Deux Petites filles en Alabama

@Viviane Moulène
Un nouveau commentaire aussi éclairant et bien écrit que les précédents. Un vrai bonheur !
Merci Lectrice Amie, pour ce très sensible commentaire qui agit comme une piqûre d'adrénaline sur les Petites Filles de l'Alabama que j'ai laissé tomber dans l'oubli pendant une longue saison.
Elles méritent bien d'être remises sur les rails pour se lancer à la recherche de quelques nouveaux lecteurs.
Amitiés.

Très beau livre . Empathie envers tous les personnages sans pathos. L écriture est précise et limpide et donne à voir toutes les situations vécues par les protagonistes . La misère est abordée avec une grande délicatesse et un grand respect de L autre. Bref à lire et à relire ! Viviane Moulene

@Perrine Simon
Beaucoup de plaisir à lire ce commentaire très étoffé et sa mise en relief de l'aspect reportage sur la misère, que j'ai traité en particulier dans la deuxième partie du texte par la voix imaginaire d'Emma Jane.
Une nouvelle lectrice et un autre point de vue très personnel qui justifie la mise en ligne de "Petites Filles de l'Alabama" sur ce site.
Un grand merci

Deux petites filles en Alabama.
Pour un récit situé dans les années 60, en résonnance avec la crise des années 30 en milieu rural dans les champs de coton en Alabama, Sophia Desliet a choisi de mettre le focus sur Emma Jane, petite fille d’une famille de blancs pauvres, voisine et amie autrefois de Faith, une petite fille noire , partie vivre avec sa famille dans le ghetto de Chicago. Un des angles choisis est original et rarement traité : l’envers du décor dans les reportages sur la misère. C’est autour d’un livre-enquête dans le cadre du New Deal réédité 30 ans plus tard, avec sa photo en couverture, que par un coup violent en boom-rang, la jeune femme va replonger dans ces années, et ressentir durement l’impossible échappée à ce passé qui continue. Le point de vue est, à hauteur d’enfant, celui des « regardés » « observés » avec les meilleures intentions puisqu’il s’agit d’information et enquête en vue de réformes. Les souvenirs émergent, le grand écart avec ces messieurs venus de New York, puis repartis. La jolie photo de la petite en couverture, comme une mise à nu stigmatisante.
Ce texte s’attache à révéler l’infime, les toute petites marques hautement signifiantes de la distance sociale. Dans la rencontre avec la propriétaire des lieux, c’est à travers des attitudes des petites phrases qu’elle est finement montrée.
Il y a par ailleurs autour du retour de Faith dans les lieux de son enfance, de très jolis moments d’une grande richesse sensorielle, en lien avec la nature, les matériaux de la maison, la nourriture, le tissu.
Enfin, c’est avec pudeur que sont traitées les retrouvailles des 2 femmes.
Un livre intéressant, attachant, très sensible.
Perrine

@Kroussar
Je vous remercie de votre commentaire et je suis heureuse que les personnages ainsi que le contexte historique de l'histoire vous aient intéressé.
Et puis, j'ai eu le plaisir de trouver vos propres textes sur ce site et de lire votre entretien avec Monbestseller. Votre biographie qui s'inscrit de manière intime et douloureuse dans l'Histoire du Cambodge, m'incite à commencer dès maintenant la lecture de votre roman historique "La Longue Quête".
C'est nos échanges qui font vivre ce site
A nouveau, merci.

@Velvet
Vous avez de toutes évidence accordé une lecture attentive à Deux Petites filles de l'Alabama et j'apprécie votre commentaire et le regard que vous portez à ce texte.
Merci beaucoup.

@Alix Cordouan
Les avis de lecteurs justifient la prise de risque que représente le fait de mettre en ligne un texte qui, de mon point de vue, n'existe pas vraiment tant qu'il dort dans un tiroir (et j'en ai plus d'un comme ça).
Votre commentaire sensible et plus que positif m'a beaucoup émue.
Un grand merci à vous, lectrice inconnue (et auteur).

Merci pour ce court roman qui nous emmène dans le sud des Etats-Unis au milieu des années 1960. Si l’évènement qui, lorsqu’elle était enfant, a marqué la mémoire de Faith, nous rappelle la dureté des rapports sociaux dans l’Amérique des années 1930, il est aussi porteur d’espoir dans son regard de petite fille. Qu’en est-il trente ans plus tard ? Par quels fils mystérieux ce souvenir d’enfance est-il relié au présent ? Les personnages prennent alors une dimension qu’on imagine universelle, comme les rapports humains qui les animent : un père, sa fille, leurs relations et amis, des origines communes mais des générations, des aspirations et des destinées qui divergent et, parfois, se recroisent. Le tout raconté avec le naturel d’une écriture qui ne laisse rien paraître du travail de rédaction.

@Sophia Desliet Votre roman, particulièrement bien documenté, nous plonge littéralement dans la réalité d’un monde inconnu pour la plupart d’entre nous. À ces découvertes, rendues captivantes par ces portraits de personnages criants de vérité, s’ajoute l’histoire de ces deux gamines que le destin sépare. Leurs retrouvailles, pleines de symboles, dans des conditions que je ne peux déflorer, font de ce roman une perle digne de figurer dans la sélection finale de mBS. Félicitations, je vous souhaite bonne chance.

@Staniski
Je suis très touchée par votre compréhension de mon texte et par la qualité de votre commentaire.
Un grand merci

@Sophia Desliet
Je viens de finir votre livre qui m'a révélé une partie de l'histoire que je ne connaissais pas, notamment le travail des blancs dans les champs de coton. J'ai été particulièrement touchée par le discours d'Emma Jane à la fin du roman où on ressent le poids du destin implacable et la pudeur d'une femme courageuse, marquée à jamais par une pauvreté qui l'a privée d'un autre regard sur l'avenir. J'ai aimé votre style empreint de poésie.

Un style simple et épuré au service d'une émotion intense.

@Yves L
Les commentaires, c'est ce qui donne à une publication sur Monbestseller tout son intérêt.
Quel plaisir de savoir qu'un lecteur ou une lectrice a consacré du temps à votre récit.
Je suis sensible à la qualité de votre présentation à la fois concise et argumentée.
Votre critique sur l'effet des dialogues sur le rythme du récit me donne du grain à moudre.

Très bon livre. Touchant

@bernadetteL
Merci bernadetteL pour ce qui est et restera le tout premier commentaire que j'aurai eu le plaisir de lire sur ce site, de la part d'une "lectrice à ses heures" (telle que vous vous décrivez dans votre bio très laconique).
Je suis émue et frappée par la qualité de votre formulation qui présente en quelques phrases affutées et justes le thème de mon roman.