À L’OMBRE DE MOI-MÊME

193 pages de Dominique Glenn
À L’OMBRE DE MOI-MÊME Dominique Glenn
Synopsis

Et si l’on pouvait s’oublier à force d’aimer ?
Il croyait avoir tout fait pour tenir bon. Être un père présent. Un mari
patient.
Un homme solide. Mais à force de s’effacer pour maintenir l’équilibre, il a
glissé dans l’ombre de lui-même.
Lorsque la trahison éclate, ce n’est pas seulement son couple qui
s’effondre : c’est l’homme qu’il pensait être.
Entre silences lourds, cris étouffés, voyages en fuite et reconstructions
fragiles, ce récit explore la lente descente d’un homme vers la perte de soi
et sa lutte pour revenir à la surface.
Dans cette fresque intime, poignante et lucide, L’auteur interroge les
lignes invisibles entre amour, dépendance, identité et renaissance.
Un roman vrai. Un témoignage pudique. Un cri étouffé qui cherche l’air.

Publié le 23 Août 2025

Les statistiques du livre

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2 commentaires , 2 notes
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Merci infiniment @Marion Borais pour ce retour si fin et si juste. Vous mettez des mots précis sur ce paradoxe de l’écriture intime : se dévoiler au plus près de soi expose forcément à une certaine naïveté, à ce manque de discernement que vous soulignez. Mais ces failles ne sont pas qu’une question de style : elles traduisent surtout l’état émotionnel du narrateur, enfermé dans la dépression, la souffrance, le brouillage intérieur. Dans ce contexte, voir clair ou prendre du recul était impossible. Votre remarque sur la nécessité de hauteur résonne en moi, car elle ouvre une piste pour l’étape suivante : transformer cette matière brute en un récit où la mise à distance enrichit le témoignage. Quant à la libération, Oui… écrire a été une libération, et m’a surtout permis de retrouver une part de ma mémoire, d’y voir plus clair, et enfin de comprendre.

Publié le 18 Septembre 2025
2.01
Je suis toujours fascinée à la lecture de l’intimité d’une personne que je ne connais pas. Il y a cet intérêt pour l’autre, pour les souffrances de l’autre. Sans doute aussi bien sûr, pour s’échapper de ses propres limites, pour s’oublier. Et apprendre. Apprendre de la résilience de l’autre, de la capacité à sombrer, et de celle à se relever. C’est ça je crois qui motive la lecture d’une histoire qui ne nous concerne pas. Ou en tout cas, pas directement. L’intimité dévoilée a son revers je pense, celui d’être tellement dans le je, tellement la tête dans le guidon, que la narration peut sembler un peu naïve, peut révéler un manque de discernement criant quand justement on regarde cela pas la tête dans le guidon, on regarde cela de haut. Plus facile quand on n’est pas l’acteur. Voilà mon avis, sur la forme, peut-être prendre un peu de hauteur ici ou là. Cela dit, et c’est le plus important pour moi, j’espère que cette écriture vous a libéré de vos chaînes.
Publié le 16 Septembre 2025

Merci infiniment, @Cortex1. Écrire ce texte a été une manière de me confronter à mes propres ombres. C’est une mise à nu, sans filtre, mais nécessaire pour enfin comprendre. Qu’il trouve un écho en vous, qu’il vous entraîne dans cet espace intime… c’est sans doute le plus beau des retours que l’on puisse me faire.

Publié le 24 Août 2025
3
Superbement écrit. Et passionnnant d'une certaine façon. Peut-on le dire pour le sujet personnel que vous développez? peut-être, parce que vous arrivez à convoquer le lecteur dans votre être le plus intime. Je continue ma lecture par intermittences, ne reviendrai pas commenter, mais votre texte mérite qu'on le lise. @Dominique Glenn
Publié le 24 Août 2025