La patience n'arrive pas toujours à ses fins. Elle peut-être victime de la colère et de la rancoeur. Jeanne Mazabraud prend le temps de nous raconter vingt ans de vie en quelques lignes dont la dernière bouleverse l'ordre des choses. Rien ne s'est passé comme prévu
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Une haine gratuite, des arguments qui ne tiennent pas la route: il a quinze ans de plus que toi, il en veut à ton argent. Un déni de la réalité: sa mère a été pourtant heureuse pendant vingt ans. La nouvelle aurait eu tout à coup un sens si une petite phrase avait été ajoutée à la fin: l'expertise psychiatrique révéla chez Eliane une personnalité pathologique de type schizophrénique.
"Détester instinctivement" doit être une sensation horrible. Il faudrait peut-être écrire quelques pages de plus, non pour donner un espoir mais au-moins une explication.
J’aurais aimé un peu plus d’analyse de la haine d’Eliane. On a l’impression qu’elle n’est motivée que par la bataille pour la succession (alors que les successions en France sont bien réglementées et que dans le milieu social de vos personnages on sait prendre les précautions nécessaires ; et alors que la haine apparaît bien plus tôt chez Éliane, sans que sa cause soit claire. Un Œdipe, probablement).
L'histoire se présente comme un "schéma mathématique"... rapide, carré, net comme une logique juste qui ne présente qu'une solution unique (pour l'auteur).
En revanche, quelle est le leivmotiv qui conduit inexorablement au meurtre ? La jalousie.... ? Ou le refus de perdre l'image paternelle ? Tout cela reste bien opaque mais terriblement profond ds l'inconscient pour qu'aucun regret ne subsiste quant à ce geste....