Une vie sous influence. Une odyssée psychique. Une enquête.
@roussopoulos, tout est résumé dans une phrase merveilleusement simple. merci d'avoir commenté. merci pour le silence éloquent de votre commentaire.
Très beau livre, d'une grande puissance sur les liens mystérieux qui unissent une mère à sa fille.
@Jean-Frédéric Montenot, merci pour votre analyse calme et pondérée et pour votre crtitique bienveillante. Il est effectivement difficile de résoudre tout à fait tout par l'écriture d'un livre, mais il est vrai aussi, comme vous le dites, que l'épaisseur de la vie s'en nourrit. A chaque fois que nous écrivons, à l'adresse d'un lecteur, d'un.e défunt.e ou d'un fantôme, nous nous adressons à tous, afin de donner un écho, et donc une caisse de résonance à la vie que finalement, nous ne parvenons pas à saisir dans son immense complexité et parfois, dans sa beauté. De même, nous pouvons devenir frères et soeurs de lecture et tomber amoureux d'un personnage qui n'existe pas. Pour les "bons sentiments" qui font la "mauvaise littérature", je suis très d'accord. Ils resteront à tout jamais un mystère, un miracle ou une malédiction ... par essence indescriptibles.
@Hughes Koulenbomo, oui, surfer est un beau mouvement. L'AïKiDo aussi. Utiliser l'énergie de l'autre pour la mettre en mouvement ou pour la détourner de soi est un art qui peut se pratiquer à la cool, comme les surfeurs. Je ne me sens pas du tout l'âme d'une surfeuse, mais je crois comprendre ce que vous dites. Merci pour votre commentaire, Hughes.
@Dorothée Moreau, merci pour votre commentaire! A vous lire, je peux imaginer que les phénix se reconnaissent entre eux. Car je connais vos écrits, et la lumière, l'éclat, dont je vous sais imprégnée. Recevoir une si belle critique de vous me touche. Vive les écrivains libres! Pensées vers vous, Dorothée.
@Patricia C, que dire face à votre commentaire, pour lequel je vous remercie. Je suis heureuse que la volonté de sublimer l'autofiction soit sensible au lecteur, même si je n'aime pas le mot autofiction qui inclue la possibilité d'une fiction, dont mon témoignage est vide. Même si tout souvenir, toute histoire, est déjà une fiction, que nous vivons dans une fiction et que la vie entière ne serait que fiction ;-) Et merci pour avoir noté que toute beauté, toute affection même discrète, peut faire relever la tête. Oscar Wilde disait qu'on avait beau être dans le caniveau, on regarde bien les étoiles. Vite dit. Je vous envoie les meilleures pensées, Patricia.
Récit très touchant d’une de multiples épreuves avec lesquelles il a fallu composer pour ne pas sombrer. D’une certaine manière Dora Moore a su surfer sur ces gigantesques vagues armée de force et de courage . Chapeau bas
@dora moor
Fulgurant dès le départ, maîtrisé, taillé en diamant, le texte garde l’écart juste de l’auteur à l’objet. La souffrance vécue et distanciée en est d’autant plus poignante. L’autofiction est ici sublimée, dans une observation calme et implacable du tragique. Pas d’apitoiement, pas de fioritures : faits, réactions, conséquences, et le lancinant retour des pièges dans lesquels le personnage s’enferre encore et encore, comme happé par le modèle du premier leurre portant les habits de la mère, première adorée, première bourelle. L’amer. Sans majuscule, pas sans majesté. Qui règne sur la souffrance règne sur l’âme, et la fait plier. Au fil des pages, le roseau plie mais ne rompt pas, la moindre brise d’affection, de beauté, lui fait redresser la tête, car sa faiblesse l’oblige à la victoire ou à la mort. Faut-il aimer son ennemi comme soi-même ? Impossible de lâcher le livre une fois commencé : Dora Moor a écrit un page turner.
@Sylvie Etient
Merci pour votre commentaire Sylvie. Oui, vous avez raison. La victime semble consentante à ce qu'elle ignore. Vous mettez des mots très justes sur le phénomène, ce qui me fait du bien. Merci pour votre lecture sensible et éclairée.
@dora moor
Votre roman donne la mesure de la blessure incommensurable d'être la fille d'une perverse narcissique.
La perte totale des repères et la sidération qui s'ensuit.
Le roman déroule les infortunes d'une enfant puis d'une femme effondrée qui attire les pervers comme un aimant.
Une victime qui ne cherche pas à sortir du piège car elle ne sait pas que l'assassin est dans la maison. On a peur. Un roman qui se lirait comme un thriller s'il était plus ramassé. Félicitations pour votre analyse si sensible et si juste qui emmène le lecteur au cœur de la toile d'une araignée à la beauté du diable.
@Papou Bezard, votre commentaire est renversant et je vous en remercie. Comme vous le savez peut-être, j'adore Jack London. Je crois même que c'est mon préféré.
@Zoé Florent, merci pour votre si chaleureux commentaire, qui me va droit au coeur. Merci pour vos encouragements et merci pour vos remarques, notamment sur l'instinct de survie. Un instinct qui, étouffé, mène soit à l'autodestruction, l'implosion (l'auto-combustion est un phénomène qui me semble adéquat) soit à la renaissance. Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait disait ma grand-mère. Au final, l'espoir que les choses aient un sens, même juste un peu... La porte étroite. Bien à vous, Zoé.
@Lisa DJ Merci pour votre commentaire. Un effleurement...? non... il s'agit plutôt et vraiment d'une étreinte atomisante qui, pour reprendre les tontons flingueurs, "vous éparpille façon puzzle". Cela n'a rien de léger, mais je suis heureuse si rien n'en paraît dans l'écriture. En ce sens, c'est un compliment. Merci.
@Camille Descimes, je ne suis jamais "restée" où que ce soit, en vérité. S'il était facile de savoir ce qu'il faut fuir, on le ferait tout de suite. Le problème est bien là. A bientôt, pour papoter quand j'aurais terminé votre livre!
@Minhia, je vous soupçonne d'être qui je sais!! Bienvenue sur le site, chère Minhia :-). A bientôt, je vous envoie plein de bonnes choses. PS: lecture à ne pas mettre entre des mains trop sensibles, vous savez de qui je parle. Merci.
@dora moor
Bonsoir Dora, oui, j'ai coupé les ponts il y a plusieurs années, c'est un processus douloureux et culpabilisant, mais c'est surtout une question de survie :) C'est aussi pour cela que cela me surprenait que vous soyez restée, que vous ayez tenu. Je comprends l'amour persistant, car il y en a toujours, envers et contre tout. Le silence est une protection. J'espère que mon univers ne vous surprendra pas trop. Cela me fait très plaisir, en tout cas, de continuer à échanger avec vous.
A bientôt (à votre rythme ;)
@Camille Descimes je viens seulement de voir que votre nom aussi vous porte vers les hauteurs. J'ai commencé votre livre, le premier que je lis sur ce site (j'étais totalement ailleurs pendant quelques mois). Je vous préviens, je suis un peu lente. Vous dites "trajectoire", et c'est un joli mot. Je suis curieuse de découvrir votre univers dans le livre, je vous dis à bientôt. PS: si votre mère coche "toutes les cases", il faut fuir ;-). Je suppose que vous l'avez déjà fait. Bien des bonnes choses à vous!
@dora moor
Bonjour Dora, oui, comme vous le dites, haut les coeurs, il n'y a pas de fatalité. Vous en êtes la preuve, et moi aussi, puisque ma mère réalise un excellent score à votre questionnaire, que je connaissais (un sans faute, finalement). Ma trajectoire est différente de la vôtre, mais avec des similitudes, évidemment. Votre livre m'a d'autant plus touchée.
A très bientôt, je l'espère, dans votre prochain livre ;)
@Camille Descimes, je viens de découvrir votre commentaire. Effectivement, l'emprise, quand elle est exercée sur un esprit jeune, un coeur tendre, formate la personne à devenir un objet ne disposant plus de libre arbitre. ("pourquoi elle ne part pas?")L'emprise est létale - pour l'esprit, puis pour le corps. Si la personne ne se suicide pas ou ne finit pas tuée (cela dépend de qui on est l'objet). L'emprise est une prédation. Oui, c'est cruel. Mais tout est bien qui finit bien! Haut les coeurs! Je vous envoie all the best et vous remercie de votre commentaire très riche et généreux.
@Chris Martelli vous l'aurez compris avec mes autres réponses, j'ai eu un problème technique. Je vous prie de m'excuser. Votre commentaire me fait du bien. Atemberaubend est un très grand compliment à mes yeux. Je vous remercie d'avoir été sensible à ce que j'ai essayé de faire. Je vous envoie plein de bonnes choses, car votre commentaire me vivifie et me fait sourire d'une façon nouvelle. Vos paroles et vos tournures me plaisent. Plein de bonnes choses à vous.
@Agostini François Xavier, je m'excuse de ma réponse tardive. J'ai eu des problèmes techniques et n'ai eu connaissance que récemment de votre commentaire. Désolée de répéter la même phrase à tout le monde, c'est pour signifier à tout le monde que last not least... merci pour vos encouragements à l'"effort". Je suis curieuse, moi aussi, de découvrir des auteurs libres sur monBestseller.com!
@Christophe Avella Bagur, je m'excuse de ma réponse tardive. J'ai eu des problèmes techniques et n'ai eu connaissance que récemment de votre commentaire. Je vous remercie pour vos mots encourageants.
@Capucine Fleur, je m'excuse de ma réponse tardive. J'ai eu des problèmes techniques et n'ai eu connaissance que récemment de votre commentaire, qui me touche énormément. Merci d'avoir été aussi sensible dans votre lecture.
Bonjour Dora Moor, à deux lettres près j'aurais pu croire que votre témoignage croisait un célèbre artiste.
J'ai beaucoup apprécié votre écriture. Merci
Une vie compliquée, donc normale, a fait de moi une personne compliquée, donc normale. Je cherche la solution, depuis l'enfance. Ecrire,...
"Lettre à l'amer" est le "Livre le +" du 2 mai. Retrouvez l’article qui vous donnera envie de le lire. N'oubliez pas de laisser un commentaire à dora moor, c’est pour cela qu'elle publie son témoignage gratuitement sur monBestSeller.