Et si l’on pouvait s’oublier à force d’aimer ?
Il croyait avoir tout fait pour tenir bon. Être un père présent. Un mari
patient.
Un homme solide. Mais à force de s’effacer pour maintenir l’équilibre, il a
glissé dans l’ombre de lui-même.
Lorsque la trahison éclate, ce n’est pas seulement son couple qui
s’effondre : c’est l’homme qu’il pensait être.
Entre silences lourds, cris étouffés, voyages en fuite et reconstructions
fragiles, ce récit explore la lente descente d’un homme vers la perte de soi
et sa lutte pour revenir à la surface.
Dans cette fresque intime, poignante et lucide, L’auteur interroge les
lignes invisibles entre amour, dépendance, identité et renaissance.
Un roman vrai. Un témoignage pudique. Un cri étouffé qui cherche l’air.
Ce livre est noté par
Merci infiniment @Marion Borais pour ce retour si fin et si juste. Vous mettez des mots précis sur ce paradoxe de l’écriture intime : se dévoiler au plus près de soi expose forcément à une certaine naïveté, à ce manque de discernement que vous soulignez. Mais ces failles ne sont pas qu’une question de style : elles traduisent surtout l’état émotionnel du narrateur, enfermé dans la dépression, la souffrance, le brouillage intérieur. Dans ce contexte, voir clair ou prendre du recul était impossible. Votre remarque sur la nécessité de hauteur résonne en moi, car elle ouvre une piste pour l’étape suivante : transformer cette matière brute en un récit où la mise à distance enrichit le témoignage. Quant à la libération, Oui… écrire a été une libération, et m’a surtout permis de retrouver une part de ma mémoire, d’y voir plus clair, et enfin de comprendre.
Merci infiniment, @Cortex1. Écrire ce texte a été une manière de me confronter à mes propres ombres. C’est une mise à nu, sans filtre, mais nécessaire pour enfin comprendre. Qu’il trouve un écho en vous, qu’il vous entraîne dans cet espace intime… c’est sans doute le plus beau des retours que l’on puisse me faire.