@Jean Benjamin Jouteur, Grandby vagabonde et erre sur la route, ne sachant où aller pour reprendre sa route pour un ailleurs dont il ne sait rien. Le cœur pur et candide à travers le monde troublé et dénué de magie, avec pour seuls bagages et compagnons de route Tipi le lutin nain, un sac d'où ce dernier ne se montre pas à n'importe qui, un violon, un chevalet, et ses rêves...Il chante et fredonne, peint, dessine et joue et rencontre des personnages : une princesse aux cheveux d'or, un chien blessé télépathe, un gitan passeur de mondes, un valet guide, etc...Il se retrouve, fugitif et rêveur toujours, dans un autre monde irréel ou imaginaire qui prend vie sur la toile. Ici, le temps n'existe pas comme le reste (J'ai beaucoup pensé à "Imagine" de John Lennon), d'où ressort l'incertitude et les remises en question existentielles. Coire ou ne pas croire? Mais, réveillé d'abord! Suffit-il de vouloir être roi d'un peuple divers et libre? Telles sont les questions que vous posez au lecteur, rêveur ou imaginatif. A lui seul de le laisser faire et c'est très bien. J'aime beaucoup cette manière d'aborder cette fin, avec tous les souvenirs, disparitions en suspension, qui laisse la part belle au lecteur. C'est, pour moi, grâce à votre regard humain qui survole le conte et surveille le personnage principal. Merci beaucoup.
Publié le 24 Avril 2024