Récits et visions, affleurements de l'imaginaire. "Redites-le moi" propose des lectures courtes ou plus longues, offrant une séquence de plusieurs textes écrits par un même auteur : moi-même, Saint-Bleyras.
On entre dans ces textes, on en sort, on y revient. Ou pas !
(L'illustration est l’œuvre de Lilarêve)
Ce livre est noté par
@Kal Chitel
Merci pour votre preste et enlevé commentaire qui laisse de la place pour l'imagination.
Je suis dans la lecture de votre Betterave qui, sans conteste, dépote et décoiffe, et tape juste (commentaire prochain sur votre page).
@ Constantin Malheur'
L'illustration est l’œuvre de ma femme, votre appréciation lui fait plaisir !
@Zoé Florent
Merci et, en retour, tout de bon pour vous !
Un petit amusement : vœux sur le plat, vœux à la neige, vœux à la coque, mais jamais vœux durs ni vœux brouillés !
Bonne année !
Cette couverture est bien jolie !
@Fernand Fallou
Merci pour votre commentaire à Gloria. Vous l'avez déjà lu et commenté fin 2019, ou début 2020. Je me rappelle un point de votre commentaire : une certaine déception de votre part concernant la fin du récit, la chute comme l'on dit. Je suis par ailleurs satisfait que vous ayez du mal à cerner mes "personnages indiscernables" : j'ai donc réussi sur ce point de mon texte, dans lequel on peut voir un Luke ressembler à un certain Jack, "surtout de profil".
Certains ont exprimé que Gloria les faisait penser à tel ou tel auteur. Dieu merci, il ne s'agit pas de comparaisons ! Je pense d'ailleurs que, comme auteur, l'on n'est pas forcément très conscient des influences que l'on a intégrées.
Vous me semblez, et m'avez semblé par le passé, disposer d'une certaine sensibilité pour commenter avec finesse mes textes publiés sur mBs : je vous en remercie !
Vous avez, ainsi, évoqué une fois à propos de l'un de mes recueils "les tableaux de Pieter Bruegel l'Ancien et ceux de Hieronymus Bosch" et en avez tiré des conséquences pour une façon opportune de lire mes ouvrages. Or, comme je vous l'ai dit à l'époque, je venais de me procurer deux petits livres d'art, l'un sur Bruegel l'Ancien, l'autre sur Hieronymus Bosch. Imaginez, cher Fernand Fallou, mon saisissement !
Dans imagination il y a image.
De tellement de choses, cher @St-Bleyras, de tellement de choses.
@Constantin Malheur'
Votre commentaire m'a été un vrai bonheur, Constantin.
Vous m'apprenez quelque chose sur Gloria en mettant en relief le thème de l'enfermement dans ce récit. Et je suis d'accord avec vous ! Il est vrai, aussi, que dans Exquilandis, l'enfermement est bien présent. Quand j'écris, je ne m'attache pas à percevoir le thème qui me guide. Souvent un autre fait écran, comme l'illusion (Oniriland) dans Gloria, qui m'intéresse comme occasion de suggérer à quel point les décisions qui dirigent nos vies individuelles et collectives sont sourcées et cachées dans le psychisme inconscient. "Le cœur de l'homme a des raisons que la Raison ignore." Le "cuor" de l'homme, le profond de l'homme, le cœur comme le cœur de l'arbre, pas le cœur de l'affectivité, de la sentimentalité (même si, bien entendu, ce n'est pas une alternative aussi tranchée). Mais les illusions enferment, confinent, et la Gloire elle-même ne trouve pas aisément la sortie, le retour, vers le monde banal.
Je reviens à votre commentaire... "Le style est de l'homme" a pu dire un Buffon. Je le valide pour ce qui me concerne. Mon style vient de moi, du cœur de moi. Et, le cœur de moi bat aussi dans le cœur du monde dans lequel je suis né. J'écoute l'un et l'autre. J'y tends, en tout cas, au moment d'écrire.
J'ai, par ailleurs, rencontré Franz Kafka il y a longtemps, cinquante ans environ. Je me suis alors montré très réceptif à l'état d'esprit insufflé par le Procès, puis par ceux de ses écrits que j'ai découverts par la suite, de loin en loin. Son Journal m'a, lui aussi, nettement intéressé. Je ne suis jamais revenu à lire cet auteur, lu en même temps que d'autres en ces temps désormais éloignés des années soixante-dix puis quatre-vingt.
Et vous, Constantin, de quoi êtes-vous actuellement gros ?
@Agostini François-Xavier
Je vous remercie pour votre commentaire, et suis heureux que l"Hôtel des voyageurs vous ait évoqué de tels souvenirs. Je fais, moi aussi, dans la petite ville où je réside, l'expérience quotidienne de conversations amicales au bistrot, le matin pour le café. En particulier avec des chibanis originaires de la ville d'Annaba en Algérie, localité dans laquelle vous êtes vous-même né si j'en crois votre biographie.
Ce que j'écris me fait participer à l'activité imaginative de mon esprit et j'aimerais m'en rapprocher toujours plus, tel un Hermès rêveur et dévoué.
Je commence à me faire une idée de votre écrit Prophetia et Clémence, au gré des commentaires le concernant. Le moment de le lire approche.
Meilleures pensées à vous !