’un choix vraiment éclairé puisse être fait par vos lectrices/lecteurs.
Plus que tout, au-delà de vos multiples assertions peu documentées (seul l’homme est habilité à élever un enfant (p.78), la conception de Jésus par le père Gabriel (!) (p.81), l’assassinat de Joseph (p.85)…), c’est cette approche globale qui me dérange.
Ceci dit, je loue votre démarche de recherches à laquelle vous avez dédié toute votre vie, je loue votre passion et vous remercie pour échanger sur cette plateforme votre conviction.
Même si nous ne sommes pas d’accord, je crois en l’humain, en sa bonne part, et, puisque vous êtes un chercheur, je crois dur comme fer aux paroles de Jésus : « Qui cherche trouve, à qui frappe, l’on ouvrira ».
Rien ne m’insupporte davantage que le fatalisme et le vernis de cynisme pseudo-philosophique qui le teinte tout le temps en consistant à dire qu’il n’y a pas de vérité. C’est pour moi de la paresse de cœur et de la paresse intellectuelle, qui conduit à la décadence individuelle et civilisationnelle. C’est sûr, à ne pas la chercher, à faire l’autruche, ou à la fuir parce qu’elle fait peur, on ne le trouvera forcément jamais.

Nous avons au moins aussi ce point commun !

A très bientôt

Yvar

Publié le 30 Avril 2023