Eric BEAUME

Bonjour Philippe, l'écriture est simple, mais visuelle, plus encore quand on connaît le quartier décrit dans le texte (ça aide forcément). Même si l'évocation de Simenon n'avait pas été présente, on aurait senti néanmoins l'influence du style du polar français (même s'il était belge) de ces années-là. L'immoralité ne me gêne pas plus que cela quand elle est bien mise en scène et qu'elle peut être comprise pour qui cherche toujours à sortir des clivages imposés par une société qui elle-même nous fait perdre la tête. Aujourd'hui nous existons et vivons grâce à notre tête, notre corps n'est plus si important... Priver un corps de sa tête est alors plus significatif qu'il n'y paraît, même si cela reste très extrême. J'aime bien votre style, et vous retrouverai donc certainement sur d'autres textes ;-) Cordialement. Eric

@galodarsac "Si du respect sans borne, que j'ai pour les poètes/ Je me risque parfois, à cet art délicat/ Ce que je lis de vous, est sans doute plus esthète/ Que de tous mes écrits, dans ma vie ici-bas." Plus prosaïquement... Mais que c'est beau !

C'est superbe. Merci du partage ;-)

Quand certains soignent leur image Bien d'autres jouent avec les mots... Lesquels alors sont les plus sages... Lesquels alors sont les plus beaux ? Ma chère Fanny, je viens de terminer la lecture de ce recueil pour le moins hétéroclite. J'ai été touché par beaucoup de vos textes. Je ne saurais dire lesquels car ils ne sont pas titrés, et c'est peut-être mieux ainsi. Que de tristesse, de souffrance... On sent l'absence, les cicatrices, tant physiques que spirituelles, et cette solitude que beaucoup redoutent, alors que vous semblez l'apprécier, au moins pour écrire votre vision du monde. Je comprends cela. Certains mots qui reviennent sans cesse sont horribles pour certains, et beaux pour d'autres, Baudelaire à élevé le "spleen" à un art véritable. On dit que ceux qui souffrent, ne comprennent pas le monde... Peut-être qu'au contraire nous le comprenons que trop bien. La colère est plus facile à gérer que la tristesse... Et le monde est rempli de gens en colère. Il faut donc un courage certain pour écrire sa tristesse et plus encore pour la partager comme vous l'avez fait ici. Sachez que vous n'êtes pas seule, et que, quoi que vous fassiez, vous trouverez toujours quelqu'un pour vous comprendre. Dans un autre style, mes textes sont sombres et violents, autant que les vôtres sont tristes, mais beaux. Merci du partage ;-) Amicalement Eric

Une bien belle histoire sur le courage. Celui de faire face à la vérité, d'ouvrir les yeux, et de changer de vie. Un récit sincère et sans esbroufe, qui se lit avec plaisir, tant on se reconnaît parfois dans les aléas de la vie de David. Très beau texte, bravo et merci ;-)