Simon assiste au procès Dimitri Solevac, celui que les médias appellent "Gueule d'Ange". Son ami lorsqu'il était gamin, mais dorénavant un tueur en série inquiétant. La vérité ne veut pas rentrer, Simon se devait d’être là : pour voir.
Merci @Amber ChinaH d'avoir lu mon roman et d'avoir pris le temps de me laisser ce commentaire détaillé. Ce dernier texte m'a convaincu (si c'était encore nécessaire de le faire) de la puissance de l'usage du "je", quelque soit le genre, qui fait renter de plain-pied dans la rencontre intersubjective et pose un regard, une vérité sans pareille.
L'histoire est très originale et bien que j'aie eu un peu de mal à y rentrer (peut-être un manque de fluidité au début ?), j'ai été prise ensuite par le style en narratif "je" et au présent, style journalistique. A mon sens, l'écriture peut encore s'améliorer et gagner en simplicité et fluidité. J'ai été un peu gênée par les négations absentes pour un langage familier en narration, selon moi l'absence de négation passe mieux dans un dialogue ;)
Il est toujours intéressant de sonder l'enfance d'un tueur et l'approche "gueule d'ange" est audacieux et bienvenu pour faire le contraste avec les actes. A partir du chapitre 2, j'aime bien, c'est vivant, direct. Quelques rares coquilles de-ci de là (par exemple "ma mère à apporter des grignoteries" au lieu de "a apporté")
J'adore cette phrase : "... le silence de la limace était édifiant à sa façon, comme si elle avait été un monstre de stoïcisme" ^^
Je trouve que la relation parent/enfant une fois adulte est pertinente et finement analysée.
Peut-être manque-t-il quelques rebondissements, mais sinon j'ai bien aimé cette histoire.
Merci @Antoine Loiseul pour votre retour de qualité et votre analyse. J'aime effectivement aller là où ça gratte et je ne suis jamais avare en psychologie. La forme sert le fond et non l'inverse, le Procès Coyote ne pouvait pas faire dans la dentelle selon moi et je voulais arriver à un résultat "frappant". Le prochain sera forcément différent, j'aime bien me dire qu'écrire c'est une partie de dés avec remise (mais ça reste les mêmes dés, donc toujours quelques coordonnées qui se retrouveront là et qui sont propres à l'auteur= ;)...
Nous sommes ici dans les ténèbres de l'âme humaine. Avec une écriture crue qui mêle langage familier et réflexions de fond, le héros est mêlé à un procès qui l'implique personnellement. Les descriptions psychologiques sont particulièrement bien développées et donnent naissance à un thriller psychologique original
Au delà d'une simple enquête policière, le roman explore la mémoire, les liens d’enfance et les dilemmes moraux. Passionnant et glaçant.
Publié le 13 Mars 2025
Junain
Biographie
Né en 1987, Junain écrit depuis l’adolescence. Dans ses livres, il est question d’une identité à définir et d’un sens de l’existence à...
Ce livre est noté par
Merci @Amber ChinaH d'avoir lu mon roman et d'avoir pris le temps de me laisser ce commentaire détaillé. Ce dernier texte m'a convaincu (si c'était encore nécessaire de le faire) de la puissance de l'usage du "je", quelque soit le genre, qui fait renter de plain-pied dans la rencontre intersubjective et pose un regard, une vérité sans pareille.
L'histoire est très originale et bien que j'aie eu un peu de mal à y rentrer (peut-être un manque de fluidité au début ?), j'ai été prise ensuite par le style en narratif "je" et au présent, style journalistique. A mon sens, l'écriture peut encore s'améliorer et gagner en simplicité et fluidité. J'ai été un peu gênée par les négations absentes pour un langage familier en narration, selon moi l'absence de négation passe mieux dans un dialogue ;)
Il est toujours intéressant de sonder l'enfance d'un tueur et l'approche "gueule d'ange" est audacieux et bienvenu pour faire le contraste avec les actes. A partir du chapitre 2, j'aime bien, c'est vivant, direct. Quelques rares coquilles de-ci de là (par exemple "ma mère à apporter des grignoteries" au lieu de "a apporté")
J'adore cette phrase : "... le silence de la limace était édifiant à sa façon, comme si elle avait été un monstre de stoïcisme" ^^
Je trouve que la relation parent/enfant une fois adulte est pertinente et finement analysée.
Peut-être manque-t-il quelques rebondissements, mais sinon j'ai bien aimé cette histoire.
Merci @Antoine Loiseul pour votre retour de qualité et votre analyse. J'aime effectivement aller là où ça gratte et je ne suis jamais avare en psychologie. La forme sert le fond et non l'inverse, le Procès Coyote ne pouvait pas faire dans la dentelle selon moi et je voulais arriver à un résultat "frappant". Le prochain sera forcément différent, j'aime bien me dire qu'écrire c'est une partie de dés avec remise (mais ça reste les mêmes dés, donc toujours quelques coordonnées qui se retrouveront là et qui sont propres à l'auteur= ;)...