Le covid, l’empêcheur de travailler en rond. L’empêcheur de vivre. Celui qui, tel le Christ, pouvait se vanter d’avoir délimité une nouvelle ligne de temps. On parlait du monde d’avant le covid. On parlait du monde d’après le covid. Ce monstre minuscule avait réussi à plonger la France, le monde entier, d’ailleurs, dans le confinement.
« Le covid m’a tuer. »
Elle se souvient de ce graffiti qu’elle a vu le long du quai de l’Ourcq lors de son heure de promenade autorisée.
Elle avait ri nerveusement en pensant que la référence était exagérée, malvenue. En 1991, un jardinier, Omar Raddad, avait été accusé d’avoir assassiné sa patronne Ghislaine Marchal. Celle-ci, avant de mourir, aurait écrit en lettre de sang le nom de son assassin… mais avec une faute d’orthographe suspecte.
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@Lauren Back Merci pour votre commentaire, Lauren. Oui, c'est aussi ce que j'ai ressenti et ai essayé de partager dans mon roman. Cordialement.
C’est à la fois amusant 5 ans après de se remémorer les sentiments contradictoires que nous avons pu vivre, la peur, la méfiance, le silence, les redécouvertes, la simplicité, et pathétique, tant on a été bringuebalé par les politiques, tant on nous a menti. Alors évidemment, on vous lit avec ces deux sentiments je trouve, amusant et pathétique. Et comme une fresque passée. Ouf !
@Anne Marie Bonnaud
Bonjour, Anne Marie, merci pour votre commentaire, vos impressions de lecture. Oui, il y a une suite, le roman entier est disponible sur Amazon. Oui, effectivement, j'ai fait certains choix de narration qui plaisent à certains et déplaisent à d'autres ;)
Cordialement
Bonjour @Sandra Ganneval
Le sujet proposé à travers une fiction m'intéressait, d'autant que cette épidémie est encore très présente, sorte de traumatisme collectif où les "pour" et les "contre" menaient une joute verbale parfois agressive..
L'écriture est agréable, la pointe d'humour du début aussi.
J'ai été accaparée aux premières pages avec l'affrontement entre Ariane et Sandrine et la façon très amusante dont la scène est décrite. Tout comme est bien ressentie les conséquences que les périodes de confinement ont entraînées pour certains ainsi que le questionnement du jeune Nils sur la théorie du complot.
Et puis voilà que j'ai été perdue avec l'histoire d'Estelle et cet homme au regard insistant, Pierre-François et Irène, sa violence exercée sur le gynécologue ???
Je sais que vous avez voulu faire un roman psychologique mais, en plus de me perdre, je me suis ennuyée à la fin avec ces longues pages de réflexions.
Puis le roman s'arrête là, sur ces pensées, suivi par des notes.
Peut-être envisagez-vous une suite ?
Bon courage pour la suite de votre parcours.