La Tour Blanche

@Gaspard du Gévaudan Naturellement ! Un œil averti est d'autant plus légitime à apprécier en quelques lignes ce qui correspond à ses attentes ou non. C'est là quelque chose d'essentiel pour ceux arpentant les abysses d'une production littéraire propre à notre époque, aussi abondante qu'étouffante. Dans tous les cas, si vos doutes concernant l'usage de l'IA ont pu être dissipés, je m'en réjouis. Pour le reste, je garde pour moi de cet échange vos quelques paroles encourageantes ! Merci !

@Gaspard du Gévaudan Bonjour ! Tout d'abord, merci d'avoir donné sa chance à ma Tour ; et bien sûr, merci pour votre honnête commentaire. Pour y répondre justement, le doute que vous entretenez sur l'assistance partielle ou totale de l'IA dans l'élaboration de mon livre est cocasse, car je suis confronté à cette technologie tous les jours par le prisme de mon master. Or, j'exècre cet outil, tout du moins dans le domaine artistique, pour d'évidentes raisons éthiques (vol des données, violation de PI) ou métaphysiques (à quoi bon confier l'expression de nos sentiments à la machine). Maintenant, essayons de dissiper un peu plus ces suspicions : écrire est le loisir de toute ma vie, de ma prime jeunesse, en passant par mon adolescence pépère, jusqu'à l'aube prochaine de ma trentaine. La Tour est mon second ouvrage "d'ampleur", dont le premier jet s'est conclu en 2021. Que ce soit elle ou le premier, je jongle dans les relectures depuis bientôt 5 ans, multipliant les corrections millimétrées et expérimentations douteuses. Peut-être mon obsession de la tournure de phrase parfaite, la traque intempestive des répétitions, a rendu le récit indigeste, dénaturé le sens global du texte ? Ou peut-être est-il médiocre par essence, sans que les multiples modifications ne puissent le sauver de sa nature inhérente. Ce sont là des critiques légitimes que je peux tout à fait entendre. Néanmoins, l'amertume me guette, considérant les heures solitaires consacrées à ce travail, quand on en vient à le ramener à un vulgaire prompt.