Alix Cordouan

@Stog Pour un citadin, les premières pages de votre texte sont un vrai dépaysement. Les superbes descriptions de la nature et du travail respirent une telle authenticité que l’on se sent transporté sur le vieux tracteur dans l’air glacé du matin sur les collines du Témiscamingue. Au-delà de la quête émouvante des origines à travers l’espace et le temps, j’ai été frappé par les extraits du roman de la grand-mère issue d’une grande famille : « Je suis d’un monde qui ne se vit pas, il s’écrit, il se conceptualise et se surestime ». Cette femme s’éprend de son contraire, un homme au corps façonné par le labeur, mais elle a besoin de cette authenticité. Je n’ai pu m’empêcher de faire le parallèle avec notre époque où une partie de notre société baigne dans le virtuel alors que l’autre affronte « la vraie vie ». Je recommande fortement la lecture de cette histoire qui, à bien des titres, ne peut laisser indifférent. Merci pour ce partage.

@Sophia Desliet Votre roman, particulièrement bien documenté, nous plonge littéralement dans la réalité d’un monde inconnu pour la plupart d’entre nous. À ces découvertes, rendues captivantes par ces portraits de personnages criants de vérité, s’ajoute l’histoire de ces deux gamines que le destin sépare. Leurs retrouvailles, pleines de symboles, dans des conditions que je ne peux déflorer, font de ce roman une perle digne de figurer dans la sélection finale de mBS. Félicitations, je vous souhaite bonne chance.

@Paul Vernon. En vous lisant, on peut deviner le plaisir que vous prenez à incarner le personnage d’Alex. Il en résulte une justesse de ton et une authenticité remarquables. Félicitations pour cette histoire, touchante à bien des égards, qui nous replonge dans l’enfance. Si vous lisez « Une araignée dans le plafond », vous trouverez quelques similitudes avec votre roman. Je vous souhaite beaucoup de retours positifs

Il faut du talent et beaucoup d’imagination pour, en quelques pages, faire cheminer le lecteur dans des questionnements d’auteurs qui l’interpellent et le détournent de la chute avec maestria. Félicitations et merci pour ce partage de haut vol dont vous êtes coutumière.

@Annie Pic Une histoire glaçante qui fait irrésistiblement penser à ChatGPT comme le souligne Agathe Garrido précédemment. Ce qui nous apparaissait, hier encore comme un aimable délire, devient, face à l’évolution incontrôlable de notre environnement technologique terriblement probable. Vous nous faites prendre conscience avec beaucoup de talent que rien n’est impossible, y compris le pire. Félicitations.