La nouvelle du vendredi 5 décembre

Cher ami de la Littérature et des Belles Lettres réunies,
Vous venez de gagner le Grand Prix de l’Incipit décerné annuellement par l’ILDA, mais vous venez aussi de lancer le bouchon si loin, qu’il est peu probable que nous ayons un concurrent en 2026.

Notre conseil : n’hésitez pas à investir dans un service professionnel pour corriger vos textes. Votre Plan Épargne y perdra ce que la littératoche y gagnera.
Votre dévoué Miroro.

Merci Michèle. Votre commentaire prolonge la félicité voulue par ce texte :) quant au mode de conjugaison, j'ai pensé que le futur antérieur conviendrait, mais vous avez raison, le conditionnel passé est de circonstance et s'accorde avec le reste, merci ! Et belle journée à vous aussi @Zoé Florent

@Cortex
Une vocation ratée : la psychologie clinique.

@Café littéraire (alias @Chiottes publiques)
C'est drôle comme, dans certaines bouches, les insultes sonnent comme des louanges.
PS : Si, comme vous le dites des écrits de M. Cortex, la forme et le fond s'unissent, alors c'est que le fond a tout d'un champ de ruines. Mais peut-être êtes-vous de ces gens qui ralentissent à la vue d'un accident de voiture, avec plein de cadavres sanglants sur le bord de la route, afin de s'en mettre plein les yeux et se réjouir en secret des malheurs d'autrui. Tant que ça n'arrive qu'aux autres... Ou peut-être êtes-vous de ces lecteurs qui s'imaginent aimablement que la littérature n'est rien d'autre que l'alignement, au petit bonheur la chance, de phrases nées dans l'esprit embouteillé d'un scribouilleur. Je vous abandonne volontiers le soin de choisir entre les deux termes de l'alternative, encore que la lecture de vos textes me laisse à penser que vous êtes un savant mélange des deux.

Très jolie nouvelle encore... et très juste. Ce sont ces momemts où nos pensées fusionnent avec la beauté de l'instant présent qui valent le coup d'être vécues. Une douce bulle de félicité, teintée de cette nonchalance procurée par l'insouciance... Simple, évident... Merci, cher Cortex, et belle journée ! Michèle /

@Café littéraire

Merci, votre commentaire est magnifique. Il a saisi tout l'esprit de ce texte, et me pare de vertus d'écriture que je recherche ! Oui, c'est un commentaire qui m'a bien touché.
Quant à la rancune de l'ostrogoth, elle ne fait que prouver ce que tout le monde pense ici : cette rancune n'existerait pas si ce vieux brigand avait confiance en son écriture, s'il pensait savoir écrire. Cette rancune est nourrie de son insatisfaction à se satisfaire, c'est l'aveu de sa frustration. D'une certaine manière, cette rancune tenace est sincère, car elle expose toute la misère de son propre désaveu. S'il se savait doué, il passerait son chemin.

Ce qui est rare chez vous, c'est que vous conciliez la forme et le fond, quand la plupart des auteurs pensent que la littérature n'est que ronds de jambes, gaudrioles et fariboles de style.

PS 1 : Je commence à comprendre la rancune teigneuse de quelque petite marquise en haillons littéraire et de sa cohorte d'avatars fieleux, que je ne nommerai pas pour ne pas ternir la beauté apaisante et nostalgique de vos textes.

PS 2 : Zut, j'ai ajouté un postscriptum, j'espère que @Zoé Florent et St-Bleyras ne vont pas me faire un vilain procès.

@Cortex Touchante méditation sur la vie, la beauté, l'angoisse du temps. J’aime chez vous cette économie de mots, ces phrases qui coulent et se déclinent, tout en douceur, tout en nuance. On cherche, en vain, le mot de trop, l'adverbe inutile et superfétatoire, l'aspérité qui heurte l'œil ou l'oreille, la redondance flatteuse. Non, tout coule avec simplicité, modestie et douceur. Tout est dans la nostalgie, les caresses de la vie, la beauté des femmes et la vilaine morsure du temps… "Carpe diem, tempus fugit…"

@Jézabel Foutredieu

Mince alors, il y a un problème de concordance des temps ? Pouvez-vous me signaler où, merci.

Je sais bien que vous pratiquez une écriture moderne (quoi que cela veuille dire), mais je ne sache pas que celle-ci ait banni de ses usages ce que les Anciens, ces pauvres hères aveuglés par les lois scélérates de la grammaire, appelaient naïvement la concordance des temps. Mais c'est peut-être que vous vous adonnez, en fait, à une écriture post-moderne, dont les tenants auraient décidé que le débraillé était la seule issue pour la littérature. Si tel est bien le cas, vous êtes assurément un maître.
Pour le reste, rassurez-vous : avec vos textes, vous ne courez aucun risque de faire le lit des pensées de quiconque. L'immortalité vous sera donc épargnée.

Sortie du "Collector" ce week-end sur les plateformes Amazon del mundo !
Au prix plancher (exigé par Amazon pour la vente du livre).
Pas de profits pour l'auteur.
Une manière de faire cadeau du format papier à ses lecteurs fidèles.

En avant-première, la 4ème de couverture de "Collector" :

70 nouvelles de la vie et de l'esprit.
14 moments de grâce et d'effroi.
1 histoire de folie et d'abîme.

Ce week-end, ne manquez pas la sortie du "Collector" de Cortex !